Au retour dans la Mercos, me demandait de mettre l’un de ses disques préférés.
Les éditait, je crois.
En allemand ça chantait.
Il fredonnait derrière en remuant la tête.
Ne connais rien à l’allemand mais c’était entrainant.
Comme des marches militaires.
Quinze ans, donc, ça a duré.
Jamais eu à me plaindre de cette vie malgré les hurlements et les insultes.
Ai appris à les endurer.
J’en ai dans le pantalon, donc ne me suis jamais laissé traiter de melon.
Mais ce soir, il a franchi la ligne rouge avec son « Monseigneur Ebola qui peut régler en trois mois le problème de l’explosion démographique ».
(à suivre)