La photomaton parlant, avec J.S. Bach

Froide et triste cette voix synthétique qui nous guide pas à pas une fois assis dans le box. Je l’ai mesclée avec l’Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach, interprétée par Glenn Gould, en imaginant qu’un jour pourquoi pas, lorsque nous irons nous faire tirer le portrait, le photomaton nous proposera d’écouter Bach, ou Chopin, ou Bob Marley, ou Pharell Williams…

Pour illustrer ce son, j’ai emprunté la photo à Valentin Gall, jeune et talentueux graphiste-illustrateur freelance.

Découvrez son blog par ici.

Dedans, dehors, le vent

Ici, Mars a donc débuté sous le vent. Dedans, dehors, partout. Je l’ai teinté de quelques accords paisibles de Takahiro Kido, musicien et compositeur japonais dont la musique m’emporte souvent vers Tokyo. Vers ce Japon que j’aime et où je languis de retourner. Une pensée amicale pour le poète Francis Royo, amoureux lui aussi de ce Japon magique.

En bonus, voici le dernier opus de Takahiro Kido, intitulé Krageneidechse et composé de 12 petites pièces subtiles et déroutantes.

Comme à l’école

Parfois, dans une gare c’est comme à l’école. On y sonne la fin de la récré. Entendu cette sonnerie hier-soir en gare de Dax, après une belle semaine de vacances avec mes enfants. Ce matin, ils ont repris le chemin du collège et de l’école. Fin de la récré…

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Chaliapine chante l’Elégie de Massenet

Cette sublime Elégie de Jules Massenet, j’avoue ne l’avoir découverte qu’hier grâce à un post de mon vieux camarade Jean-Pierre Cottet sur le réseau social qui commence par F et finit par K. L’enregistrement date de 1931. Fédor Chaliapine en est l’interprète. Les grésillements du disque vinyl confèrent à ce morceau une beauté singulière. Sa mélancolie me touche. Tout comme les paroles.

Elégie

Rêve d’un bonheur effacé

Mon coeur lassé,

T’appelle en vain dans la nuit.

Tendres serments échangés,

Soirs enivrés, Vous reposez dans l’oubli!

C’est la fin des beaux jours

Ô souvenirs de nos brèves amours

La nuit descend lentement sur nos coeurs

L’automne effeuille les fleurs

La paix du soir vient adoucir nos douleurs,

Tout nous trahit, tout nous fuit sans retour,

Tout nous trahit sans retour.

Jules Massenet ( 1842 – 1912 )

Vendredi, c’est cookies !

Ma fille Zoé est une jeune adolescente très appliquée et très organisée. Très méthodique. Hier en fin d’après-midi elle s’est lancée dans la fabrication de cookies au chocolat. Farine, sucre, cassonade, oeufs, beurre, pépites de chocolat, un bon four et en avant ! Recette réussie. Ces cookies sont jolis. Nous les dégusterons en famille ce midi.cookies

L’arrivée de l’orage sur le Chacaltaya

J’ai choisi de partager ce somptueux orage, enregistré par Félix Blume parce qu’ici en Béarn, la pluie et la grêle ont tapé sur les toits une bonne partie de la nuit et que dans mon sommeil m’est parvenu l’écho de ces sons sauvages écoutés récemment sur la page Soundcloud de Félix, preneur de sons et documentariste. Cet orage nous fait voyager loin, jusqu’en Bolivie. Fermer les yeux et s’imaginer perché au sommet du Chacaltaya, à 5.300 mètres d’altitude.

Une merveille de mer bretonne

 Souvenir tout frais de Bretagne et d’une promenade magique sur les dunes et les rochers de granit qui font face à la mer. Ici en Finistère on ne parle pas de plage mais de grève et les villages s’appellent Prospoder, Lanildut, Landunvez. Sur ce sol du bout d’Europe, j’ai longé l’Aber Ildut, l’un des trois Abers du Pays de Léon avec l’Aber Wrac’h et l’Aber Benoît. Autre découverte fascinante, le phare du Four qui marque la limite entre l’Océan Atlantique et la Manche. J’ai aussi approché les rives de Portsall, où en 1978 l’Amoco Cadiz fit naufrage un jour de tempête. Les côtes bretonnes furent polluées sur plus de 150 kilomètres.
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