La machine à trancher le pain

Chez Jeannette, une machine à trancher le pain a relégué le couteau au musée depuis quelques années.

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Jeannette est la patronne de l’Hôtel de la Haute-Provence à Mallemoisson. Entourée de ses enfants, Marie-Luce au service et Régis en cuisine, elle perpétue une tradition familiale qui date de trois générations. L’adresse vaut le détour. Chez Jeannette, la cuisine est familiale, toujours goûteuse et l’ambiance très conviviale. 

U2 me manque

Sur la route qui me redescendait vers la vallée hier-soir, après une belle Soupe aux livres*** Je reviendrai très prochainement sur ces veillées littéraires et musicales inventées par Jean Darot des Editions Parole ***, je surfais tranquille sur la bande FM lorsque je suis tombé sur une intro que j’ai toute suite reconnue : Acrobat, de l’album culte de U2 Achtung Baby. J’ai monté le son et j’ai retrouvé un plaisir auquel je n’avais plus goûté depuis un bon moment. Bono, The Edge et leurs collègues de Dublin perchés tout là-haut sur leur nuage de rockers funambules

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U2 me manque. Plus d’album studio depuis  » No Line on the Horizon  » en 2009, ça commence à faire long… Il paraît que le groupe nord-irlandais sortirait un nouvel album en septembre.C’est ce qu’aurait confié Larry Mullen Jr. à une radio irlandaise du groupe RTÉ. Le titre : « 10 Reasons to Exist’’.

Tout sur U2 en français, c’est sur U2 France.

Acrobat (extrait)
« Don’t believe what you hear
Don’t believe what you see
If you just close your eyes
You can feel the enemy

When I first met you girl
You had fire in your soul
What happened your face
Of melting in snow ?
Now it looks like this!

And you can swallow
Or you can spit
You can throw it up
Or choke on it
And you can dream
So dream out loud
You know that your time is coming ’round
… don’t let the bastards grind you down.. »

Traduction
« Ne crois pas ce que tu entends
Ne crois pas ce que tu vois
Si tu fermes juste les yeux
Tu peux sentir l’ennemi

La première fois que je t’ai rencontrée
Ton âme était enflammée
Ton visage aurait-il fondu comme de la neige ?
Ca y ressemble désormais

Et tu peux avaler ou tu peux cracher
Tu peux le vomir ou t’étouffer avec
Et tu peux rêver
Alors rêve tout haut
Tu sais que ton heure arrive
Ne laisse pas ces salauds t’écraser… »

L’artiste tatoueur

Chez Sacha l’artiste tatoueur, les dermographes vrombissent comme des moustiques métalliques. La salle d’attente est souvent pleine. Des jeunes, beaucoup. Des hommes un peu paumés. Et quelques demoiselles aussi. Le Tatoo est à la mode, même si ça fait saigner – beaucoup – et ça fait mal – un peu.

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Les 22, 23 et 24 mars aura lieu le Mondial du Tatouage à Paris.

Le site de Sacha Tattoo.

Le site d’Inked Magazine.

L’histoire du tatouage sur le site de Kustom Tattoo.

Des réponses à vos questions sur le tatouage.

Scott Versago, le tatoueur américain qui fait des miracles.

Le ruisseau

C’est un ruisseau près de chez moi, qui parle de fonte des neiges. Il déboule dans un petit vallon encore pris de givre et de froidure. Ce ruisseau se fait entendre et nous sentons que le redoux est là. Enfin presque là. Dans la campagne de Haute Provence encore teintée de blanc, la lumière se fait un peu plus vive chaque jour et annonce timidement que dans un mois, le printemps aura sonné à notre porte. D’ici là, les oiseaux effarés auront pris des forces, heureux comme tout de saluer l’envol du vilain hiver…

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Le Ruisseau

Beaucoup d’eau a passé sous le pont
et aussi énormément de sang
Mais aux pieds de l’amour
coule un grand ruisseau blanc
Et dans les jardins de la lune
où tous les jours c’est ta fête
ce ruisseau chante en dormant
Et cette lune c’est ma tête
où tourne un grand soleil bleu
Et ce soleil c’est tes yeux

Jacques Prévert ( 1900 – 1977 )

Le givre et Arthur Rimbaud

Moins six degrés dehors. La voiture est couverte de givre. Alors, il faut gratter, gratter encore, quitte à voir ses doigts au fil des minutes se charger de poudre blanche et glacée, en se disant qu’on ferait peut-être mieux de marcher à pied ou de grimper dans un petit wagon rose…

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Bonus du jour, « Rêvé pour l’hiver », le poème d’Arthur Rimbaud, lu par Alexandre Khazal, du site Litterature audio.com

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Trucs et astuces pour faire face aux désagréments de l’hiver, proposés par  consoGlobe, le site dédié à la consommation durable.

 

 

 

Mon fils, sa flûte et Ludwig van

Mon fils Marius aime jouer de la flûte. A l’école, il apprend des morceaux qu’il révise consciencieusement à la maison. Il s’applique et parfois il s’énerve aussi un peu. J’avoue que ça me plaît beaucoup de le voir ainsi se concentrer pour m’offrir par exemple l’Hymne à la joie du grand Ludwig van Beethoven

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Lorsque Marius sera un peu plus grand, je lui raconterai que Ludwig van Beethoven ( 1770 – 1827 ) composa l’Hymne à la joie sur le poème l’Ode à la joie écrit par Friedrich von Schiller en 1785. Je lui dirai aussi que ce morceau est surtout connu comme final de sa 9ème Symphonie et qu’il a été interprété de plusieurs façons : grand orchestre ou formation de musique de chambre

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Je réciterai aussi à mon fils deux vers du poème de Schiller, qui résument à eux seuls l’idéal de paix du poète allemand  :

« … Alle Menschen werden Brüder
Tous les hommes deviennent frères
Wo dein sanfter Flügel weilt
Là où tes douces ailes reposent… »
Ces ailes sont celles de la joie, célébrée par Schiller dans ce poème qui exalte l’unité et la fraternité humaine.

Ludwig van Beethoven sur France Musique

Les caissières sans nom

Avez-vous déjà remarqué l’environnement sonore dans lequel travaillent les caissières des supermarchés, ces femmes que l’on n’ose plus appeler par leur nom ? Hôtesses de caisse, c’est comme ça qu’il faut dire maintenant…

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Des milliers d’articles passés chaque jour au lecteur de code barre, des milliers de « bip » quotidiens, des milliers de sourires et souvent ni bonjour ni merci de la part des clients. Sans compter la pression liée à la menace pour l’emploi que représentent les erreurs de caisse, ainsi que l’accélération progressive du rythme de travail. Tout ça pour pas même le Smic puisque la majorité des contrats de travail ne dépasse pas 20 ou 25 heures par semaine.
L’Institut national de recherche et de sécurité a enquêté en 1996 sur les caissières d’hyper.
Le site de la centrale d’emploi 100% distribution
Les syndicats CGT, CFDT et FO ont des branches commerce.

 

L’OM, ma mère et moi

Oui je l’avoue, j’aime l’Olympique de Marseille, LE club de ma ville. Ce sentiment, comment échapper aux banalités pour le décrire ? Allez, je me lance. J’aime l’OM d’abord parce que ma maman y joua dans sa jeunesse. Oui, ma mère fut Olympienne !

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Ce club qui est le premier de France à avoir remporté la Coupe d’Europe des clubs champions – cela fera 20 ans le 26 mai prochain – je l’aime aussi parce qu’il me fait souvent faire le yoyOM, comme hier en fin d’après-midi devant OM – VA sur Canal+. J’ai d’abord été frustré par la faiblesse du jeu proposé, la frilosité, le manque de créativité, le piètre spectacle offert. Droit au but, la devise, escapée je ne sais où. J’ai râlé devant mon poste, j’ai marronné. Et puis soudain en toute fin de match, la petite étincelle qui change tout. Le sourire revient et prend le pas sur la frustration. Rod Fanni s’arrache pour donner la victoire à l’OM et j’applaudis comme un fada. Soulagé. Heureux comme tout.

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C’est ça l’OM. Décourageant et enthousiasmant. Horripilant et magnifique. Mesquinous et grandiose. Affligeant et bluffant. Plein de contradictions. A l’image de Marseille. Tout simplement vivant. A échelle humaine.

Il me faut aussi confesser la honte que je ressens souvent en écoutant ces chants minables monter des virages du Stade Vélodrome

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Lorsque je suis au stade, j’avoue que ce spectacle-là m’afflige, quand bien même les plus idiots des supporters du PSG entonnent eux aussi des chants « anti marseillais ». Dimanche-prochain, je serai bien évidemment à fond derrière l’OM qui monte à Paris défier le PSG. J’espère une victoire bien sûr. Mais j’attends surtout que les joueurs se souviennent de ce que disait ma mère, la volleyeuse olympienne : pour elle comme pour ses copines au maillot blanc, « c’était d’abord jouer » qui comptait.

Je vous recommande le très connaisseur site SoFoot. On y parle football d’une façon décalée, avec humour et finesse, ce qui me plaît beaucoup.

Soudain, Léonard de Vinci

Se promener en pleine campagne, entre chien et loup, et être soudain attiré par un bourdonnement lointain provenant d’un tout petit point lumineux. Un tchop tchop crescendo dans le ciel couleur couchant

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L’hélicoptère ! C’est à bord d’un hélico que je fis mon baptême de l’air. Mon parrain secouriste en haute-montagne le pilotait. Cet engin m’évoque aussi ce croquis du génial Léonard de Vinci – dessiné en 1486 – déniché sur ce site
Hélico de Vinci

La Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette à Paris propose jusqu’au 18 août prochain une exposition consacrée à « l’ingénieur, ses rêves et ses inventions ». Paul Cornu réalisa le premier vol libre d’hélicoptère le 13 novembre 1907, selon Wikipédia.

Une seconde naissance

En rentrant chez moi hier en fin d’après-midi, j’ai allumé mon autoradio et j’ai pris en route une émission sur France Culture qui m’a renversé. Voici ce que j’ai entendu

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Cet extrait provient d’un remarquable documentaire proposé par l’émission « Sur les docks ».

Pierre Foldes est chirurgien à Saint-Germain-en-Laye. Il répare les ravages causés par l’excision. Les femmes qui témoignent parlent de véritable renaissance. Depuis dix ans, elles sont 4.000 à avoir été ainsi « réparées ».
Dans le monde, entre 100 et 140 millions de femmes  ont subi des mutilations sexuelles, selon l’Institut National des Etudes Démographiques (INED). En France, l’excision est un crime jugé en cour d’assises. Un projet de loi sur l’excision est prévu pour la fin février.