Rien que le bruit de la musique dans l’espace

Parce que comme un couillon j’ai loupé le spectacle de la très grande lune l’autre soir, j’ai décidé de filer dans l’espace. En musique si possible. En mélangeant les sons. Cette mescle provient de tout là-haut. D’encore plus loin et plus haut même. Si loin et si haut qu’une vie pour y monter ne nous conduirait qu’à quelques milliardièmes du but. Des sons de l’espace enregistrés par la NASA mêlés à un extrait de l’album Space is only noise, signé Nicolas Jaar. Ce musicien, c’est Candice Nguyen qui me l’a fait découvrir sur sa page Facebook. Ces sons spatiaux, les passionnés de Radio Astronomy les côtoient chaque jour. Nicolas Jaar est sur Twitter et aussi sur Soundcloud.

Les hirondelles du soir

En attendant le crépuscule, les hirondelles s’égayent au-dessus de toits. Haut elles volent. Leurs trissements descendent en flèche jusqu’aux maisons. Le temps d’une becquée à leurs petits et les voilà qui se lancent à nouveau vers les nuages où volent d’autres oiseaux. Plus gros et bien moins mélodieux.

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Le Mikado c’est rigolo

À l’heure de la sieste hier, Zoé, Empar, Mathilde, Marius et Baptiste se sont bien amusés en jouant au Mikado géant. Tout à côté, sous mon figuier ensoleillé, j’ai rêvé un peu et me suis transporté jusqu’en Chine et au Japon. Ensuite, les rires se sont envolés et nous sommes tous allés nous baigner.

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Vous reprendrez bien un peu de pluie ?

La revoilà. Dame pluie s’invite à nouveau. Un zeste d’orage pour l’accompagner. Un zeste de calme pour se faire à nouveau désirer. J’aime écouter la pluie depuis mon balcon. Depuis mon lit aussi. M’apaise. Me berce. M’émerveille. Je pense à tout ce chemin qu’elle parcourt depuis les nuages. Tiède pluie d’été. Douce et bienfaisante après la moiteur lourde de la journée.

Le rêve foot de Demba

Alors que reprend ce week-end le championnat de France de football – placé cette année encore sous le signe du fric roi – une pensée pour Demba, jeune joueur sénégalais rencontré sur la plage de Mbour. Son rêve de devenir professionnel en Europe, il ne le réalisera sans doute jamais. Peut-être vaut-il mieux qu’il ne fasse pas le voyage, qui s’apparente bien souvent à un parcours très périlleux pour tant de footballeurs africains. Pour un Didier Drogba ou un Samuel Eto’o, combien de joueurs exploités, menés en bateau, victimes de trafiquants sans foi ni loi ?

Mescle du soir sur le Vieux-Port

Jusqu’aux musiques de rue qui se côtoient et s’ignorent sur le Vieux-Port, Marseille est une ville désordonnée. Bordélique même. Cette mescle permanente de sons et de langues du monde me plaît. L’indifférence qui gagne du terrain me contrarie. Ici, l’on peut tout à la fois aborder l’inconnu, parler avec lui pendant des heures et frôler un artiste ou un mendiant sans lui accorder le moindre souffle de regard. Reste ce métissage à chaque coin de rue et cette lumière de ciné sur la ville qui ouvrent sur tant de possibles.ciné

Et coulent les rivières japonaises en souvenir d’Hiroshima et de Nagasaki

J’ai choisi de partager ce collage de sons des rivières japonaises proposé par Arte Radio pour apaiser le chagrin qui m’étreint en me souvenant de ce sinistre mois d’août 1945.  Hiroshima. 6 août. Nagasaki. 3 jours plus tard. Il y a 69 ans, les Etats-Unis passaient à l’action et commettaient un véritable crime de guerre en lançant des bombes atomiques sur les deux villes japonaises. Ces bombardements ont surtout tué des civils. Ce collage de sons a été réalisé par l’émission Oto no Fukei sur la radio publique NHK.  Les Hibakusha, les survivants des explosions, sont devenus le symbole d’une lutte contre la guerre et les armes atomiques à travers le monde.

L’amour de la musique à la machine

Bien sûr, vous avez reconnu Eye of the Tiger, la chanson du groupe Survivor, conçue en janvier 1982 pour le film Rocky 3. L’interprétation est signée MIDIDesaster. L’instrument est une imprimante matricielle. Ce compositeur, c’est mon ami Fañch, blogueur de Radio Fañch qui l’a déniché parmi les tweets de Guillaume Decalf, @noctuelles_ Merci à eux pour la découverte. Bon, je sais pas vous, mais personnellement en ce qui me concerne pour ma part, je ne le trouve pas très gracieux ce son de machine, pas très mélodique, un peu crispant même pour les oreilles. Reconnaissons tout de même à son créateur un vrai tempérament ingénieux. Iconoclaste même, surtout lorsqu’il ose s’attaquer à la mythique Toccata et fugue en ré de Jean-Sébastien Bach. Voici la version interprétée à l’orgue. J’avoue ne pas être suffisamment calé en grande musique pour savoir si à l’époque, Bach était lui aussi un compositeur qui bousculait les canons et les codes. Si vous avez de l’info sur le sujet, je suis preneur 🙂

 

 

 

Restez bien assis les mains devant les yeux !

El Toro a attiré les enfants l’autre jour à la fête foraine. Grimper sur un gros cylindre à tête de taureau, enveloppé de plastique noir et tenter de ne pas chuter. Alexandre a adoré. Mes oreilles un peu moins. Bande son très ringarde et chaotique. Un Far West de pacotille transformé sans peine en dessin animé par le sourire radieux de mon petit-fils. J’ai quand même préféré la pêche aux petits canards. Plus paisible. Un peu plus poétique avec ses peluches, ses ballons acidulés et ses petits dinosaures.

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