꧁ Sons de chaque jour꧂

  • Un air de Farigoule sur le Vieux-Port

    Vieux-Port frigorifié. Glacé de mistral et sale comme lorsque voltigent au vent mauvais les poubelles abandonnées. Marseille au cœur de l’hiver. Solitudes dans la multitude. Elles avancent et se croisent et s’ignorent. Et soudain, le sourire des musiciens de Farigoule. Repartir vers l’autre bout de la ville le cœur un peu plus léger. Aller saluer Planier. Rêver d’île chaude. Désirer s’y lover…

  • T’imagines pas l’imagination de Cécile Benoist

    Il m’a bien amusé ce texte déniché sur Littérature sauvage, l’atelier-web de Cécile Benoist. Oui, il m’a fait rire. Et pas seulement la chute en forme de question. En quatorze lignes, surgit d’ Imagineur #23  l’embrouillamini * de tourments qui s’invitent parfois au détour d’un petit matin d’écriture lorsque l’écran reste tout blanc. Élaguer. Épurer. Ôter. Simplifier. Faut-il ? Nécessaire par souci de clarté, oui, mais. Mais à quoi ressembleraient nos écrits sans ces petits outils jolis qui font sens et qui donnent rythme ?  Cécile Benoist prend le parti d’en rire tout en s’interrogeant. Pour prolonger cette lecture, un crochet s’impose parmi ses Mots sauvages. Poésie et gravité au rendez-vous.

  • Un Bella Ciao pour Siriza

    Reprendre à tue tête le Bella Ciao des Marseillais de l’Académie du Chant Populaire *. Je ne suis pas Grec mais demain dimanche, je vote Siriza. Ne sais pas vous, mais je suis las de cet étau qui depuis tant et tant d’années étouffe et broie à petit feu le peuple grec. Ces portraits de Grecs transformés par cinq ans de crise – publiés par Mediapart – est éloquent. Siriza, soit l’espoir de commencer sans tarder à mettre un terme aux politiques d’austérité en vigueur en Grèce depuis 2010. De retrouver peu à peu le sourire. De redonner à ceux que l’on a tant et tant brimés, écrasés, niés, exploités.

    * Alain Aubin est le fondateur de l’Académie du Chant Populaire.