Les Acacias #3

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À les entendre, le port c’était quand même autre chose du temps de leur jeunesse.

Depuis vingt ans, les bateaux se sont faits de plus en plus rares.

Le travail a filé à Gênes ou Barcelone et si ça continue les métiers finiront au musée.

Ils disent aussi que leurs enfants ne croient plus à cette ville, qu’en tournant le dos à son passé elle ne leur offre plus d’avenir.

Certains rêvent même de quitter Marseille.

N’empêche, moi, ce port-là je ne m’en lasse pas.

(à suivre)

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