Insupportable ronronnement qui valse d’un mur à l’autre dans notre chambre.
Aglaé s’endort si vite qu’elle me prend de court.
A chaque fois, je dois calquer ma respiration sur son souffle agité par ses premiers rêves.
Déboussolé, j’échoue dans le salon pour retrouver ma propre musique.
Il me faut une bonne heure pour sentir le sommeil s’enrouler à nouveau autour de mes paupières.
J’ai abandonné mon canapé et je me suis glissé sur la terrasse pour tenter de fermer les volets.
Malgré la tourmente, Marseille frémissait au rythme du tango qui montait du balcon d’en dessous.
Raphaël Medeiros et son jeu de braise je crois.
(à suivre)