La pluie ce matin sur Marseille. Beaucoup. Levé tôt et je l’entends qui tape aux volets. Envie d’un café. Envie de m’amuser aussi. Inventé un nouveau dicton. Café du matin, Chopin.
Arthur Rubinstein joue les Nocturnes de Chopin, c’est par ici
La pluie ce matin sur Marseille. Beaucoup. Levé tôt et je l’entends qui tape aux volets. Envie d’un café. Envie de m’amuser aussi. Inventé un nouveau dicton. Café du matin, Chopin.
Arthur Rubinstein joue les Nocturnes de Chopin, c’est par ici
Là où mes pas me guident aujourd’hui, il y a un jardin. Il s’étale entre quelques clôtures de bric et de broc. Je m’y pose en silence et j’écoute.
https://soundcloud.com/nobutosuda1101/between-3
Between3 est le dernier opus de Nobuto Suda, le compositeur de Kyoto auquel je rend souvent visite.
En partance pour Marseille demain pour rendre visite à mes parents, il me revient à la mémoire un souvenir d’enfant. Gare Saint-Charles. Mon père m’emmène au bout du quai voir de près la locomotive qui dans quelques minutes va s’en aller. Je serre bien fort sa main, fasciné par la machine bouillonnante. Et voilà qu’elle lance vers moi un énorme jet de vapeur accompagné d’un cri strident. Je sursaute. Mon père sourit et me dit – n’aie pas peur mon chéri ! Quelques dizaines d’années plus tard, j’aimerais tant pouvoir monter avec lui à bord de la Pacific 231 d’Arthur Honegger.
Aujourd’hui, je vous invite à vous envoler vers le le Costa Rica pour découvrir des oiseaux rares dénichés dans des parcs nationaux par Irvic D’Olivier. Le spectacle sonore est offert par Arte Radio. Déroutant et envoûtant.
Cette carte postale a été enregistrée en mars 2013 et mixée par Christophe Rault. C’est une production de l’ACSR, l’Atelier de Création Sonore Radiophonique, une structure qui oeuvre depuis Bruxelles à la sensibilisation à la création sonore radiophonique.
Jamais de ma vie je n’ai joué au rugby. Ce sport de voyous joué par des gentlemen était absent du paysage de mon enfance et de ma jeunesse marseillaises. Sauf quand arrivait le Tournoi des cinq nations. Avec mon père, nous écoutions Roger Couderc* à la télé. Oui, nous l’écoutions, malicieux, passionné et formidablement chauvin. J’adorais son accent du Lot. Bien plus tard, j’ai découvert le rugby lorsque la vie m’a conduit dans le Sud-Ouest. Je ne compte pas les reportages et portraits de joueurs réalisés pour la télé. Comment dire ? Ce sport me fascine car s’en dégage une sauvagerie qui déboule de loin, une violence maîtrisée, un goût de sang aussi. Ce sang qui coule souvent aux arcades et aux oreilles des joueurs. J’aime le rugby car la solidarité s’y exprime et s’y cultive comme une exigence absolue conjuguée à la nécessité vitale du combat. Hier après-midi, j’ai eu la chance d’entrer dans le vestiaire de l’équipe 1 de Salies-de-Béarn – elle fut championne de France de 1ère série la saison passée – juste avant son match face à l’A.S. Bayonne.
*En 1964, Roger Couderc réalisait pour l’émission Les Coulisses de l’exploit un portrait de Pierre Albaladéjo, qui prenait sa retraite internationale. Quelques années plus tard, les deux hommes commentèrent ensemble les matches de rugby à la télévision.
Dans un mois, je mettrai le cap vers la Bretagne, vers Brest précisément, pour assister et participer – à l’invitation de mon camarade Fañch de Radio Fañch – à Longueur d’Ondes, le Festival de la radio et de l’écoute. Hâte d’y être, pour échanger, partager, découvrir, élargir mon univers d’écouteur passionné. Parmi les nombreuses créations sonores qui seront présentées lors de cette 11ème édition – du 11 au 16 février – ce splendide documentaire signé Chloé Sanchez, consacré à une jeune autiste. Tout simplement bouleversant.
Radio Fañch se lit et s’écoute par ici
Aujourd’hui, nous soufflons la première bougie de ce blog. Un an de mescle et de partage. Du plaisir, des découvertes, des voyages sonores, j’espère pouvoir vous en proposer longtemps encore. Pour l’heure, voici une mescle d’anniversaire. Cousue main. Je me suis régalé à vous la préparer pour vous inviter à cheminer encore jour après jour sur mes sentiers.
Bien entendu, bienvenues sont vos propositions de sons. Vous savez où me trouver. Je suis toujours à l’affût. Les oreilles grandes ouvertes.
En descendant vers le sable depuis la large promenade de la Concha, j’ai d’abord croisé deux baigneuses qui se rhabillaient et une famille de Péruviens avec chien. Et puis j’ai aperçu la silhouette d’un homme qui semblait chercher quelque chose dans le sable, casque sur les oreilles, détecteur de métaux et petite pelle à la main. Je me suis approché et la discussion s’est engagée avec Alberto Pardo Elizalde, 45 ans.
Pour traduire cet échange avec Alberto, je n’ai pas souhaité superposer ma voix à la sienne. Mon désir est que vous puissiez – tout comme moi – apprécier toute la saveur de la langue espagnole. La traduction, la voici :
– Que cherchez-vous ?
Hier après-midi à Donostia San Sebastian, 21 degrés et mer calme. Alors, je me suis baladé sur la longue promenade qui surplombe la Concha, l’immense plage de la ville qui s’étend sur plus de 1.500 mètres. Idéal pour me lancer – avec mon tout nouvel enregistreur – dans un petit set de fieldrecording, comme le dirait mon camarade documentariste et ingénieur du son Félix Blume* J’y ai frôlé une marchande de bonbons radiophile, des promeneurs bavards, un cycliste et de jeunes parents à poussette. Episode 1.
*Le 15 décembre dernier, Félix Blume nous emmenait au Vénézuela, au Mali et en Terre de feu. A réécouter ici