
Douze cents ! Y’a rien là ? En faisant mon Motchus hier-soir peu après minuit, j’ai réalisé que c’était la douze centième fois que je m’adonnais à ce jeu de mots marseillais, tout comme un moulon de valables de par le monde et la planète entière. Alors, je me suis amusé à griffonner ce petit poème qui ressemble à pas grand chose mais qu’il me plaît de partager.
Oh fan, déjà douze cents
Douze cents Motchus à deviner
À découvrir, à réviser
Douze cents mots du parler d’ici
Teintés de provençal ou d’italien, pardi
Oh fatche, déjà douze cents
Douze cents motchus à goûter à voix haute
Des mots qui rappellent l’enfance
Des mots bijoux, des mots grossiers
Des mots rares, des mots oubliés
Tè vé, déjà douze cents
Douze cents Motchus à savourer
Des mots à transmettre, à partager
Des mots pour chaque jour célébrer
Notre patrimoine marseillais
Aïoli sur vous, Denis, Médé
Déjà douze cents jours que vous offrez
Esquiche teston et rigolade
Estraïques ou estramassade
Merci beaucoup et siouplé
N’arrêtez pas de nous faire Motchuser !
La musique qui accompagne les mots dans mon petit montage sonore, c’est l’intro de » Les Rivalités « , la première chanson du nouvel album de Chichi et Banane, les poètes musiciens de la Ciotat. Je ne sais s’ils jouent à Motchus, mais les mots, ils savent les faire chanter. Pas vrai ?