La mer boulègue, mais…

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La mer boulègue, je m’émerveille mais il y a des mais…
Puissante, grisante, affriolante, affolante.
Ivresse de jeunesse, joie de minot.
Y plongerais, y nagerais, mais mon courage est givré.

Mais comment donc font celles et ceux arrivés de loin là-bas et qui s’échouent près de nos côtes ?
Comment traversent-ils ce calvaire, cet absence d’horizon ?
Et nous, comment continuons-nous à manquer de courage au point de les refouler, de les abandonner loin de nos yeux ?

La mer boulègue, mais l’ivresse et la joie deviennent honte et tristesse.

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