La voix de Raymond Depardon

J’ai toujours aimé écouter Raymond Depardon, photojournaliste et cinéaste aussi humble que renommé, parler de son art. De ses voyages. De ses rencontres et de son rapport à ses « sujets ». J’avoue être sous le charme de sa voix – dont je ne sais définir le timbre – et de son léger accent bourguignon. Sans doute parce qu’ils s’accordent à la douceur et à la simplicité qui émanent de nombre de ses photos. Je pense notamment à ces paysans, qu’il a filmés aussi. Raymond Depardon s’est raconté il y a quelque jours à Michel Ciment sur France Culture, dans l’émission Projection privée. Extrait.

Jusqu’au 10 février, le Grand Palais à Paris lui consacre une exposition, intitulée Raymond Depardon, un moment si doux.

Pour écouter l’émission entière, c’est ici :

Histoires d’eaux

De la fenêtre de ma chambre j’entends gronder le Saleys, la rivière qui traverse Salies-de-Béarn. Je vous l’ai déjà donnée à entendre cette rivière, alors, un autre voyage s’impose histoire de découvrir d’autres sons d’eau. D’abord, cap sur l’Islande, auprès du geyser Strokkur. Voici ce qu’il raconte toutes les dix minutes.

Autre destination, le Japon, à la découverte d’un collage de sons des rivières japonaises réalisés par l’émission Oto no Fukei sur la radio publique NHK. Le montage est signé Charlie Marcelet.

La mine d’or, c’est ArteRadio.com

Le manège et Clément

Il est parfois des moments où surgissent de surprenants contrastes sonores. A chaque fois, la cohabitation de ces sons me titille l’oreille. Exemple hier, ce que j’ai entendu auprès du manège où mon petit-fils Clément, 3 ans et demi, s’était installé pour quelques tours, tandis que nous patientions sous une pluie battante…

 Et forcément, ceci me rappelle le merveilleux Manège enchanté

 

Mon fils récite Victor Hugo

Marius, 10 ans, a appris en classe l’un des poèmes les plus poignants que je connaisse, Demain dès l’aube, de Victor Hugo. Il me l’a récité avec fierté. D’abord en accélérant quelque peu. Ensuite en laissant ses yeux se promener dans la pièce et suivre le rythme des vers, en essayant de vivre le texte. Je trouve que c’est réussi et j’aime que la poésie continue de trouver sa place à l’école.

Demain, dès l’aube…

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo ( 1802 – 1885 )

Jouer à Candy Crush

Je le confesse, je me suis mis à jouer à Candy Crush. Très chronophage ce petit jeu. Très addictif aussi. Du coup, je calme le jeu…

Ah oui, j’oubliais… le but de ce jeu est d’associer sur son écran des combinaisons d’au moins trois bonbons, afin de remplir l’objectif du niveau et de marquer un maximum de points. Il existe plus de 400 niveaux. Je ne sais pas vous, mais moi, je n’en suis qu’au niveau 30… et je rame, je rame…

Au pied du sapin

Puisque c’est aujourd’hui Noël, j’ai décidé de vous gâter et de poster deux cadeaux au pied de votre sapin. D’abord, ce document d’ArteRadio qui parle de paix en arabe et en hébreu. Deux langues cousines que l’association « Parler en paix propose d’apprendre ensemble.

La langue japonaise est aussi une découverte sonore étonnante. Aucune piste qui mène à un quelconque sens si l’on ne l’a pas étudiée. Lorsque je l’écoute, je suis privé de tout point de repère, alors, je m’y perds et je suis fasciné. Comme par exemple par cette promenade à Beppu, une ville thermale du Japon. Le document est titré Hadaka.

Si l’apprentissage du japonais vous tente, c’est ici.

 

Dans une forêt du Japon

C’est l’histoire de Japonais poètes et ingénieux. En pleine forêt, sur la pente d’une colline, ils ont construit un xylophone. A son sommet, ils ont posé une boule de bois et puis ils l’ont lâchée. Musique !

 Vous avez reconnu Jésus que ma joie demeure de Jean-Sébastien Bach. En fait, chaque lamelle du xylophone a été taillée en forme de V pour maintenir la balle et ensuite la laisser s’échapper dans le bon tempo pour jouer la bonne note ! Ce xylophone en pleine forêt est digne des chefs d’œuvres des Compagnons du tour de France.

Moun Papet

J’ai découvert un feuilleton sonore en provençal, la langue de ma grand-mère Zoé. Le titre, « Moun papet ». Le récit d’une petite-fille nommée Martine Bautista, amoureuse de son grand-père. Ecoutez et savourez le premier épisode.

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Ce feuilleton est en ligne sur le site GeneProvence, dédié à la généalogie et à l’histoire locale en Provence et dans les Alpes, créé par Jean-Marie Dubois.
Le texte lu par Marie Bautista et sa traduction en français, c’est ici.

 

Yassine, de l’ombre au poste radio

J’ai rencontré Yassine d’abord sur Twitter et puis à Marseille lors de la journée spéciale que France Culture a organisée vendredi, à l’occasion des Villes en campagne. Yassine Bouzar est l’un des hommes de l’ombre de la radio. Assistant de réalisation dédié aux journaux des Matins. Derrière la vitre, il est l’un des acteurs indispensables à la diffusion. Aussi incontournable que discret. Aussi humble que généreux et chaleureux. Nous avons conversé pendant un bon moment autour d’une bière et il m’a raconté notamment sa passion pour Alger, sa ville natale et pour le documentaire radio.

Ce documentaire – réalisé par Rafik Zenine – a donc été diffusé sur France Culture en juin 2011 dans l’émission « Sur les docs ». En voici un extrait.

Ecouter ici l’intégralité du documentaire, véritable immersion dans un Alger à la fois désenchanté et teinté d’espérance. Un portrait tendre et à hauteur de coeur de Papouf, ce parkingueur plein d’humour et de lucidité.