Raconter « L’Homme semence » en BD

Je viens de consacrer un billet dans le blog Papiers à Bulles sur Mediapart, consacré à la publication toute récente de la bande dessinée L’Homme semence, adaptée du texte de Violette Ailhaud. Deux artistes, Laetitia Rouxel et Mandragore, signent cette BD à deux faces consacrée au best seller des Editions Parole, qui raconte un pacte tacite passé entre les femmes du village bas-alpin du Poil en 1852, pour le faire vivre alors que les hommes l’ont déserté en raison de la répression du soulèvement républicain contre le coup d’ Etat de Napoléon III. Pour vous remettre un peu L’Homme semence dans l’oreille, écoutez cet extrait lu par Rufus sur France Culture début janvier, dans l’émission « Je déballe ma bibliothèque »

[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/117685598″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
Vous vous souvenez sans doute que Rufus avait participé au Festival L’Homme semence à Digne-les-Bains et ses environs, organisé en juin dernier.
L’entretien avec les deux auteures de la BD, c’est icirufusaupoil

 

L’Estaque de Braque, tableau sonore

Il y a près de trois semaines, nous découvrions ici la voix du peintre Georges Braque grâce à Chroniques sauvages une émission de la Radiodiffusion Française en 1951, chroniquée par Radio Fañch. Aujourd’dui, pour prolonger cette découverte, voici un document sonore réjouissant : une toile du maître, L’Estaque, racontée avec finesse, à l’initiative de la « Réunion des musées nationaux – Grand Palais », jeune établissement public créé en 2011.
[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/114232574″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
Vous en redemandez ? Moi aussi. Autre « tableau sonore » de Braque : A tire d’aile
[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/114232354″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
La page dédiée à la rétrospective Georges Braque proposée au Grand Palais – à Paris – jusqu’au 6 janvier

Se rêver Robert Capa

Robert Capa… Adolescent, je me suis longtemps rêvé photojournaliste de guerre. Fasciné par les photos en noir et blanc qui claquaient à la Une de certains journaux, davantage que par les reportages couleur publiés par les magazines. Attiré par le quotidien de voyages, de découvertes et de rencontres que j’imaginais être celui des photo-reporters. Ce rêve, je ne l’ai jamais concrétisé mais il poursuit son chemin au fond de moi, nourri par la profonde admiration que j’éprouve pour le travail – en le découvrant ou le revisitant – de celles et ceux qui ont osé – et qui osent encore – , eux, franchir le pas et se sont lancés à travers le monde pour témoigner, appareil photo en main, en mêlant sens profond de l’humain et passion pour l’action. Parmi eux trône donc une légende, Robert Capa, qui couvrit entre autres la Guerre civile espagnole dont me parla souvent mon père, ou le débarquement allié de 44, et qui trouva la mort en pleine action, en sautant sur une mine au Vietnam en mai 1954… quelques mois avant ma naissance. Il n’avait que 41 ans. Pour évoquer la légende Capa, écoutez Françoise Denoyelle, historienne, professeure d’histoire de la photographie à l’école Louis-Lumière, interviewée par Camille Renard en avril 2012 sur France Culture, dans l’émission « Une vie une oeuvre ».
[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/117475435″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
Récemment, Radio Fañch a consacré un billet très documenté à Robert Capa, nourri notamment de magnifiques archives radio de l’INA.
L’interview imaginaire de Robert Capa, par Michel Puech, sur Mediapart.
La Bibliothèque Nationale de France a consacré une grande exposition à Capa, nourrie notamment de photos de l’agence Magnum que fondèrent entre autres Henri Cartier-Bresson, David Seymour, George Rodger, Maria Eisner et Robert Capa, en 1947.
CapaRobert Capa © International Center of Photography

Découvrir la Loire, les yeux fermés

Enfant de Marseille, j’ai toujours entendu parler du Rhône bien sûr. De ses Bouches aussi, bien sûr. Alphonse Daudet, le mistral qui dévale de là-haut le long de son lit et qui l’hiver, nous fracasse de froid. Moi qui adore tremper mes pieds dans l’eau vive – la mer, l’océan, le Lot, le Gave d’Oloron, le Lac de Sainte Croix, entre autres – je n’ai pourtant jamais mis les pieds dans le Rhône. Mais bon, pour prétendre me faufiler jusqu’aux rues d’Arles et Avignon, il m’a fallu l’approcher, ce grand fleuve. A chaque fois, j’avoue avoir marqué un temps d’arrêt devant sa majesté, sa largeur d’âme, son danger calme aussi.
Tout ça pour vous dire que depuis peu, j’ai approché un autre fleuve. Les yeux fermés cette fois-ci. La Loire, oui. La Loire si éloignée de mon univers de Marseillais et pourtant si présente désormais grâce à Radio Fañch, un blog remarquable dédié à la radio et tenu par un Breton du tonnerre. La Loire donc, la voici, racontée par Sophie Berger, qui l’a parcourue de la source à l’estuaire, à pied, sur 1.000 kilomètres jusqu’à Nantes la ville de son enfance. Extrait du documentaire diffusé ce dimanche 27 octobre par la RTBF, la radio publique belge.
[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/116717233″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
Pour prolonger le voyage en sons et en images, le blog de Sophie Berger
Radio Fañch, c’est ici.

La Fanfare Jacob Delafonk

Le Festiventu de Calvi – je vous en parlais avant-hier – s’achève ce dimanche. Mon ami Vincent Maurin en profite à fond et a trouvé le temps de m’envoyer cet extrait musical signé de la Fanfare Jacob Delafonk, en répétition les pieds dans l’eau avant son concert disco-funk ce soir à l’Espace Oscaro.
[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/117205137″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
Pour ceux qui n’auraient pas lu mon billet de vendredi, Festiventu est un Eco-Festival organisé par l’Association Les Amis du Vent et qui a fêté cette année sa 22ème édition.
Encore mille mercis à Vincent, envoyé spécial de ce blog à Calvi 🙂
photo(2)

Les musiques de Meryem

J’ai découvert très récemment sur la Toile une toute jeune tunisienne, Meryem Hlel, qui veut devenir photographe et dont la plus grande source d’inspiration est la musique. Influencée par ses oncles musiciens, elle est attirée par les mélanges, les mescles de musique classique ancienne, de jazz oriental, et d’oud, ce luth à la sonorité magique. Cette passion pour la musique et cet éclectisme se ressentent sur la page Soundcloud de Meryem. Elle y partage ses nombreux coups de coeur. Le premier que je vous propose est signé de l’Egyptien Dakheeel. Le titre : Lamma bada – Charbel Rouhana

[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/89796518″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]

Meryem connait ses classiques. Et nous fait un immense plaisir en partageant la grande Feirouz, l’une des plus célèbres chanteuses libanaises.

[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/playlists/5480941″ width= »100% » height= »450″ iframe= »true » /]
Allez, un troisième morceau pour la route : All the Beautiful Things du trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf.
[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/87247671″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
Agée de 17 ans,  Meryem arpente avec tout autant de passion son chemin de jeune apprentie photographe, depuis que son cousin lui a offert un Nikon. Parmi ses photos, j’ai retenu celle-ci qui souligne que la Méditerranée nous lie et nous parle de beauté, quel que soit la rive d’où on la regarde. photomeryemHlel

Au Festiventu de Calvi

Et si nous embarquions pour la Corse ? Portés par les vents de Méditerranée, direction Calvi où se tient jusqu’à ce dimanche le 22ème Festiventu, organisé par Les Amis du Vent. Créée en 1992 à Calvi, cette association propose des événements où les univers se rencontrent, se confrontent pour construire demain : concerts, spectacles de rue, conférences, arts plastiques, constructions dédiées aux énergies renouvelables, entre autres. Bref, un éco-festival qui sonne en célébrant le mélange et qui a de quoi séduire.
[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/116916111″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
C’est mon ami Vincent Maurin qui m’a adressé ces mélodies de plein air recueillies à Calvi. Il m’a aussi envoyé un son de grand large, capté à bord du catamaran qui le menait vers la Réserve naturelle de Scandola.
[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/116913869″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
Un grand merci à Vincent, reporter d’un jour pour ce blog.
Parrainé cette année par Yann Arthus-Bertrand et Isabelle Autissier – Présidente de WWF-France – Festiventu est aussi sur la Toile. Deux conférences à (ré)écouter, histoire de prolonger la fête : sur l’océan et la planète et sur le rugby, patrimoine mondial de l’humanité, autour de Daniel Herrero.

Monter à la palombière

Roland est un chasseur de palombes passionné. Chaque année avec ses copains, il passe tout le mois d’octobre dans leur palombière sur les hauteurs de Bellocq, en Béarn. Leur univers convivial est nourri d’une multitudes de gestes et d’attentions portés aux pigeons et aux palombes qui leur servent d’appeaux. Avec Zoé et Marius, mes deux jeunes enfants, nous avons été invités à monter au sommet de cette cabane de bois d’où les chasseurs guettent le passage des palombes, sur la route de leur migration automnale vers des contrées plus chaudes. Roland et son ami Jacques nous ont raconté cette passion qui les lie, et qui perpétue une tradition ancestrale dans le sud-ouest.
 [soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/116754339″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
La palombière sur la Toile http://lapalombiere.free.fr/
La passion de cette chasse sur le Web http://www.palombe.com/

Les oies

Les oies sont de redoutables chiens de garde ! Avec Zoé et Marius, nous en avons croisé quatre hier lors de notre promenade à vélo. Derrière le grillage d’une propriété, elles veillaient au grain. Ecoutez-les cacarder et souffler !
[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/116594725″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]
Ce blog décrit les qualités multiples des oies dites de Guinée.
 Le site de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la LPO

L’océan à Seignosse

Se mettre en maillot de bain fin octobre ! Nous avons vécu ce grand moment en famille hier après-midi sur la plage de Seignosse, dans les Landes. Face à l’océan déchaîné, mais pas suffisamment démonté pour nous dissuader d’approcher les vagues et de goûter le plaisir d’être aspergés, nous avons savouré le spectacle.
[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/116435150″ width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]