Chaliapine chante l’Elégie de Massenet

Cette sublime Elégie de Jules Massenet, j’avoue ne l’avoir découverte qu’hier grâce à un post de mon vieux camarade Jean-Pierre Cottet sur le réseau social qui commence par F et finit par K. L’enregistrement date de 1931. Fédor Chaliapine en est l’interprète. Les grésillements du disque vinyl confèrent à ce morceau une beauté singulière. Sa mélancolie me touche. Tout comme les paroles.

Elégie

Rêve d’un bonheur effacé

Mon coeur lassé,

T’appelle en vain dans la nuit.

Tendres serments échangés,

Soirs enivrés, Vous reposez dans l’oubli!

C’est la fin des beaux jours

Ô souvenirs de nos brèves amours

La nuit descend lentement sur nos coeurs

L’automne effeuille les fleurs

La paix du soir vient adoucir nos douleurs,

Tout nous trahit, tout nous fuit sans retour,

Tout nous trahit sans retour.

Jules Massenet ( 1842 – 1912 )

In Paradisu #12

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Le muret que nous escaladions après l’école malgré les tessons vert bouteille présentait des brèches béantes. Elles ouvraient sur un fouillis de tombes sales dispersées entre les cyprès. J’ai eu envie de réclamer le prochain arrêt mais je me suis souvenu que Luis ne pouvait être là car il n’avait aucune sépulture. Quelques années avant sa mort, il avait donné son corps à la science.

Passé le dernier virage avant la mer, je me suis demandé comment vivre avec les morts à jamais introuvables.

Comment leur parler, leur raconter ce qui blesse ici-bas ? Tout ce qui fait saigner sans laisser de trace sûre.

D’où guetter les mots que les disparus nous lancent paraît-il de temps à autre depuis l’au-delà ?

(à suivre)

Vendredi, c’est cookies !

Ma fille Zoé est une jeune adolescente très appliquée et très organisée. Très méthodique. Hier en fin d’après-midi elle s’est lancée dans la fabrication de cookies au chocolat. Farine, sucre, cassonade, oeufs, beurre, pépites de chocolat, un bon four et en avant ! Recette réussie. Ces cookies sont jolis. Nous les dégusterons en famille ce midi.cookies