Sous le kiosque à musique de Salies-de-Béarn, des châteaux en Espagne

Châteaux en Espagne* est l’une des séquences offertes hier-soir sous le kiosque à musique du Jardin public par l’Harmonie municipale de Salies-de-Béarn. Un agréable concert en plein air, à la fraîche, dans un cadre empreint de quiétude où trônent les fameux Thermes salisiens. Le programme des animations et fêtes salisiennes à venir, c’est par ici

souslekiosque

* À l’attention de celles et ceux qui désirent tordre le cou à l’expression construire des châteaux en Espagnece lien  utile.

 

Le temps des cigales

Il paraît que le chant des cigales en énerve plus d’un. Soit. J’avoue que ce chant, moi, il me berce depuis l’enfance. Et il me plaît. Il me manque même lorsque je passe un peu trop de temps loin de mon sud natal. Ma grand-mère provençale me désignait les troncs où l’insecte se laissait aller à sa musique. Cette musique s’accorde avec les plaisirs multiples de l’été. Les grasse-matinées, les petits-déjeuners en terrasse, les promenades dans la pinède, le bain dans les calanques, les siestes après le rosé, les soirées prolongées jusqu’après le crépuscule. Vive le temps des cigales !

Letempsdecigales2

Concert improvisé au soleil couchant

Comme tant et tant d’autres Marseillais, ils sont venus passer la fin de journée sur les pelouses des plages du Prado et n’ont pas oublié leurs instruments. Marc à la contrebasse, Bruno au xylophone et Pascal au djembé ont joué face à la mer. Quelques copains les accompagnaient. Tandis que les derniers baigneurs profitaient de la tiédeur du soir, ils sont restés à partager musique et vin rosé bien après la disparition du soleil derrière les îles du Frioul.

concert2

Marius fait le pitre

Peut pas s’empêcher parfois de produire des onomatopées, mon fils. Ça ne m’amuse pas tout le temps, mais bon, là, ça m’a fait sourire. Il aime bien faire le pitre, Marius. J’aimerais bien qu’un jour il s’essaie au théâtre. Je crois qu’il en a les dispositions. Mais bon, le choix lui appartient et lui appartiendra.

À Avignon, Laure Bruno joue « Andoni et Léa »

C’était hier après-midi au Bar Culturel de l’Angle, à Avignon. Laure Bruno dans le rôle de Léa, fille d’Andoni, héros de la Guerre d’Espagne. Émouvante et sensible interprétation du personnage, tiraillée entre son amour pour son père et la détestation de celui qui l’ignore et ne pense qu’à lui et à construction de ses avions. Extrait de l’une des scènes du spectacle que Base Art Compagnie donne jusqu’à dimanche prochain 27 juillet dans le OFF du Festival d’Avignon, à partir de trois des treize nouvelles de mon recueil Marseille rouge sangs publié aux Éditions Parole : Du miel au bout des doigts, L’affaire de ma vie et donc Andoni et Léa. Y ai assisté avec mes enfants. Reviendrai samedi aux côtés de ma compagne, si heureux de voir l’existence de ces personnages prolongée sur scène. Laure Bruno, Paul Bruno et Frédéric Chiron leur donnent vie et les installent dans une dimension qui me touche, me séduit et me plait beaucoup. Je reçois leur spectacle comme un immense cadeau. Remerciements à eux ainsi qu’a Dominique Lhotte, la patronne du Bar culturel de l’Angle, investie depuis des années dans le OFF du Festival.LaurePaulBruno

Paul Bruno joue Oscar, pianiste de jazz dans Du miel au bout des doigts

LaureFredChiron

Frédéric Chiron dans le rôle de Pierrot, journaliste licencié et reconverti en nettoyeur de pierre tombales dans L’affaire de ma vie

 

L’éducation est un placement pour l’avenir / Barcelona #8

Juste à côté de l’immeuble où nous résidions avec Marius, sur le chemin de la boulangerie et du marchand de légumes, une école avec terrain de sport, fréquentée par de jeunes enfants joyeux. Sans doute l’équivalent de nos centres aérés. De l’autre côté du pâté de maison, cette banderole apposée à l’entrée de l’école

éducation

À Barcelone comme partout en Espagne, la crise n’épargne bien évidemment pas le système éducatif. Les petits ciseaux barrés symbolisent le refus des coupes sombres opérées depuis 2012 par le gouvernement espagnol, impitoyable adepte du néo-libéralisme.

 

L’attente devant le Teatre-Museu Dalí à Figueres, puis la découverte

Je ne voulais pas manquer cette visite à Figueres. Surtout, je tenais à montrer à Marius ce musée dédié à l’artiste catalan, après avoir visité à Barcelone le Museu Picasso. Un accordéoniste nous a aidé à patienter en longeant l’Église Sant Pere parmi des visiteurs – étrangers comme nous pour la plupart – et puis nous avons pu accéder au Teatre-Museu, édifié sur le site de l’ancien théâtre municipal. Incendié par les troupes franquistes, laissé à l’abandon jusqu’en 1974, il fut restauré ensuite par Salvador Dalí, aidé par la mairie de Figueres et donc transformé en ce Teatre-Museu exceptionnel de beauté et de richesse, empreint de tout l’amour que le peintre avait pour sa compagne Gala. La visite a plu à Marius. Il a trouvé que Dalí avait « beaucoup d’imagination ». Ce qu’il a préféré, ce sont les œuvres les plus figuratives, les plus réalistes. Les horloges molles et les flûtes de pain sur les têtes des statuettes l’ont amusé. Sûr que nous n’oublierons pas cette promenade ensemble au cœur du génie de l’artiste de Cadaqués.

Dali1Dali2Dali3Dali4Dali5Dali6Dali7Dali8Dali9

Bamboleo barcelonais / Barcelona #7

Ils font la manche dans le Vieux Barcelone comme tant de musiciens dans tant de villes du monde. Bamboleo. Le tube des Gipsy Kings. Il résonne depuis la fin des années 80. Ne savais pas que les membres du groupe avaient fui la Catalogne pendant la Guerre civile espagnole et que le premier nom des Gipsy Kings était Los Reyes. Les Rois. Ignorais que cette chanson qui a imprégné tant d’oreilles était une reprise de Caballo viejo, un classique vénézuélien.

… Bamboleo, Bambolea
… Porque mi vida, yo la prefiero vivir asi … parce que c’est ainsi que je préfère vivre ma vie…