À les entendre, le port c’était quand même autre chose du temps de leur jeunesse.
Depuis vingt ans, les bateaux se sont faits de plus en plus rares.
Le travail a filé à Gênes ou Barcelone et si ça continue les métiers finiront au musée.
Ils disent aussi que leurs enfants ne croient plus à cette ville, qu’en tournant le dos à son passé elle ne leur offre plus d’avenir.
Certains rêvent même de quitter Marseille.
N’empêche, moi, ce port-là je ne m’en lasse pas.
(à suivre)