Alexander Lévy à l’Open de France de golf, sur le parcours de l’Albatros

J’ai découvert le golf sur le tard, il y a 6 ans. Depuis, j’adore ce sport. Y jouer d’abord. Et puis regarder les cadors s’exprimer sur le pré. Alexander Lévy est l’un d’entre eux. Tout jeune – il n’a pas encore 23 ans – professionnel depuis 2011, il a gagné l’Open de Chine fin avril. Depuis jeudi, il dispute l’Open de France, sur l’Albatros, le parcours du Golf National à Guyancourt*. À l’issue des deux premiers jours, il s’est qualifié – comme 9 autres joueurs français – pour la suite du tournoi ce week-end. Alexander n’a pas la grosse tête. Il est accessible et souriant, ce qui est loin d’être le cas de nombre de golfeurs. Qu’ils soient pros ou pas d’ailleurs…

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* C’est sur ce magnifique parcours que la France accueillera en 2018 la mythique Ryder Cup, épreuve qui oppose tous les deux ans une équipe européenne à une équipe américaine. Cette année, c’est en Écosse, à Gleneagels, que se disputera la Ryder Cup 2014. La première édition remonte à 1927.

Au Château de Versailles, des Chinois, une Béarnaise et des jardins

De la Cour d’honneur à la chambre du Roi, du hameau de la Reine au Jardin français, nous avons côtoyé des centaines de touristes chinois* hier en visitant le Château de Versailles. Bien présents parmi les Russes, les Espagnols, les Italiens, les Japonais, les Québécois, les États-Uniens, les Pakistanais et les quelques Français qui ont pris d’assaut l’endroit. Une bonne heure de piétinement sur les pavés de la Cour d’honneur, sous un soleil trentenaire en degrés, une belle mêlée sur le parquet grinçant de la chambre de sa majesté Louis XIV, une longue promenade dans ce domaine exceptionnel de grandeur et de beauté. Avec Chantal, ma compagne, nous avons savouré. Et n’avons pas oublié les milliers et milliers d’ouvriers qui ont bâti cette merveille au fil des années.

*Cette affluence de touristes venus de l’Empire du milieu est sans doute liée à l’exposition « La Chine à Versailles, art et diplomatie au XVIIIème siècle » présentée jusqu’au 26 octobre au Château de Versailles. J »y reviendrai ici dans un tout prochain billet.

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Mis en examen, par Massilia Sound System

Cette chanson est l’un des 19 titres de Commmando Fada, le troisième album de Massilia Sound System. Le groupe marseillais de reggae et de raggamuffin l’a sorti en 1995. Deux ans plus tôt, le terme juridique de mise en examen* remplaçait celui d’inculpation. Bigrement d’actualité ces trois mots. Sarkozy aujourd’hui, Cahuzac hier. Cette France sent mauvais. Cette France de 2014 ne ressemble plus à grand chose. Sans parler de Hollande qui tourne le dos à ses promesses, de Copé corrompu dans l’affaire Bygmalion, des Le Pen qui continuent à éructer leur haine, de Balkany, de Guerini… Je ne vais pas aboyer avec ceux qui lancent tous pourris, non. Mais je suis atterré en constatant que comme le dit Edwy Plenel, le directeur de Mediapart, tout un monde politique est en train de mourir sous nos yeux. Et le monde médiatique qui va avec, servile et courbeur d’échine. Bref, vivement la VIème République !

Massilia Sound System sort son prochain album en octobre prochain et sera en tournée à partir du 1er août. Les dates des concerts, c’est par ici.

*Compétence exclusive du juge d’instruction, une mise en examen vise une personne contre laquelle il existe des indices graves ou concordants qui rendent vraisemblable qu’elle ait pu participer, comme auteur ou complice, à la commission d’une infraction

Orage de juillet, oh yeah !

En avais un peu assez de la chaleur lourde depuis quelques jours. Me languissais de voir la lumière vive laisser la place à des teintes plus douces. Guettais l’arrivée de la pluie. Mon voeu a été exaucé hier après-midi. Un court orage a traversé la ville. Le temps de garer ma voiture et de raser les murs, tout mouillé, et je suis rentré à la maison écouter les gouttes sur les toits et contempler les roses trempées.

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L’opérette marseillaise revisitée dans la joie par Moussu T e lei Jovents

Le plaisir de la pêche est l’un des treize titres d’Opérette, le tout nouvel album de Moussu T e lei Jovents. L’avais pré-commandé sur Itunes. Le voici sur mon ordi. De la grande et pure régalade. Un hommage jubilatoire à la voix d’Alibert, aux musiques de Vincent Scotto et aux paroles de René Sarvil et Raymond Vinci. L’opérette marseillaise des années 30 fut en fait le fruit d’un métissage, d’une mescle de tradition provençale, de chanson populaire italienne, de bel canto et de musique afro-américaine. Ces chansons furent créées dans l’idée de conquérir le public parisien. Aujourd’hui, avec cet album, Moussu T e lei Jovents ambitionnent de parler au monde depuis Marseille. C’est leur huitième opus. À déguster sans modération.

Éditeur : Les Éditions du Gabian/ Manivette Records
Producteur : Manivette records
Label Licenceur : Le Chant du Monde
Distributeur : Harmonia Mundi

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L’écho de France Info sur Opérette vaut le détour.

La voix de Maria Raducanu

Découvert cette merveille sur le blog Perles d’Orphée, de Lelius, que je vous donnais à entendre avant-hier. Là, c’est la sublime voix de la roumaine Maria Raducanu que j’ai envie de partager. Elle interprète Cristina. Enregistrée en Corse avec son quartet en février 2010. Douceur et sensibilité  extrèmes. Un cadeau dédié à mes deux filles, Zoé et Noémie, qui se sont retrouvées à Shanghai cette nuit et qui vont passer trois semaines ensemble, avant leur retour en France.

Ma fille Zoé a décollé pour Shanghai

https://soundcloud.com/ericschulthess/zoe-en-route-pour-shanghai

Le coeur un peu serré, je viens d’accompagner ma fille cadette Zoé à l’aéroport. Très zen la demoiselle. Si heureuse de décoller pour rejoindre sa grande soeur Noémie à Shanghai, pour trois semaines. Lorsqu’elle atterrira là-bas, après 12 heures de vol, il sera une heure du matin chez nous.  Pour rendre son long voyage et leurs retrouvailles les plus agréables possible, j’ai choisi une belle chanson de Chen Gexin, « Vie nocturne à Shanghai ». En voici les premières paroles. Noémie saura traduire les autres à sa petite soeur :
夜上海 夜上海 Nuits de Shanghai, nuits de Shanghai

你是個不夜城   Tu es une ville qui ne dort jamais

華燈起 樂聲響   Les belles lumières en accompagnent les musiques

歌舞昇平   Chantant et dansant en harmonie…

La voix de Lelius, mystérieux poète

Lelius – vous venez d’écouter sa lecture d’Enfants, le poème de Robert Desnos – est un amoureux fou de poésie. J’aime sa voix chaude et profonde. Mystérieux ce Lelius, car de lui j’ignore tout sauf qu’il donne à entendre et à voir sur son blog Perles d’Orphée tant de belles choses. La musique, la peinture, la sculpture et la philosophie sont d’autres royaumes qu’il explore et partage avec gourmandise, enthousiasme et délicatesse. Le talent de Lelius me touche. Voici un autre de ses poèmes lus. L’immense Dormeur du Val d’Arthur Rimbaud.

Pour savourer d’autres textes lus par Lelius, c’est par ici.

Algérie 2 – Allemagne 1, il y a 32 ans…

Pour se rafraîchir la mémoire, la bande son de ce fameux Algérie – République Fédérale d’Allemagne du 16 juin 1982. Majder et Belloumi offrent ce jour-là à leur pays une victoire historique face au futur finaliste du Mondial espagnol. C’était la toute première participation de l’Algérie à une Coupe du monde de football. Hier, l’équipe algérienne a écrit une nouvelle page de son histoire en se qualifiant pour la première fois en 8ème de finale du Mondial brésilien. Lundi prochain, elle retrouvera… l’Allemagne. Et si 32 ans après, les Fennecs remettaient ça ? Plus d’info sur le parcours de l’Algérie au Mondial 1982, c’est par ici.

« Au fil d’Ariane », l’émouvante fantaisie de Robert Guédiguian

Courez voir « Au fil d’Ariane », le dernier opus de Robert Guédiguian. C’est une fantaisie généreuse et surréaliste. Le cinéaste marseillais trouve une nouvelle fois le moyen d’inventer des personnages ordinaires et extraordinaires, et de leur servir des dialogues souvent drôles et poétiques. Parfois tristes. Ses acteurs fêtiches sont de la partie, bien évidemment. Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Jacques Boudet. La bande son dont vous venez d’écouter un extrait est un hommage à la mescle qui m’est chère. Mendelsson, Rossini, Rachid Taha, et Jean Ferrat, auquel Robert Guédiguian rend un superbe hommage tout au long de cette fantaisie jubilatoire. « Au fil d’Ariane » est un émouvant cadeau offert par le cinéaste à sa muse et compagne. De la pure régalade. Et je ne parle même pas de Marseille, filmée une nouvelle fois avec tout l’amour d’un enfant pour sa ville natale.

L’interview de Robert Guédiguian à la Web Radio Zibeline, c’est ici et ça vaut le coup de s’y attarder.

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