Les cabinets
Un coup de poing, oui. En pleine face. En plein cœur. Sonné suis resté tout au long de la lecture de ce livre de Georges Hyvernaud, La peau et les os. Écrire sur la guerre, l’enfermement, la condition de prisonnier. Mettre des mots sur ce qui reste d’humain lorsque tout ce qui fait dénominateur commun s’est dissous dans l’horrible grammaire des jours de peur, de survie, de puanteur, de merde et de mort. Magistrale. Si puissante. Limite insoutenable, l’écriture de Georges Hyvernaud. Ne le connaissais pas avant de découvrir cet article sur la revue en ligne Diacritik. Jean-Pierre Cescosse l’entamait ainsi : « Ce serait bien que tout le monde se mette à lire Georges Hyvernaud. Puis se taise un petit bout de temps. »
D’Hyvernaud, après La peau et les os, j’ai entamé la lecture de Le wagon à vaches. Bientôt, mon libraire me préviendra qu’il a reçu les deux autres qu’ai commandés. D’ici là, me taire un petit bout de temps ? Juste un tout petit bout, alors.
La pauvreté
J’attendrai peut-être l’été pour lire Hyvernaud… 🙂
Hyvernaud, Dominique, c’est comme Vivaldi : Quatre saisons 🙂
Le même coup de poing pour moi… Un peu comme L’espèce humaine, de Robert Antelme…
« L’homme n’est rien d’autre qu’une résistance absolue, inentamable, à l’anéantissement. » Grâce à vous, je découvre Robert Antelme 🙏 Vais commander ce livre. Grand merci 😊