Juste avant de monter à la sieste, mes deux petits-fils se sont lancés dans une partie de foot sur le canapé du salon. Doigts shooteurs équipés d’embouts. Un vert, un bleu. Petit ballon confectionné avec la cire d’un Babybel. Un vrai match sur un vrai terrain de jeu. En plus, il y a eu plein de buts et l’arbitre fut impartial. Of course.
Sons de chaque jour
Catégorie pour les articles de l’ancien site « Sons de chaque jour »
L’Auzon s’écoule juste là
De Flassan à Bédarrides dans le Vaucluse, l’Auzon s’étire paisible sur à peine un peu plus de 35 kilomètres jusqu’à la Sorgue, qui elle-même s’en va rejoindre le Rhône. Son nom signifie rivière des Aulnes. M’y suis promené l’autre jour avec Chantal aux côtés de nos amis de Mazan. Reviendrons sans doute cet automne nous reposer auprès de ce cours d’eau charmant comme tout.
Bal musette sur le Vieux-Port
Était-ce un fantôme ?
Le chariot et l’avion de 5 heures
Réveillé en sursaut. Ai cru que l’orage était là. Dans la rue. Ce n’était qu’un chariot métallique tiré par le livreur de journaux je crois. L’avion de 5 heures est passé tout là-haut au-dessus des toits. L’orage, lui, ne saurait tarder.
Sous le kiosque à musique de Salies-de-Béarn, des châteaux en Espagne
Châteaux en Espagne* est l’une des séquences offertes hier-soir sous le kiosque à musique du Jardin public par l’Harmonie municipale de Salies-de-Béarn. Un agréable concert en plein air, à la fraîche, dans un cadre empreint de quiétude où trônent les fameux Thermes salisiens. Le programme des animations et fêtes salisiennes à venir, c’est par ici
* À l’attention de celles et ceux qui désirent tordre le cou à l’expression construire des châteaux en Espagne, ce lien utile.
Le temps des cigales
Il paraît que le chant des cigales en énerve plus d’un. Soit. J’avoue que ce chant, moi, il me berce depuis l’enfance. Et il me plaît. Il me manque même lorsque je passe un peu trop de temps loin de mon sud natal. Ma grand-mère provençale me désignait les troncs où l’insecte se laissait aller à sa musique. Cette musique s’accorde avec les plaisirs multiples de l’été. Les grasse-matinées, les petits-déjeuners en terrasse, les promenades dans la pinède, le bain dans les calanques, les siestes après le rosé, les soirées prolongées jusqu’après le crépuscule. Vive le temps des cigales !
Concert improvisé au soleil couchant
Comme tant et tant d’autres Marseillais, ils sont venus passer la fin de journée sur les pelouses des plages du Prado et n’ont pas oublié leurs instruments. Marc à la contrebasse, Bruno au xylophone et Pascal au djembé ont joué face à la mer. Quelques copains les accompagnaient. Tandis que les derniers baigneurs profitaient de la tiédeur du soir, ils sont restés à partager musique et vin rosé bien après la disparition du soleil derrière les îles du Frioul.
Marius fait le pitre
Peut pas s’empêcher parfois de produire des onomatopées, mon fils. Ça ne m’amuse pas tout le temps, mais bon, là, ça m’a fait sourire. Il aime bien faire le pitre, Marius. J’aimerais bien qu’un jour il s’essaie au théâtre. Je crois qu’il en a les dispositions. Mais bon, le choix lui appartient et lui appartiendra.
À Avignon, Laure Bruno joue « Andoni et Léa »
C’était hier après-midi au Bar Culturel de l’Angle, à Avignon. Laure Bruno dans le rôle de Léa, fille d’Andoni, héros de la Guerre d’Espagne. Émouvante et sensible interprétation du personnage, tiraillée entre son amour pour son père et la détestation de celui qui l’ignore et ne pense qu’à lui et à construction de ses avions. Extrait de l’une des scènes du spectacle que Base Art Compagnie donne jusqu’à dimanche prochain 27 juillet dans le OFF du Festival d’Avignon, à partir de trois des treize nouvelles de mon recueil Marseille rouge sangs publié aux Éditions Parole : Du miel au bout des doigts, L’affaire de ma vie et donc Andoni et Léa. Y ai assisté avec mes enfants. Reviendrai samedi aux côtés de ma compagne, si heureux de voir l’existence de ces personnages prolongée sur scène. Laure Bruno, Paul Bruno et Frédéric Chiron leur donnent vie et les installent dans une dimension qui me touche, me séduit et me plait beaucoup. Je reçois leur spectacle comme un immense cadeau. Remerciements à eux ainsi qu’a Dominique Lhotte, la patronne du Bar culturel de l’Angle, investie depuis des années dans le OFF du Festival.
Paul Bruno joue Oscar, pianiste de jazz dans Du miel au bout des doigts
Frédéric Chiron dans le rôle de Pierrot, journaliste licencié et reconverti en nettoyeur de pierre tombales dans L’affaire de ma vie