Deux mois jour pour jour que Maman est partie. Sa voix et ses textes résonnent chaque jour d’une musique aussi apaisante que douloureuse. C’était Lucette. Elle signait Lulu au bas de ses poèmes.
La pendule
Si l’apparition de ton coucou joyeux
Laisse entrevoir l’espoir d’un répit éphémère
Tu me méprises ;
Tu brises mes élans.
Au bout de tes aiguilles, la mort est suspendue.
À Didi
Dis, avec ta truffe humide et frémissante,
respires-tu la peur tapie dans les fourrés ?
Dis, avec ta queue splendide et attrayante,
espères-tu jouer l’étalon du quartier ?
deux mois…..c’est comme hier.
j’aime la lire sur votre blog..