Je désire redonner vie sur cette page à sonsdechaquejour.com mon blog mis en jachère depuis un bon bout de temps. Désir de partager ici quelques-uns de mes billets sonores des jours d’avant.
*Les vrais bourricots, c’est nous !
En attendant le bus, deux turfistes désenchantés. À Marseille, il n’est pas rare que s’engagent de telles conversations hautes en décibels et riches en couleurs. La rue se transforme souvent en scène de théâtre ou plateau de cinéma.
*Pas de répit pour l’Abeille Bourbon (billet du 17 février 2014)
17 heures 45 hier sur le port de Brest, l’Abeille Bourbon appareille pour Ouessant suite à une alerte météo. 12 hommes de la marine marchande travaillent à bord de ce remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage, surnommé Le Saint-Bernard des mers. 150 bateaux passent chaque jour sur le rail d’Ouessant, sa zone d’intervention. Plus d’infos sur l’Abeille Bourbon, c’est par ici et par là.
* L’oiseau du petit matin
Quatre heures du matin. Il ne pleut pas encore. Un oiseau en profite pour chanter. Là, juste de l’autre côté du Saleys qui coule au pied de la maison.
*Temps calme sur Sormiou
Sormiou. La calanque de Marseille la plus proche de la ville et la plus fréquentée à la belle saison. Très peu de monde hier. Avec Chantal nous en avons profité pour balader. D’abord une montée au pourcentage de folie et puis un col d’où nous avons plongé vers cette merveille de calanque, encadrée par deux crêtes de roche blanche. Tout en bas, des cabanons aux noms charmants, Loustalet, Mon repos ou Vendraï maï. Une plage de sable blanc et un sentier caillouteux qui part dans la pinède jusqu’au pied de la montagne et d’où Sormiou offre un autre profil.
Plus d’infos sur Sormiou, c’est par ici.
*Marie aux oiseaux
Chez Marie, il y a un jardinet dehors, un buffet avec de jolis verres dedans, des photos d’enfants aux murs et puis une voix malicieuse empreinte de bonne humeur. Marie est une dame béarnaise qui ne se séparerait pas de sa pendule pour tout l’or du monde.
*Ciao, Cavanna !
Encore un géant qui s’en va… François Cavanna est parti accrocher ses bacchantes là-haut, aux côtés du micro de Jean-Louis Foulquier et des poésies de Stéphane Hessel. Fils d’immigré italien, père de Hara Kiri et de Charlie Hebdo, dessinateur, écrivain, auteur notamment de la trilogie Les Ritals, Les Russkoffs et Bête et Mêchant, François Cavanna était aussi une voix. Reconnaissable en une fraction de seconde comme toutes les grandes voix. Écoutez-le se raconter à Jacques Chancel dans l’émission Radioscopie du 30 avril 1975 sur France Inter. Extrait
L’hommage de François Forcadell sur son blog Iconovox dédié à l’image dessinée dans l’actualité.
*Marius et Jeannette à la maison
Pour une fois hier-soir, j’ai fait une infidélité à la radio. Regardé Marius et Jeannette sur LCP. Oui, la chaîne parlementaire que je ne regarde jamais – les autres chaînes guère plus – car la radio filmée, les talk shows comme ils disent, ça n’est vraiment pas ma tasse de thé. Mais hier-soir, Robert Guédiguian s’invitait à la maison. Alors, je n’ai pas résisté au charme poétique de son Marius et Jeannette, véritable conte populaire qui réenchante le monde et que le cinéaste a dédié aux « milliers d’ouvriers anonymes » qui reposent en paix au cimetière de l’Estaque. Extrait sonore teinté d’opéra et d’humour.
Le cinéma de Robert Guédiguian invité de La Grande Table sur France Culture en octobre dernier.
*Izzo, Marseille, la lumière et la mer (billet du 26 janvier 2014)
Il y a 14 ans jour pour jour, le 26 janvier 2000, Jean-Claude Izzo disparaissait. Il avait 54 ans. Je pense souvent à lui. Lorsque je retourne à Marseille. Lorsque je suis loin de ma ville natale aussi. Je n’ai pas oublié qu’il m’encouragea à continuer à écrire, lors d’une brève rencontre en 1997 avant une émission de télévision. Je garde bien présente l’émotion que me procura la lecture de ses livres. Notamment Les marins perdus et Le soleil des mourants. Ce matin, j’ai ressorti de ma bibliothèque un petit livre Librio que m’offrit ma fille aînée Noémie en juin 1999 : Méditerranées, une anthologie présentée par Michel Le Bris et Jean-Claude Izzo et proposée à l’occasion du Festival Etonnants voyageurs 1998. 13 auteurs s’y côtoient. Entre autres Amin Maalouf, Malika Mokeddem, Erri de Luca et Jean-Claude Izzo. Marseille, la lumière et la mer est le titre de son texte. En voici un extrait, lu pour vous et accompagné du jazz mélancolique de Thelonius Monk qu’Izzo aimait tant.
Vous aurez reconnu This is my story, this is my song du génial pianiste américain.
Jean-Claude Izzo (1945-2000), Marseille au noir, c’est le titre de l’émission que France Culture consacra à l’auteur marseillais en Novembre 2007.
Le site officiel de Jean-Claude Izzo, c’est par ici.
*Le Béarn trempé, le Saleys déchaîné
J’ai quitté Marseille et son mistral pour retrouver le Béarn et sa pluie qui tombe sans discontinuer depuis plus de 24 heures. Voici le bonjour sonore que m’a adressé le Saleys lorsque j’ai ouvert l’une des portes-fenêtres de la maison, il y a cinq minutes.
A priori, le Saleys ne devrait pas sortir de son lit, contrairement à d’autres rivières béarnaises. Le Béarn va rester en vigilance orange jusqu’à 16 heures.
*Caresser les pins
Avant le lever du jour, avant que le mistral forcisse, nous sommes retournés caresser les arbres. Nous les avions embrassés hier en promenant dans les collines de Marseilleveyre.
Communiquer avec les arbres, c’est aussi par ici.
*Piquer une tête à Sugiton (billet du 23 janvier 2014)
Il y avait bien longtemps que je n’étais pas descendu à Sugiton, l’une des merveilles de calanques de Marseille. Soleil parfait ce mercredi. Idéal pour se lancer vers la balade. Pas grand monde jusqu’au col d’où descend le sentier pentu qui mène à la mer. Le temps de bader quelques grimpeurs en pleine action sur les parois qui surplombent le chemin et nous voilà à portée de calanque. D’abord longer les rochers où vient taper la mer. S’y faufiler cahin caha. Et finir notre périple sur les galets de Sugiton. Là où il fait si bon se baigner tout nu.
Vous me croirez ou pas. Je n’ai pas résisté à piquer une tête dans cette mer très très frisquette. Mon premier bain de l’année. Un 22 janvier…
*Écouter le mistral
Promener dans le Massif de Marseilleveyre. À ses pieds j’ai passé mes sept années de secondaire au lycée qui porte son nom. Hier avec ma compagne, je suis monté où je n’avais jamais mis les pieds. Tout là-haut. Jusqu’au Col de la Selle d’où l’on aperçoit la rade de Marseille et la mer côté calanques. Avec l’Île Maïre qui s’allonge au large de Cap Croisette. Émerveillés, nous avons écouté le mistral secouer les roches et les pins.
*Au marché de la mescle
Au coeur de Marseille, il est un lieu que je ne me lasse jamais d’arpenter : le marché de Noailles. Vous le trouverez en remontant Canebière, en bifurcant à droite – une fois dépassé le cours Lieutaud – vers la place du Marché des Capucins. J’aime cet endroit d’où fusent nombre de langues du monde. Il me rappelle que mes ancêtres arrivèrent d’ailleurs, comme tant d’autres Marseillais. J’aime respirer cette ambiance populaire qui forme la chair de ma ville, ce que n’oublient pas les artistes de Moussu T e lei Jovents. Tendez l’oreille, ils vont vous parler.
*Remets le son !
Une promenade vers Morgiou hier après-midi. Le ciel menace. La pluie n’est pas loin mais tant pis. Avec ma compagne, nous partons vers la calanque. En longeant la prison des Baumettes, qualifiée d’endroit répugnant par le Conseil de l’Europe, nous découvrons des grues qui dépassent des murs d’enceinte d’où s’échappent des cris sourds. Alors, nous contournons la bâtisse et montons dans la colline par un sentier caillouteux. Jusqu’en haut, un chemin de frises. Tout en bas, un chantier et au fond, les bâtiments d’où montent les voix des prisonniers.
Les Baumettes, ce sont des « oubliettes ». Lu dans Le Monde, par ici.
*Une nuit de pluie et de vent
Marseille. Nuit agitée. Trois heures du matin. La pluie qui s’abat sur la fenêtre du toit me sort du sommeil.
A Marseille la pluie* ne tombe jamais sans discontinuer. Cette nuit, le vent a pris le relais.
Je me suis rendormi sans difficulté après cet épisode sonore évocateur du Feng Shui, cet art de vivre chinois qui associe les énergies issues du vent – 風 feng – et de l’eau – 水 shuĭ – . Plus d’infos sur le Feng Shui par ici
*Précision utile, en chinois la pluie s’écrit 雨 et se prononce Yŭ 。
*Café du matin, Chopin
La pluie ce matin sur Marseille. Beaucoup. Levé tôt et je l’entends qui tape aux volets. Envie d’un café. Envie de m’amuser aussi. Inventé un nouveau dicton. Café du matin, Chopin.
Arthur Rubinstein joue les Nocturnes de Chopin, c’est par ici
*Dans la loco avec mon père
En partance pour Marseille demain pour rendre visite à mes parents, il me revient à la mémoire un souvenir d’enfant. Gare Saint-Charles. Mon père m’emmène au bout du quai voir de près la locomotive qui dans quelques minutes va s’en aller. Je serre bien fort sa main, fasciné par la machine bouillonnante. Et voilà qu’elle lance vers moi un énorme jet de vapeur accompagné d’un cri strident. Je sursaute. Mon père sourit et me dit – n’aie pas peur mon chéri ! Quelques dizaines d’années plus tard, j’aimerais tant pouvoir monter avec lui à bord de la Pacific 231 d’Arthur Honegger.
*Le ruisseau des Sauvasses
*Dans le vestiaire de rugby avant match
Jamais de ma vie je n’ai joué au rugby. Ce sport de voyous joué par des gentlemen était absent du paysage de mon enfance et de ma jeunesse marseillaises. Sauf quand arrivait le Tournoi des cinq nations. Avec mon père, nous écoutions Roger Couderc* à la télé. Oui, nous l’écoutions, malicieux, passionné et formidablement chauvin. J’adorais son accent du Lot. Bien plus tard, j’ai découvert le rugby lorsque la vie m’a conduit dans le Sud-Ouest. Je ne compte pas les reportages et portraits de joueurs réalisés pour la télé. Comment dire ? Ce sport me fascine car s’en dégage une sauvagerie qui déboule de loin, une violence maîtrisée, un goût de sang aussi. Ce sang qui coule souvent aux arcades et aux oreilles des joueurs. J’aime le rugby car la solidarité s’y exprime et s’y cultive comme une exigence absolue conjuguée à la nécessité vitale du combat. Hier après-midi, j’ai eu la chance d’entrer dans le vestiaire de l’équipe 1 de Salies-de-Béarn – elle fut championne de France de 1ère série la saison passée – juste avant son match face à l’A.S. Bayonne.
*En 1964, Roger Couderc réalisait pour l’émission Les Coulisses de l’exploit un portrait de Pierre Albaladéjo, qui prenait sa retraite internationale. Quelques années plus tard, les deux hommes commentèrent ensemble les matches de rugby à la télévision.
*Une mescle d’anniversaire (billet du 11 janvier 2014)
Aujourd’hui, nous soufflons la première bougie de ce blog. Un an de mescle et de partage. Du plaisir, des découvertes, des voyages sonores, j’espère pouvoir vous en proposer longtemps encore. Pour l’heure, voici une mescle d’anniversaire. Cousue main. Je me suis régalé à vous la préparer pour vous inviter à cheminer encore jour après jour sur mes sentiers.
Bien entendu, bienvenues sont vos propositions de sons. Vous savez où me trouver. Je suis toujours à l’affût. Les oreilles grandes ouvertes.
*Un paseo por la Concha
Hier après-midi à Donostia San Sebastian, 21 degrés et mer calme. Alors, je me suis baladé sur la longue promenade qui surplombe la Concha, l’immense plage de la ville qui s’étend sur plus de 1.500 mètres. Idéal pour me lancer – avec mon tout nouvel enregistreur – dans un petit set de fieldrecording, comme le dirait mon camarade documentariste et ingénieur du son Félix Blume* J’y ai frôlé une marchande de bonbons radiophile, des promeneurs bavards, un cycliste et de jeunes parents à poussette. Episode 1.
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*Le 15 décembre dernier, Félix Blume nous emmenait au Vénézuela, au Mali et en Terre de feu. A réécouter ici
*Des cris et des mots d’oiseaux
Albatros à sourcils noirs, de quel rivage ramènes-tu ce fard sombre ? Encre de Chine ? Khool du Maghreb ? A quel bal es-tu invité ? Que connais-tu des yeux clairs des enfants et des visages sans regard qui peuplent nos villes ?
Pélican blanc, combien de grenouilles t’es-tu offertes pour ainsi imiter leur chant ? Et ces chiens qui aboient depuis ton noble jabot, t’ont-ils déjà raconté les chasses à courre et les traques brutales ?
Le site Oiseaux.net se consulte ici
*Le manège et Clément
Il est parfois des moments où surgissent de surprenants contrastes sonores. A chaque fois, la cohabitation de ces sons me titille l’oreille. Exemple hier, ce que j’ai entendu auprès du manège où mon petit-fils Clément, 3 ans et demi, s’était installé pour quelques tours, tandis que nous patientions sous une pluie battante…
*Marius récite Victor Hugo
Marius, 10 ans, a appris en classe l’un des poèmes les plus poignants que je connaisse, Demain dès l’aube, de Victor Hugo. Il me l’a récité avec fierté. D’abord en accélérant quelque peu. Ensuite en laissant ses yeux se promener dans la pièce et suivre le rythme des vers, en essayant de vivre le texte. Je trouve que c’est réussi et j’aime que la poésie continue de trouver sa place à l’école.
*Surpris par une grêle fine
A peine montés dans la voiture hier-matin, mes enfants et moi sommes tombés nez à nez avec un orage de grêle fine. Essuie-glaces à fond, nous avons tenté de nous faufiler entre les grêlons…
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C’est l’histoire de Japonais poètes et ingénieux. En pleine forêt, sur la pente d’une colline, ils ont construit un xylophone. A son sommet, ils ont posé une boule de bois et puis ils l’ont lâchée. Musique !
*Yassine, de l’ombre au poste de radio (billet du 22 décembre 2013)
J’ai rencontré Yassine d’abord sur Twitter et puis à Marseille lors de la journée spéciale que France Culture a organisée vendredi, à l’occasion des Villes en campagne. Yassine Bouzar est l’un des hommes de l’ombre de la radio. Assistant de réalisation dédié aux journaux des Matins. Derrière la vitre, il est l’un des acteurs indispensables à la diffusion. Aussi incontournable que discret. Aussi humble que généreux et chaleureux. Nous avons conversé pendant un bon moment autour d’une bière et il m’a raconté notamment sa passion pour Alger, sa ville natale et pour le documentaire radio.
Ce documentaire – réalisé par Rafik Zenine – a donc été diffusé sur France Culture en juin 2011 dans l’émission « Sur les docs ». En voici un extrait.
*Ode jubilatoire à Marseille
*Ils ont dormi dans la rue
Bordeaux hier-matin. Quartier de la Gare Saint-Jean. Hervé, Johann et Fred sont assis à même le trottoir. Côte à côte, entourés de leurs chiens. Il fait froid. Ils fument. Ils grelottent. Ils ont tous trois dormi dans la rue.
Pour prolonger cette interview, je vous recommande le site Tweet2Rue, qui donne la parole à cinq personnes sans domicile fixe via Twitter.
*Foulquier s’est envolé
Les mots ne viennent pas ce matin. Jean-Louis Foulquier s’en est allé. Il fut longtemps compagnon de mes soirées à la radio. Pollen, sur France Inter, il en était le papa, le timonier, le chef d’orchestre à la voix chaude et grave. Pollen et cet indicatif à vous tirer les larmes. A les laisser couler pour l’accompagner vers l’éternité.
*Bercé par le Saleys
*Célia la voix du marché des Capucins
*Isabelle la boulangère (billet du 25 novembre 2013)
*Chez le coiffeur algérien
*Maman cherche et trouve (billet du 16 novembre 2013)
Ma Maman est joyeuse. Rêveuse. Imaginative. Détendue et calme malgré ses tourments de santé. Heureuse comme moi de partager la douceur d’une matinée avec vue sur la rade. Ma Maman est une merveilleuse dame qui a gardé son âme d’enfant.
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Grand Corps Malade, Maman ? Il suffit de demander. Pères et Mères. Parce que Papa, bien sûr, n’est pas bien loin.
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Le site de Grand Corps Malade
*Chopin pleure Pleyel
*Voler avec les oiseaux
*Jean-Marc Montera célèbre les poétesses de la Beat Generation
*La Chanson de Craonne (billet du 1er novembre 2013)
Aujourd’hui 1er novembre, mes pensées vont aux millions de morts de la Première Guerre Mondiale et notamment à tous ceux qui furent fusillés parce qu’ils refusèrent un jour de continuer à obéir. Entre 1915 et 1917 – après l’offensive du Chemin des Dames, commandée par le général Nivelle – des soldats français et notamment les mutins, entonnaient la Chanson de Craonne. Ecrite par un inconnu, elle a vite fait le tour de toute les tranchées. Sa diffusion a été interdite en France jusqu’en 1974.
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En 2011 sur France Inter, Daniel Mermet consacra une série d’émissions « Là-bas si j’y suis » aux mutins de 14-18.
*Au Festiventu de Calvi (billet du 25 octobre 2013)
*Les oies
*L’océan à Seignosse
*À bicyclette
*Arthur Rimbaud (billet du 20 octobre 2013)
Arthur Rimbaud naquit le 20 octobre 1854 à Charleville-Mézières. Je lui dois mon amour pour la poésie. Je me souviens même que jeune adolescent, je rêvais de devenir Arthur Rimbaud. Pour fêter son 159ème anniversaire, j’ai choisi la voix du regretté Stéphane Hessel. Passionné lui aussi de poésie, l’auteur de « Indignez-vous ! » nous embarque à bord du Bateau ivre du poète.
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Cette lecture est extraite de l’album Une voix pour la poésie, un CD de poèmes dits par Stéphane Hessel et mis en musique par Laurent Audemard, publié par Indigènes Editions.
Je vous recommande de vous le procurer. Stéphane Hessel y lit aussi Apollinaire, Baudelaire, Villon ou Hölderlin, entre autres. C’est une merveille de disque.
Le Bateau Ivre lu par Philippe Léotard sur Youtube
Arthur Rimbaud sur poetes.com
Arthur Rimbaud sur Wikipedia
Sur France Culture, Henri Guillemin raconte Verlaine et Rimbaud
*Soudain, un train
Félix Blume est un chasseur de sons. Adepte du field-recording, enregistrement de terrain, hors les cloisons d’un plateau ou d’un studio. Ingénieux ingénieur du son, ce jeune homme. Grand voyageur, forcément. Un jour, en Californie, il a croisé le passage d’un train. Accompagnons-le au bord du ballast.
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Félix Blume expose sa palette sur le Web
*Respirez, c’est Phaune Radio !
*Dans le phare de Biarritz (billet du 13 octobre 2013)
*Automne bilingue
*Aiguiser
*Le massage sonore
*Lofti, pianiste de gare
Lofti est un jeune voyageur en transit croisé en gare de Bordeaux, plongé sur les touches du piano installé dans le grand hall entre deux kiosques à journaux. Mériterait d’être un peu réaccordé ce piano. Lofti, lui, mériterait vraiment de poursuivre l’étude de cet instrument, tant il nous a séduit avec son jeu, en dépit de quelques petites fausses notes produites par le piano… Extrait
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Vous aurez reconnu Bach et ses Variations Goldberg, ainsi que Mozart et sa Marche Turque, extraite de la sonate n°11 K331 en la majeur.
*Le Festival Nomades
*Hospitalité
*Coudre la musique
*Accueillir l’automne (billet du 22 septembre 2013)
*Se limer les ongles
Je sais pas vous, mais je déteste avoir les ongles longs. Vraiment, ça m’agace. Heureusement, y’a ma copine la lime.
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*Le gros du gros
On parle beaucoup rugby dans le sud-ouest. Toujours avec passion. On est connaisseur. Notamment du côté de Salies-de-Béarn où j’ai passé le week-end à l’occasion de la Fête du sel. Discussion animée à propos des équipes du Top 14 qui ont attaqué il y a peu une nouvelle saison. Extrait
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J’avoue avoir un petit faible pour le Rugby Club Toulonnais, le champion d’Europe, qui est le club de ma région. J’apprécie aussi le Biarritz Olympique et l’Aviron Bayonnais, en raison des souvenirs que m’ont laissé de nombreux reportages auprès de joueurs des deux clubs basques. J’ai aimé approcher Serge Betsen, combattant acharné. J’ai été sensible à l’intelligence et à la sensibilité de Christian Lanta, l’actuel co-entraîneur bayonnais. Je n’oublie pas non-plus David Couzinet, Abdelatif Benazzi, Titou Lamaison, Benoît August, et Lissandro Arbizu.
*La messe en béarnais
J’ai assisté à l’un des beaux moments de la Fête du sel, à Salies de Béarn : la messe célébrée en Béarnais. C’est une tradition que viennent partager de très nombreuses personnes en l’église Saint-Vincent. Extrait.
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*Shonagaï, en pensant à Kamaishi
« Lorsque nous n’avons plus de moyen d’action sur le cours des choses », écrit Rodolphe Alexis, musicien créateur passionné de sons. « Malgré nos prévisions, malgré nos précautions et quelles qu’en soient nos connaissances, nous ne pouvons plus rien. « Il en est ainsi ». Force nous est d’accepter et de faire face, dignement, à l’adversité. « Shoganaï » disent les Japonais ».Voici la pièce qu’il a réalisée, à l’occasion de la 2ème édition de la « Journée de la Création Radiophonique », en hommage aux victimes du séisme et du tsunami meurtriers du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon.
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Rodolphe Alexis est un artiste dont les travaux audio portent notamment sur la prise de son en extérieurs, la composition électroacoustique et l’écriture radiophonique.
*C’est un travail, quoi…
Dans le bus. Coup de fil à une copine à la recherche d’un boulot. Insouciance. Légèreté. Une pensée pour l’excellent livre de Florence Aubenas « Le quai de Ouistreham »
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L’adaptation radiophonique du Quai de Ouistreham sur France Culture
*Croquer du raisin
A l’approche de l’automne, Zoé et Marius, mes deux jeunes enfants, adorent croquer des grains de raisin. J’aime partager ce moment avec eux, d’autant plus précieux qu’il fait ressurgir de ma mémoire le souvenir des cerises que Noémie, ma fille aînée, transformait en boucles d’oreilles lorsqu’elle était enfant.
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*Sur les rochers de mon enfance
Je suis retourné sur les rochers de mon enfance, à Marseille. A deux pas du Pont de la Fausse Monnaie, là où j’appris à nager. En dessous du Petit Nice Passédat, LE restaurant. Peu de monde en cette fin août. La mer un peu frisquette mais tellement agréable. Lumière dorée et clapotis souple. Comme quand j’étais minot.
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*Oud pour la paix
*Dans la forêt
*Guetter les Train des Pignes (billet du 23 août 2013)
*Les grillons de la pleine lune
Être réveillé par la clarté de la pleine lune et partir à la rencontre des grillons
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Bienvenue chez les grillons
*Gare Saint-Charles
Très tôt le matin et jusqu’au dernier train de nuit, une multitude de sons s’enchaînent et se mélangent dans le ventre de la gare Saint-Charles. Arrivées ou départs, petits ou grands trains, cette gare en cul de sac a plus d’un bruit dans son sac
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*La navette maritime de Marseille
*Les cloches des vaches
*Sur le sentier du Lac d’Allos
Monter au Refuge du Lac d’Allos, à 2.250 mètres d’altitude, c’est se dépayser totalement, s’évader loin de tout, dans un décor de mélèzes, de pins retournés, de cascades et de sentiers caillouteux
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*Réveil et pandas allemands
*Paquito Chocolatero
*La moissonneuse
*René Frégni « gentleman des lettres »
J’ai participé mercredi 17 juillet – avec mon livre Marseille rouge sangs – au tout premier Salon du livre de Riez La Romaine, organisé par la Librairie Jaubert. Nous étions une dizaine d’auteurs rassemblés juste à côté du marché, dans une ambiance très conviviale. Parmi nous, l’écrivain marseillais René Frégni, auteur d’une vingtaine de livres dont les 2 derniers – La fiancée des corbeaux et Sous la ville rouge – publiés chez Gallimard, dans la fameuse collection blanche. Interview
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Ma chronique consacrée à Sous la ville rouge, sur le blog Ecrivains et sensations dans les Alpes de Haute-Provence
*Les plongeons
*L’accordéoniste du lac
*La Marseillaise de Zoé (billet du 14 juillet 2013)
*Le chant des cigales
*Le clocher rescapé
*Réveillé par les oiseaux
Aube rose et bleutée. Oiseaux. Ainsi me suis-je réveillé ce matin
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*Ma voix pour Franz Kafka (billet du 3 juillet 2013)
130 ans. Franz Kafka naquit le 3 juillet 1883 à Prague. Auteur majeur de la littérature allemande, Kafka m’a toujours fasciné. Mélancolie, sens de l’absurde, désespérance, expression de l’infinie solitude liée à la destinée de tout humain. Kafka, je me souviens de l’avoir étudié au lycée en cours d’allemand. Cela valait bien la lecture d’un extrait de Die Verwandlung. La Métamorphose. Auf deutsch, natürlich, pour commencer.
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En français, voici les premières lignes de La Métamorphose, publié en 1915.
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*Le café du matin
*Au phare de Cordouan
*La Moneda d’Allende bombardée (billet du 27 juin 2013)
Salvador Allende, le président chilien renversé par le coup d’état fasciste le 11 septembre 1973 dirigé par Augusto Pinochet, aurait eu 105 ans hier. J’ai retrouvé cette archive sonore du bombardement du palais présidentiel de la Moneda, où Allende s’est donné la mort.
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L’archive de RFI.
*La voix d’Aimé Césaire (billet publié le 26 juin 2013)
100 ans. Aimé Césaire aurait 100 ans aujourd’hui. L’immense poète et homme politique martiniquais évoque quelques souvenirs de son enfance post-esclavagiste.
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Le centenaire de l’écrivain de la négritude et du combat contre les injustices est célébré dans sa Martinique natale et sur RFI.
Oiseaux
L’exil s’en va ainsi dans la mangeoire des autres
portant de malhabiles grains aux oiseaux nés du temps
qui jamais ne s’endorment jamais
aux espaces fertiles des enfances remuées
Ferrements
Aimé Césaire (1913 – 2008)
*Marsiho en plein mistral
Le mistral semble calmé sur Marseille mais prolongeons-le un peu avec cet extrait de » Marsilho « , le chef d’oeuvre d’André Suares, lu par Michel Zlotowski.
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Cette archive sonore – comme bien d’autres – est proposée par Radio France dans le cadre de Marseille Provence 2013 capitale européenne de la culture.
*Le mistral à ma fenêtre
*Promener au Vallon des Auffes
Grâce à Radio Grenouille, je me suis promené une bonne heure au Vallon des Auffes, dans le quartier de mon enfance à Marseille. Découverte sonore de qualité. Travail soigné, signé Virgile Abela. De la régalade. Extrait de l’interview de Bernard, pêcheur depuis près de 70 ans.
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» Le Grand Souffle « , est l’une des promenades sonores inscrites dans le cadre de Marseille Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture.
*Le mistral urbain marseillais
@SiropDeRue, l’une de mes correspondantes préférées sur Twitter, m’a signalé le magnifique travail réalisé à Marseille par Arte-TV, intitulé » Carnets de ville – Marseille, le mistral urbain « . C’est une fresque interactive et sonore dans laquelle je me suis plongé avec délectation. Elle est signée de deux femmes de radio, Jeanne Robet et Caroline Fontana, dont le travail est merveilleusement mis en valeur par les dessins de Thomas Azuélos. Extrait
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Pour savourer l’intégralité de cette création « Carnets de ville / Marseille, le mistral urbain », c’est ici.
*L’orage et les enfants
*L’été à portée de voix
*La paix selon Yannis Ritsos
*Le Horla lu par moi
*Le défenseur des insectes
*La Transhumance imaginaire(billet publié le 9 juin 2013)
Je n’ai pu assister ce matin à la Transhumance dans les rues de Marseille. Les échos qui m’en sont parvenus sont élogieux. Du coup, je reste prudent, je ne m’emballe pas, je décide de fermer les yeux et d’imaginer les moutons traverser ma ville natale…
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Transhumance est « vendu » par Marseille 2013 capitale européenne de la culture comme un « dispositif poétique ».Pour en savoir plus, c’est ici
*Zoé chante en wolof
Zoé, ma fille cadette, a vraiment du talent : en deux temps trois mouvements, elle est capable de chanter en wolof
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L’extrait interprété par Zoé est « Pullo Ardo » de Youssou Ndour, de l’album Rokku Mi Rokka
*La nuit de pleine lune
*Le fan parisien de l’OM (billet publié le 26 mai 2013)
*Hietsuki Bushi c’est joli
*En musique vers le Mont Fuji
*Germaine a 102 ans
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Un grand merci à Margaret pour cette belle rencontre avec l’une de nos aînées.
*L’orage de printemps
*La jeune fille de Kamaishi
Naoko a décidé de s’investir pour la reconstruction de Kamaïshi sa ville natale, très durement touchée par le tsunami du 11 mars 2011.
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La page Facebook du Projet de Promotion les Échanges Internationaux à Kamaïshi (KIEPProject)
*La langue japonaise
Au Japon, dans le bus, le train ou le métro, les passagers ont droit à de longs messages d’accueil aux sonorités étonnantes propres à la langue japonaise
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A mon oreille de profane, la langue japonaise ne sonne pas comme une langue asiatique, à l’image du chinois par exemple. Voici un site qui permet de découvrir cette langue « agglutinante » selon les spécialistes, contrairement aux langues »à flexion » comme le français ou l’espagnol et aux langues « isolantes, comme le chinois ou le vietnamien.
*Le crieur du métro de Tokyo
Les pêcheurs du petit port de Osaki Sirahama, à Kamaïshi, ont fait ce mercredi 15 mai leur toute première récolte d’huîtres et de coquilles Saint-Jacques depuis le tsunami de mars 2011. Je les ai accompagnés en mer
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Merci mille fois à Momomi Tachida pour la traduction.
Pour la première fois, donc, depuis mars 2011, ces pêcheurs japonais du Pacifique ont pu envoyer leur production au grand marché de Tokyo. La vague géante a tué l’un de leurs camarades et détruit 95% de leur flotte. Seulement 30 de leurs 130 maisons ont été épargnées.
*Les pêcheurs de Kamaishi retrouvent la mer et les coquillages
Les pêcheurs du petit port de Osaki Sirahama, à Kamaïshi, ont fait ce mercredi 15 mai leur toute première récolte d’huîtres et de coquilles Saint-Jacques depuis le tsunami de mars 2011. Je les ai accompagnés en mer
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Merci mille fois à Momomi Tachida pour la traduction.
Pour la première fois, donc, depuis mars 2011, ces pêcheurs japonais du Pacifique ont pu envoyer leur production au grand marché de Tokyo. La vague géante a tué l’un de leurs camarades et détruit 95% de leur flotte. Seulement 30 de leurs 130 maisons ont été épargnées.
*Kamaishi deux ans après le tsunami (billet publié le 13 mai 2013)
Nous sommes à Kamaïshi, au Centre de prévention des risques sismiques où les habitants se sont rués après le tremblement de terre – magnitude 9.6 sur l’Echelle de Richter – qui a frappé le Nord-est du Japon le 11 mars 2011. Plus de deux cents d’entre eux y ont trouvé la mort lorsque la vague de 18 mètres de haut a déferlé sur Kamaïshi. Ce bâtiment est resté en l’état depuis. La municipalité veut le conserver en hommage aux victimes.
Deux autels y sont d’ailleurs installés où notamment les familles des victimes et des disparus viennent se recueillir. Ayumi AOYAMA raconte
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*Shanghai 上海 Le JT
*Shanghai 上海 Le balayeur de nuit
*Shanghai 上海 Au temple bouddhiste
*** Un grand merci à ma fille aînée Noémie pour cette interview et pour la traduction.***
*Shanghai 上海 Mamans et nounous bavardes
Certains enfants chinois ont bien de la chance : après l’école, ils s’amusent dans de spacieuses salles de jeu, sous le regard de leurs mamans, de leurs grands-mères ou de leurs nounous. Toutes très bavardes…
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*Les œufs au plat
*Le garagiste oiseleur
*La voix d’Apollinaire
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
*Tu me fends le cœur (billet du 18/04/13)
*Fin de service
*La Gloire de mon Père
*Wang Wei
*Chanter le Kaddish
Hier, à l’occasion de Yom HaShoah, je me suis souvenu des 6 millions de Juifs morts pendant la Seconde Guerre mondiale, victimes de la barbarie nazie et de ses collaborateurs. Pour accompagner ce souvenir, voici d’abord un extrait du kaddish chanté par la chanteuse israélienne Ofra Haza
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Autre kaddish pour ne pas oublier, signé Ravel et interprété par José Van Dam
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Même s’il ne mentionne pas la mort, le kaddish est une prière souvent dite avec ferveur lors d’un dernier adieu ou de la commémoration d’un défunt.
Le site du Yom HaShoah
*La cigale métallique
*Ils dorment
*El cant del Barça
Tot el camp / Tout le stade
És un clam / Est une clameur
Som la gent blaugrana / Nous sommes les gens blaugrana
Tant se val d’on venim / De n’importe où nous venons
Si del sud o del nord / Soit du sud soit du nord
Ara estem d’acord / Nous sommes tous d’accord
Estem d’acord / Nous sommes d’accord
Una bandera ens agermana / Un drapeau nous rassemble
Blaugrana al vent / Blaugrana au vent
Un crit valent / Un cri courageux
Tenim un nom que el sap tothom / Nous avons un nom que tout le monde connaît
BARÇA BARÇA BAAAARÇA !!!
Jugadors / Joueurs
Seguidors / Supporters
Tots units fem força / Tous unis nous sommes forts
Són molts anys plens d’afanys / Ce sont beaucoup d’années pleines d’efforts
Són molts gols que hem cridat / Ce sont beaucoup de buts que nous avons criés
I s’ha demostrat s’ha demostrat / Et il a été démontré on a démontré
Que mai ningú no ens podrà tòrcer / Que jamais personne ne pourra nous tordre
Blaugrana al vent / Blaugrana au vent
Un crit valent / Un cri courageux
Tenim un nom que el sap tothom / Nous avons un nom que tout le monde connaît
BARÇA BARÇA BAAAARÇA !!!
Le site du FC Barcelone en français http://www.fcbarcelona.com/fr
*L’oiseau du crépuscule
*Boris Cyrulnik regarde Marseille (Billet du 25/03/13)
*La voix saisissante de Manu Théron
Que li vengon d’estrangiers / Que viennent les étrangers
De restar lo còr leugier / D’y habiter le coeur léger
Emai que li siegon liures / Et qu’ils soient libres
Dau trimar deis estrangiers / De l’exploitation des étrangers
Li fague toei venir liures / Qu’il les fasse venir libres
E demorar sensa dangier / Et y rester sans danger
Vivon pièger que l’infèrn / Ils vivent pire que l’enfer
Sur des bateaux de fortune / Subre de naus de fortuna
De Tirana ou d’Alger / De Tiranà vò d’Argier
Per pas si negar lo respiech / Pour ne pas noyer leur dignité
De quant de sau van embeure / De combien de sel vont-ils imbiber ?
Tant d’espèrs e de despiechs ? / Tant d’espoirs et de dépits
E còntra la sòrt enversa / Pour échapper au mauvais sort
Laisson fins qu’au darrier sòu / Ils lâchent jusqu’au dernier sou
Entre l’espravent deis èrsas / Dans l’épouvante des vagues
Que li vòlon far lançòu. /Qui cherchent à les ensevelir
Un òste mai qu’espitalier / Un hôte bien hospitalier
Lei fan crebar a son profiech / Les crèvent à leurs profits
Dau temps qu’un estat racista / Pendant qu’un état raciste
Lei menaça dau poarfèct / Les menace du Préfet
Lei pagon ce que s’atròba / On les paie avec ce qu’on trouve
Leis abenon tant si pòu / On les pressure tant qu’on peut
E lo vam de l’avenidor / Et l’élan de l’avenir
Li porjissèm qu’abusança, / Nous ne leur prodiguons que l’injustice
Arroïna e crebador / La ruine et l’anéantissement
*Dans le tram
*Clore ses volets
*La voix merveilleuse d’Alain Aubin
*Le restaurant d’Erouel
*Manif contre la traque des pauvres (billet du 17/03/13)
Marseille. Descendre Canebière ce samedi en fin d’après-midi et apercevoir quelques drapeaux, noirs et rouges, remonter le boulevard d’Athènes. Une manif. Bruits de casseroles et de pétards. Beaucoup de policiers. Petite manif. Je veux dire, peu de monde pour dire non à « la traque des pauvres »
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Selon la Médiathèque alternative Mille Babords, la police aurait chargé la manifestation Boulevard National. Violemment et sans sommation. Il y aurait eu des blessés et des arrestations.
Le collectif contre la traque des pauvres.
Le site de » Sans papiers ni frontières »
*Pluie d’orage
En voiture soudain, l’orage
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L’orage
Parmi les pommes d’or que frôle un vent léger
Tu m’apparais là-haut, glissant de branche en branche,
Lorsque soudain l’orage accourt en avalanche
Et lacère le front ramu du vieux verger.
Tu fuis craintive et preste et descends de l’échelle
Et t’abrites sous l’appentis dont le mur clair
Devient livide et blanc aux lueurs de l’éclair
Et dont sonne le toit sous la pluie et la grêle.
Mais voici tout le ciel redevenu vermeil.
Alors, dans l’herbe en fleur qui de nouveau t’accueille,
Tu t’avances et tends, pour qu’il rie au soleil,
Le fruit mouillé que tu cueillis, parmi les feuilles.
Emile Verhaeren ( 1855 – 1916 )
*L’exclu « mondiale » de Radio Galère
*Vivaldi source de joie
J’écoute souvent Vivaldi. Antonio de son prénom. Né à Venise il y a bien longtemps mais tellement actuel. Antonio Vivaldi prodigieux. Source de joie et de légèreté.
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C’était un extrait de l’allegro du Concerto en si bémol majeur pour violoncelle RV 423, interprété par l’Orchestre Baroque d’Amsterdam sous la direction de Yo Yo Ma.
Antonio Vivaldi présenté par Wikipédia
Antonio Vivaldi sur France Musique
Ecouter Vivaldi sur Deezer
*12 haïkus pour Kamaishi (billet du 11/03/13)
Voici douze Haikus, douze poésies courtes écrites par des poètes japonais d’autrefois. Avec mes enfants Zoé et Marius, nous avons choisi d’en lire quatre chacun et de les dédier aux enfants et aux parents de Kamaïshi, cette ville du nord-est du Japon tragiquement frappée par le tsunami du 11 mars 2011.
Les Haikus de Zoé
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Entouré de branches mortes
il se redresse
le printemps !
Ishikawa Keirô
Comme un bloc de nuit voilée
perdu dans mes pensées
Katô Shuson
Viens écouter la glace
qui se craquelle sur le lac
Ozawa Minoru
Quand une tortue crie
l’autre lève la tête
pour l’écouter
Nakahara Michio
Les Haikus de Marius
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Voile de lune
une grenouille
trouble l’eau et le ciel
Yosa Buson
Sur le gazon
languissamment retombe
la brume de chaleur
Natsume Sôseki
Dans les brumes de chaleur
quelques trous laissés
par le bâton allé au temple
Kobayashi Issa
A l’entrée du jardin
fleurit le blanc
d’un camélia
Ueshima Onitsura
Les Haikus d’Eric
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La lampe éteinte
les étoiles fraîches
se glissent par la fenêtre
Natsume Sôseki
Nulle trace dans le courant
où j’ai nagé
avec une femme
Yamaguchi Seishi
Mon pays natal
détrempé par la pluie
je le foule pieds nus
Taneda Santôka
On vieillit
même la longueur du jour
est source de larmes
Kobayashi Issa
France Culture vient de consacrer un week-end au Japon, dont l’émission « ça rime à quoi« .
*Un samedi-soir sur la terre…
Encore et encore, la chanson de Francis Cabrel, revisitée par deux chanteuses de karaoké. Un grand moment de solitude…
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Le site officiel de Francis Cabrel
Cabrel sur Myspace
Ecouter Cabrel sur Deezer
*La voix de François Truffaut
Avec mes enfants Zoé et Marius, j’ai revu » L’Enfant sauvage « , le chef d’oeuvre de François Truffaut. Près de 30 ans que le cinéaste est parti, mais il m’a suffi de réécouter sa voix pour que remonte à la surface ce sentiment intense que j’éprouvais à chacun de ses films – Jules et Jim, Baisers volés, l’Amour en fuite, Le Dernier métro – : l’Humain est précieux. Il faut en prendre soin. Compliqué, contradictoire, insaisissable mais précieux, l’Humain. Il est urgent de s’en souvenir. Pour qu’il puisse prendre toute sa place – qui doit être la première – l’amour des autres doit trouver la sienne. En commençant par l’amour de ses enfants.
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Plus sur » l’Enfant sauvage « .
Arte a consacré un dossier à François Truffaut.
*Le son du Tres
Connaissez-vous le Tres ? J’ai découvert son existence dans le flot tranquille d’une séquence-surf sur Twitter. Le Tres est un instrument typiquement cubain, une guitare des gens du peuple, des non-initiés à la musique. Les 6 cordes sont regroupées en trois groupes de deux. Et lorsqu’elles sonnent, voila le son qu’elles produisent, « taquinées » ici par Isaac Oviedo
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Isaac Oviedo était un fameux Tresero. Son histoire et l’histoire de son instrument, à découvrir sur le blog très documenté Ruminances à la rubrique Mi caliente latino.
*Jouer au foot avec Marius
J’ai toujours été nul au foot. Pieds carrés. Au lycée, mes copains me toléraient dix minutes sur le pré. Pas plus. Ils m’invitaient ensuite à couper les citrons sur la touche. Avec mon fils Marius, les parties durent plus longtemps et sont bien plus amusantes.
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Petit détail : Marius n’a pas hérité de mon phénoménal talent footballistique… et je suis toujours aussi nul…
*Le marteau-piqueur
L’effroyable vacarme du marteau-piqueur. Sur les chantiers de nos villes, des ouvriers passent des journées à manœuvrer ces outils perceurs. Celui que j’ai croisé dans la rue s’attaquait à du goudron. Il ne portait pas de casque anti-bruit…
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La loi oblige l’employeur à protéger l’audition de ses employés dans les environnement de travail où le bruit ambiant est supérieur à 85 décibels.
Le marteau-piqueur sur Wikipedia
*Poulpito
Poulpito c’est mon poto
Son papa s’appelle Marco
Sa maman s’appelle Nono
Poulpito fait du judo et aime beaucoup faire dodo
Quand il marche, quand il parle et quand il joue, ce minot est rigolo
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*Le sentier feuillu
Le redoux est là, annonciateur du printemps. Libérés du poids et du froid de la neige qui les recouvrait il y a 8 jours à peine, les sentiers jonchés de feuilles de chêne accueillent à nouveau les pas des promeneurs.
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Il était une feuille
Il était une feuille avec ses lignes
Ligne de vie
Ligne de chance
Ligne de coeur
Il était une branche au bout de la feuille
Ligne fourchue signe de vie
Signe de chance
Signe de coeur
Il était un arbre au bout de la branche
Un arbre digne de vie
Digne de chance
Digne de coeur
Coeur gravé, percé, transpercé,
Un arbre que nul jamais ne vit.
Il était des racines au bout de l’arbre
Racines vignes de vie
Vignes de chance
Vignes de coeur
Au bout des racines il était la terre
La terre tout court
La terre toute ronde
La terre toute seule au travers du ciel
La terre.
Robert Desnos ( 1900 – 1945 )
*Le petit manège
C’est un petit manège coloré au beau milieu de la place. Comme sur tous les manèges de toutes les places de France, les enfants s’émerveillent. Les parents, eux, n’ont d’yeux que pour leurs petits. Certains sont parfois pris de vire-vire
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Le manège enchanté, vous vous souvenez ? C’était à la télé, sur la première chaîne de l’ORTF. J’avais 10 ans…
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*La voix de Stéphane Hessel (billet du 28/02/13)
Stéphane Hessel n’est plus. Je suis triste, alors je vais faire court. Je n’oublierai pas sa voix ferme, empreinte de douceur et ses mots gorgés d’humanité
Hessel militant de l’indignation, notamment contre la dictature des marchés financiers
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« Résister, à mon époque, c’était facile », disait Hessel, tout en s’interrogeant sur l’indicible horreur de la déportation, qu’il avait vécue dans sa chair
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Jusqu’au bout, Stéphane Hessel resta fidèle à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qu’il contribua à rédiger. Il aimait répéter que « plus de liberté ne fait jamais de mal »
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Parmi les hommages rendus à l’auteur de « Indignez-vous », celui de France Culture
La rédaction de Mediapart se souvie
*Frédéric Chopin marseillais
Il y a des cadeaux inoubliables et celui reçu récemment en est un : une nuit au Grand Hôtel Beauvau à Marseille, quatre étoiles somptueux aux chambres classieuses et vue imprenable sur le Vieux-Port. Ce présent, je l’ai d’autant plus savouré qu’il fut agrémenté d’un moment de grâce : la visite de la suite Frédéric Chopin. Suivez le guide, Mélik Boukhris, employé de l’Hôtel, lui aussi impressionné par l’endroit.
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Frédéric Chopin arriva à l’Hôtel Beauvau en février 1839, accompagné de son amante George Sand, après un séjour aux Baléares. Il allait très mal, il souffrait d’hémorragie pulmonaire et avait besoin de repos. Le compositeur et sa compagne restèrent à Marseille jusqu’au mois de mai. Pendant trois mois, ils ne quittèrent guère cette élégante suite.
Alphonse de Lamartine, Niccolo Paganini, Prosper Mérimée et Jean Cocteau séjournèrent également dans cet hôtel.
Ecouter Chopin sur Deezer
*PLonger dans la Soupe aux livres
La Soupe aux Livres. Quel bon moment de partage et de découvertes ! 107ème édition vendredi dernier à Riez, dans les Alpes de Haute-Provence. Une bonne cinquantaine de personnes rassemblées pour ce rendez-vous littéraire convivial proposé par l’éditeur Jean Darot, des Editions Paroles, et sa compagne Marie. La recette est toute simple : proposer aux gens de retrouver l’ambiance des veillées d’autrefois autour de textes, de poèmes, de contes et de chansons que chacune est chacun est invité à proposer, à venir lire, réciter ou chanter aux autres.
Voici 6 morceaux choisis, histoire de vous mettre dans l’ambiance :
« Méfiez-vous de Google », lorsque une Riézoise tire la sonnette d’alarme
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« Le crocodile sans dents », le héros du prochain livre pour enfants et parents publiés par Jean Darot
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« Le mal de vivre », de Barbara, interprété par Odile Frison, auteur, compositeur, interprète et femme de radio à Fréquence Mistral à Digne-les-Bains
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A chaque Soupe aux Livres, au bout d’une heure et demie, entracte. On marque une pause pour partager un bol de soupe, un verre de vin et une portion de gâteau
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Parmi les livres « vedette » publiés par les Editions Parole, il y a « L’Homme Semence« , de Violette Ailhaud. Le magazine féminin Causette y consacre un article, dont Aline Jaubert, libraire à Riez avec son mari Pascal, a lu un extrait
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Poème de Marcelle Drutel, poétesse provençale, enseignante et musicienne, récité par un ancien enseignant féru d’histoire et de langue provençale
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Les prochaines Soupes aux Livres
LE blog consacré aux écrivains, aux livres, et à l’écriture dans les Alpes de Haute-Provence
Le site de Riez
Le site de Digne-les-Bains
*La bouilloire-marmotte
Connaissez-vous la bouilloire qui se prend pour une marmotte ?
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Cette bouilloire au cri strident est en fait équipée d’un bouchon-sifflet.
Pour bien choisir sa bouilloire : labouilloire.com
Avec des images, c’est ici.
Découvrir les marmottes, c’est ici.
Pétition pour la protection des marmottes à Saint-Véran.
*La machine à trancher le pain
Chez Jeannette, une machine à trancher le pain a relégué le couteau au musée depuis quelques années.
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Jeannette est la patronne de l’Hôtel de la Haute-Provence à Mallemoisson. Entourée de ses enfants, Marie-Luce au service et Régis en cuisine, elle perpétue une tradition familiale qui date de trois générations. L’adresse vaut le détour. Chez Jeannette, la cuisine est familiale, toujours goûteuse et l’ambiance très conviviale.
*L’artiste tatoueur
Chez Sacha l’artiste tatoueur, les dermographes vrombissent comme des moustiques métalliques. La salle d’attente est souvent pleine. Des jeunes, beaucoup. Des hommes un peu paumés. Et quelques demoiselles aussi. Le Tatoo est à la mode, même si ça fait saigner – beaucoup – et ça fait mal – un peu.
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Les 22, 23 et 24 mars aura lieu le Mondial du Tatouage à Paris.
Le site de Sacha Tattoo.
Le site d’Inked Magazine.
L’histoire du tatouage sur le site de Kustom Tattoo.
Des réponses à vos questions sur le tatouage.
Scott Versago, le tatoueur américain qui fait des miracles.
*Le ruisseau
C’est un ruisseau près de chez moi, qui parle de fonte des neiges. Il déboule dans un petit vallon encore pris de givre et de froidure. Ce ruisseau se fait entendre et nous sentons que le redoux est là. Enfin presque là. Dans la campagne de Haute Provence encore teintée de blanc, la lumière se fait un peu plus vive chaque jour et annonce timidement que dans un mois, le printemps aura sonné à notre porte. D’ici là, les oiseaux effarés auront pris des forces, heureux comme tout de saluer l’envol du vilain hiver…
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Le Ruisseau
Beaucoup d’eau a passé sous le pont
et aussi énormément de sang
Mais aux pieds de l’amour
coule un grand ruisseau blanc
Et dans les jardins de la lune
où tous les jours c’est ta fête
ce ruisseau chante en dormant
Et cette lune c’est ma tête
où tourne un grand soleil bleu
Et ce soleil c’est tes yeux
Jacques Prévert ( 1900 – 1977 )
*Le givre et Arthur Rimbaud
Moins six degrés dehors. La voiture est couverte de givre. Alors, il faut gratter, gratter encore, quitte à voir ses doigts au fil des minutes se charger de poudre blanche et glacée, en se disant qu’on ferait peut-être mieux de marcher à pied ou de grimper dans un petit wagon rose…
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Bonus du jour, « Rêvé pour l’hiver », le poème d’Arthur Rimbaud, lu par Alexandre Khazal, du site Litterature audio.com
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Trucs et astuces pour faire face aux désagréments de l’hiver, proposés par consoGlobe, le site dédié à la consommation durable.
*Les caissières sans nom
Avez-vous déjà remarqué l’environnement sonore dans lequel travaillent les caissières des supermarchés, ces femmes que l’on n’ose plus appeler par leur nom ? Hôtesses de caisse, c’est comme ça qu’il faut dire maintenant…[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/79673787″ params= » » width= » 100% » height= »166″ iframe= »true » /]
Des milliers d’articles passés chaque jour au lecteur de code barre, des milliers de « bip » quotidiens, des milliers de sourires et souvent ni bonjour ni merci de la part des clients. Sans compter la pression liée à la menace pour l’emploi que représentent les erreurs de caisse, ainsi que l’accélération progressive du rythme de travail. Tout ça pour pas même le Smic puisque la majorité des contrats de travail ne dépasse pas 20 ou 25 heures par semaine.
L’Institut national de recherche et de sécurité a enquêté en 1996 sur les caissières d’hyper.
Le site de la centrale d’emploi 100% distribution
Les syndicats CGT, CFDT et FO ont des branches commerce.
*L’OM, ma mère et moi (billet du 17/02/03)
Oui je l’avoue, j’aime l’Olympique de Marseille, LE club de football de ma ville. Ce sentiment, comment échapper aux banalités pour le décrire ? Allez, je me lance. J’aime l’OM d’abord parce que ma maman y joua dans sa jeunesse. Oui, ma mère fut Olympienne !
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Ce club qui est le premier de France à avoir remporté la Coupe d’Europe des clubs champions – cela fera 25 ans le 26 mai prochain – je l’aime aussi parce qu’il me fait souvent faire le yoyOM, comme hier en fin d’après-midi devant OM – VA sur Canal+. J’ai d’abord été frustré par la faiblesse du jeu proposé, la frilosité, le manque de créativité, le piètre spectacle offert. Droit au but, la devise, escapée je ne sais où. J’ai râlé devant mon poste, j’ai marronné. Et puis soudain en toute fin de match, la petite étincelle qui change tout. Le sourire revient et prend le pas sur la frustration. Rod Fanni s’arrache pour donner la victoire à l’OM et j’applaudis comme un fada. Soulagé. Heureux comme tout.
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C’est ça l’OM. Décourageant et enthousiasmant. Horripilant et magnifique. Mesquinous et grandiose. Affligeant et bluffant. Plein de contradictions. A l’image de Marseille. Tout simplement vivant. A échelle humaine.
Il me faut aussi confesser la honte que je ressens souvent en écoutant ces chants minables monter des virages du Stade Vélodrome
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Lorsque je suis au stade, j’avoue que ce spectacle-là m’afflige, quand bien même les plus idiots des supporters du PSG entonnent eux aussi des chants « anti marseillais ». Dimanche-prochain, je serai bien évidemment à fond derrière l’OM qui monte à Paris défier le PSG. J’espère une victoire bien sûr. Mais j’attends surtout que les joueurs se souviennent de ce que disait ma mère, la volleyeuse olympienne : pour elle comme pour ses copines au maillot blanc, « c’était d’abord jouer » qui comptait.
Je vous recommande le très connaisseur site SoFoot. On y parle football d’une façon décalée, avec humour et finesse, ce qui me plaît beaucoup.
*Soudain, Léonard de Vinci
Se promener en pleine campagne, entre chien et loup, et être soudain attiré par un bourdonnement lointain provenant d’un tout petit point lumineux. Un tchop tchop crescendo dans le ciel couleur couchant
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L’hélicoptère ! C’est à bord d’un hélico que je fis mon baptême de l’air. Mon parrain secouriste en haute-montagne le pilotait. Cet engin m’évoque aussi ce croquis du génial Léonard de Vinci – dessiné en 1486 – déniché sur ce site
*Promenons-nous dans la neige
Promenade sur les chemins enneigés de Haute-Provence, au soleil couchant. Un moment de détente et de calme, à peine troublé de ci de là par les petits cris de quelques oiseaux effarés * en quête de nourriture.
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Pour les amoureux des oiseaux, ce site
*Les Effarés
Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s’allume,
Leurs culs en rond,
À genoux, cinq petits, – misère ! –
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain blond.
Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui l’enfourne
Dans un trou clair.
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge,
Au souffle du soupirail rouge,
Chaud comme un sein.
Quand, pour quelque médianoche,
Façonné comme une brioche,
On sort le pain,
Quand, sur les poutres enfumées,
Chantent les croûtes parfumées,
Et les grillons,
Quand ce trou chaud souffle la vie
Ils ont leur âme si ravie,
Sous leurs haillons,
Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres Jésus pleins de givre,
Qu’ils sont là, tous,
Collant leurs petits museaux roses
Au grillage, grognant des choses
Entre les trous,
Tout bêtes, faisant leurs prières,
Et repliés vers ces lumières
Du ciel rouvert,
Si fort, qu’ils crèvent leur culotte,
Et que leur chemise tremblote
Au vent d’hiver.
Arthur Rimbaud (1854 – 1891 )
*L’Euskara à la radio
A la radio en voiture lorsque je roule entre le Béarn et les Landes, il m’arrive souvent en zappant de tomber sur une station basque. Tant au Pays basque Nord (Iparralde) qu’au Pays basque Sud (Hegoalde), il y a l’embarras du choix. Les bascophones sont gâtés, tout comme d’ailleurs les hispanophones, qui peuvent eux aussi capter des stations en castillan. Autant la langue espagnole ne m’est pas étrangère, autant l’Euskara – la langue basque – reste un total mystère. Je ne comprends rien. Rien de rien. Mais je m’obstine à écouter, au cas où un son surgirait que je pourrais associer à une image, un souvenir, une idée, une pensée.
*Le Titanic dans le Vieux-Port
Le Titanic dans le Vieux Port, quelle image étonnante !
*SOS Bernard et Bianca !
Qué boucan dans un avion ! Je le prends régulièrement et à chaque fois, je suis dérangé, voire légèrement oppressé par le vacarme qui y règne, avant et pendant le décollage : bavardages, blagues machistes envers les hôtesses, froissements de journaux, annonces inaudibles. Je ne sais pas si c’est pareil en classe affaires, mais bon, en classe éco c’est fatigant l’avion. En plus, on est souvent serré comme des anchois, ce qui complique un peu l’existence des claustrophobes comme moi. Un peu veillissants donc davantage sensibles au bruit, comme moi.
*Le quartier du Panier repère de la pègre internationale (billet du 23/01/03)
Il y a 70 ans jour pour jour à Marseille, l’armée allemande et la police de Vichy dirigée par René Bousquet menèrent une vaste rafle dans les quartiers du centre-ville : l’Opéra, le Panier et le Vieux Port. Des milliers de personnes, dont 250 familles juives furent arrachées de leur logement. 1.642 hommes, femmes et enfants furent déportés vers Sobibor. Il suffit de regarder cette photo pour imaginer le bruit des talons sur le pavé, la voix des soldats, le claquement des portes des wagons et le sinistre cri de la locomotive conduisant tous ces malheureux vers l’horreur absolue des camps de la mort.
Quelques jours après cette rafle, le 1er février 43, les nazis firent procéder à la destruction du quartier du Panier, qualifié de « chancre de l’Europe » et de « repère de toute une pègre internationale ». Voici comment le JT de l’époque, France Actualités, osait raconter cet évènement, sur 56 petites secondes…
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Vous pouvez retrouver ce document en images sur le site de l’Institut National de l’Audiovisuel. La Fondation pour la mémoire de la Shoah et le Mémorial de la Shoah oeuvrent pour transmettre cette mémoire, notamment auprès des jeunes.
*Les appels de l’Abbé Pierre (billet du 22/01/03)
Ce midi, en m’adonnant comme chaque jour à ma petite séance Twitter, je me suis arrêté sur un tweet renvoyant à l’article du jour publié par Guy Birenbaum sur le site huffingtonpost.fr. J’ai lu puis relu cet article et au delà des sentiments de honte et de découragement partagés avec Guy Birenbaum, j’ai eu envie d’entendre – de réentendre – la voix de l’Abbé Pierre – disparu donc il y a 6 ans jour pour jour – lançant sur Radio Luxembourg le 1er février 1954, au beau milieu de l’hiver, son appel à la « l’insurrection de la bonté » comme l’écrivirent certains journaux de l’époque. En voici un extrait
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40 ans plus tard, 5 millions de Français – parmi 40 millions d’Européens – étaient mal logés. 4 décennies plus tard donc, pour tenter à nouveau de secouer notre bonne vieille démocratie civilisée, cafie (« pleine » en marseillais) de bons sentiments, de grandes déclarations d’intention et de belles promesses – et tour à tour gaullienne, pompidollienne, giscardienne et mitterrandienne – L’Abbé Pierre lançait un nouvel appel, sur RTL…
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Aujourd’hui, 59 ans après le 1er appel de l’Abbé Pierre, la France compterait 200.000 personnes sans abri et 8 millions 600.000 en dessous du seuil de pauvreté.
A Marseille, une enquête vient d’être ouverte pour rechercher les causes de la mort d’un homme de 46 ans sans domicile fixe, samedi dans une unité d’hébergement d’urgence de la ville. Au quotidien, de nombreuses associations humanitaires viennent en aide concrètement aux personnes en grande difficulté. Le Collectif Les Morts de la Rue honore les SDF disparus et mène des actions pour dénoncer les causes souvent violentes des morts de la rue, pour qu’ils aient droit à des funérailles dignes de la personne humaine et pour accompagner les personnes en deuil, sans distinction sociale, raciale, politique ni religieuse.
*Ô sole mio, Pavarotti et Guédiguian
Pour faire entrer la lumière les jours maussades, comme ce dimanche pluvieux et tristounet, je fais souvent appel à Luciano Pavarotti, le maestro italien natif de Modène. L’un de mes airs préférés est un classique parmi les classiques, » Ô Sole Mio « , chanson napolitaine écrite à la fin du 19ème siècle par le poète Giovanni Capurro. La voici interprétée en 1987 par le ténor des ténors dans le mythique Madison Square Garden de New York, accompagné par le New Jersey Symphony Orchestra, sous la direction d’Emerson Buckley.
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*L’akara des écoliers sénégalais
Les écoliers s’apprêtent à se régaler, dans cette école de Mbour, à 80 kilomètres au sud de Dakar, la capitale du Sénégal. Il est 11 heures. Dans la cour, sur de grandes tables, on va leur préparer des sandwiches d’Akara. Le pain est tartiné avec un mélange d’omelette et d’haricots écrasés. Souvent, ces enfants sont partis de chez eux le matin le ventre vide. Chantal, reporter de sonsdechaquejour.com en Afrique, a enregistré ceci
*L’éléphant en danger
J’ai signé la pétition internationale lancée par le WWF – le Fonds mondial pour la vie sauvage, initialement World Wildlife Fund – pour dénoncer le massacre des éléphants d’Afrique, qui alimente le commerce de l’ivoire en Thaïlande. L’objectif est simple : rassembler le plus grand nombre de signatures possibles pour que le gouvernement thaïlandais interdise tout commerce d’ivoire dans son pays.J’ai répondu présent d’autant plus facilement à la sollicitation du WWF que l’éléphant est depuis tout petit mon animal préféré. Au parc zoologique du jardin Longchamp à Marseille, mon père m’avait un jour juché jusque dans la gueule grande ouverte d’un éléphant empaillé. Souvenir unique, teinté d’un léger effroi tout de même, mais merveilleux. Pourtant, l’animal ne hurlait pas sa colère, contrairement à ses descendants d’aujourd’hui
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Pour que les éléphants d’Afrique continuent de vivre vieux et de faire briller les yeux des enfants, je vous invite à signer vous aussi cette pétition
*Mon vier met le oaï ! (billet 18/01/03)
*MP2013 # 4 La voix d’Izzo (billet publié le 16/01/03)
Cela m’attriste, MP 2013 n’a accordé aucune place à Jean-Claude Izzo, disparu en 2000, le créateur de Fabio Montale, le flic romantique et tourmenté de Total Khéops, Chourmo et Soléa, l’auteur entre autres des Marins Perdus et du Soleil des mourants. Mis à part dans la voix de certains tchatcheurs du BabilHome, Izzo est absent de la programmation, désespérément absent. Heureusement, France Culture a de la mémoire. La station n’a pas oublié l’écrivain et poète marseillais et a rediffusé l’émission qu’elle lui avait consacrée en 2007. Jean-Claude Izzo y parle peu mais il parle… du bonheur
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Autre pépite émouvante extraite de cette émission : Izzo évoque son travail d’écrivain
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Jean-Claude Izzo était aussi parolier de chansons. Ecoutez celle-ci, Nighthawks de Jean-Guy Coulange, inspirée du fameux tableau d’Edward Hopper
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Treize ans après sa disparition, Jean-Claude Izzo conserve une dimension mythique. Ses aficionados qui viennent à Marseille se rendent sur les lieux où vivent ses romans et leurs personnages. C’est un sillon de lumière profond qu’il a creusé à travers ses romans et ses poèmes. Un sillon dans lequel d’autres auteurs ont pu semer leurs graines pour raconter Marseille, les Marseillais, leurs galères, leurs espoirs et leurs bonheurs.
*MP2013 # 3 Calypso Parade, SDF et BabilHome
Samedi-soir, après la Grande Clameur et le feu d’artifice, j’ai décidé de changer de décor et d’aller découvrir quelques spectacles de rue offerts aux Marseillais dans le centre-ville. En improvisant mon parcours, sans programme en main, comme ça, à l’intuition, je me suis frayé un passage Rue Colbert, jusqu’au Kaïso Kamion de l’orchestre déambulatoire Calypso Parade, installé juste en face de la Poste.
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Spectacle emballant, muy caliente, sourires et légèreté dans la nuit marseillaise, partagés un peu plus haut à l’écart Rue Sainte-Barbe, par ce Sans Abri allongé sur son couchage de fortune.
Un peu plus tard, mes pas m’ont guidé vers les clameurs de Canebière. Parvenu au croisement du Cours Belsunce et du Cours Saint-Louis, j’ai entendu ça en levant la tête vers 4 méga écrans où défilaient moulte visages. C’était BabilHome, de la tchatche de Marseillais sur leur ville, notre ville, son visage, son devenir, mais pas seulement.
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*MP2013 #2 Le feu d’artifice
Il restera mémorable ce feu d’artifice inaugural de Marseille Provence 2013 capitale européenne de la culture. Une foule immense et multicolore l’a savouré. Je m’étais installé juste en face de l’endroit où les bateaux quittent le Vieux Port pour prendre le large, entre trois dames joyeuses et bavardes et Maxime, un jeune élève de l’école de cinéma d’Aubagne venu, comme moi, « faire du son ». Nous nous sommes tous régalés.
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Un peu plus tard, mes pas m’ont guidé vers les clameurs de Canebière. Parvenu au croisement du Cours Belsunce et du Cours Saint-Louis, j’ai entendu ça en levant la tête vers 4 méga écrans où défilaient moulte visages. C’était BabilHome, de la tchatche de Marseillais sur leur ville, notre ville, son visage, son devenir, mais pas seulement.
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*MP2013 #1 La grande et la petite clameur
Marseille capitale européenne de la culture 2013
Les trois coups de l’évènement ont fait beaucoup de bruit dans le centre-ville de Marseille, mais pas ou très peu dans les quartiers.
La Grande Clameur
Tout au long des quais du Vieux Port puis sur l’esplanade de la Tourette où je me suis installé, en dessous de l’Eglise Saint-Laurent, j’ai côtoyé une multitude de gens enthousiastes, heureux d’être de cette fête-là et d’abord de partager La Grande Clameur inaugurale.
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La petite clameur
Quelques heures avant l’ouverture de la fête, les salariés de Virgin Megastore Marseille ont fait entendre leur voix sur le Vieux-Port, non-loin de la mairie.
Leur enseigne a déposé le bilan, ils s’inquiètent pour leur avenir.
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Le tribunal de commerce de Paris examine ce lundi 14 janvier le dossier de cessation de paiement.
Il pourrait placer Virgin en redressement judiciaire ou prononcer la liquidation de l’entreprise.
*La radio en voiture : Philippe Caubère
A la veille du lancement de Marseille Provence 2013 Capitale européenne de la culture, Philippe Caubère était l’invité de @franceculture ce vendredi-soir. L’acteur et metteur en scène marseillais a évoqué sa ville natale, à travers Marsiho, le roman d’André Suarès, autre Marseillais, qu’il interprète en ce moment au Passage Molière, à Paris.
Vous aurez droit aussi à un florilège de moments théâtraux de Caubère, mixé par la réalisatrice de l’émission « Le Rendez-vous », animée par Laurent Goumarre.
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*Le petit avion
Un petit avion survole notre promenade sur les hauteurs de Bauduen.
D’ordinaire, l’intrusion de bruits mécaniques en pleine nature est agressive, dérangeante, parfois insupportable.
Là, non.
Le petit avion nous fait dresser le nez vers le ciel et les oiseaux retrouvent la voix une fois qu’il s’est évanoui au loin.
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L’avion (extrait)
« … L’avion ! L’avion ! qu’il monte dans les airs
Qu’il plane sur les monts, qu’il traverse les mers
Qu’il aille regarder le soleil comme Icare
Et que plus loin encore un avion s’égare
Et trace dans l’éther un éternel sillon
Mais gardons lui le nom suave d’avion
Car du magique mot les cinq lettres habiles
Eurent cette vertu d’ouvrir les ciels mobiles. »
Français, qu’avez-vous fait d’Ader l’aérien ?
Il lui restait un mot, il n’en reste plus rien. »
Guillaume Apollinaire
*Le Muezzin de Ndianda
Dans la même famille, il arrive que vivent ensemble des chrétiens et des musulmans.
Les catholiques sont même souvent invités par leur amis musulmans à la fin du Ramadan pour partager le repas de fête.
Le village de Ndianda* se situe à 7km de Joal – petite ville côtière au sud de Dakar, où naquit Léopold Sédar Senghor, le premier Président de la République du Sénégal – dans le département de Mbour.
C’est à Ndianda qu’est né l’ancien Président de la Communauté Rurale de Nguénienne, Magueye Ndao.
*L’escouranche
Depuis toujours à Bauduen, une pierre glissante nommée escouranche attire enfants et amoureux*.
Cet après-midi-là, mon petit-fils Alexandre et mon fils Marius s’en sont donné à cœur joie.
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Intégré dans le Parc Naturel Régional du Verdon, le village de Bauduen est situé au pied d’un « baou », « grotte » ou « rocher escarpé » en provençal.
*Les danseurs du parc ChangFeng
En me promenant dans l’immense parc ChangFeng de Shanghai, j’ai croisé un couple de danseurs de latino.
Dès qu’ils ont un peu de temps libre, ils s’y retrouvent, installent leur lecteur de CD et
s’adonnent à leur passion.
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Ce goût prononcé pour les danses latino-américaines est palpable depuis quelques années dans les grandes villes chinoises.
*Marcher avec Marius
Sur les chemins offerts par le parc de la Campagne Pastré, nous avons partagé une belle promenade, mon fils Marius et moi, parmi les pins et le long du canal de Marseille.
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» Marcher, c‘est aller au bout de soi-même tout en allant au bout du monde.
C’est redécouvrir l’homme qui prenait ses jambes à son cou lorsque le ciel lui tombait sur la tête.
C’est geler en même temps que les pierres du chemin.
Griller au feu du soleil.
Partir à l’aube en pleine forme pour revenir sur les genoux en pleine nuit.
Marcher, c’est rencontrer des créatures qu’on ne verrait nulle part ailleurs.
Marcher, c’est aussi aller nulle part sans rencontrer personne.
C’est se mettre en vacances de l’existence.
C’est exister en dehors des vacances.
Marcher, c’est réussir à dépasser son ombre.
C’est pouvoir se doubler soi-même en s’envoyant un gentil salut au passage.
Marcher, c’est caresser le sol, le flatter, l’amadouer.
Une manière de se mettre la terre dans la poche avant qu’elle ne se referme à jamais.
Marcher, c’est être dans le secret des dieux.
C’est écouter à leurs oreilles et entendre avec eux des bruissements, des murmures qu’on croyait éteints.
Marcher, c’est se mêler à la conversation des arbres, aux commérages des oiseaux, aux persiflages des reptiles.
C’est se fondre dans la nature, se couler au fond du moule.
Marcher, est-ce que cela ne serait pas, en définitive, tourner avec ses pieds, au pas à pas, page après page, le grand livre de la vie ? ».
Extrait de « Fou de la marche » de Jacques Lanzmann
*La fontaine
J’habite à deux pas de cette fontaine.
J’ignore où elle prend naissance.
Nuit et jour elle est vivace, même en été lors des grosses chaleurs.
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A la claire fontaine
À la claire fontaine m’en allant promener
J’ai trouvé l’eau si belle que je m’y suis baigné.*
Sous les feuilles d’un chêne, je me suis fait sécher.
Sur la plus haute branche, un rossignol chantait.*
Chante, rossignol, chante, toi qui as le cœur gai.
Tu as le cœur à rire… moi je l’ai à pleurer.*
J’ai perdu mon amie sans l’avoir mérité,
Pour un bouton de rose que je lui refusai…*
Je voudrais que la rose fût encore au rosier,
Et moi et ma maîtresse dans les mêmes amitiés.*
*Il y a longtemps que je t’aime
Jamais je ne t’oublierai
Chanson populaire traditionnelle
*L’enfant chanteur
Mes deux petits-fils sont souvent d’humeur joyeuse.
Juché sur mes épaules, Clément – le plus jeune – a poussé la chansonnette avec jubilation lors de la promenade cet après-midi.
Son répertoire est attendrissant.
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Une chanson enfantine est une composition chantée qui est propre à l’enfance, qui rappelle l’enfant par son innocence et sa naïveté, qui est préparée à l’intention d’enfants ou, d’une production simple, qui est à la portée d’un enfant. De caractère populaire, d’inspiration sentimentale ou satirique, elle est divisée en couplets souvent séparés d’un refrain. Pouvant être pédagogique ou destinée au jeu (comptine), elle accompagne aussi la danse ou le divertissement (ronde), elle peut juste raconter une histoire (ballade) ou aider à l’endormissement (berceuse). Indispensable dans l’acquisition du langage, elle est le premier plaisir musical ressenti par l’homme dans son évolution. (Source Wikipédia)
* L’araignée Gipsy
L’araignée Gipsy
Monte à la gouttière
Tiens voilà la pluie !
Gipsy tombe par terre
Mais le soleil a chassé la pluie
L’araignée Gipsy
Monte à la gouttière…
*Les cloches
Le son des cloches me captive toujours, qu’il soit solennel pour l’appel à la messe, joyeux après les cérémonies de baptême ou de mariage, ou bien mélancolique les jours de tocsin…
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Les cloches (Alcools)
Mon beau tzigane mon amant
Écoute les cloches qui sonnent
Nous nous aimions éperdument
Croyant n’être vus de personne
Mais nous étions bien mal cachés
Toutes les cloches à la ronde
Nous ont vus du haut des clochers
Et le disent à tout le monde
Demain Cyprien et Henri
Marie Ursule et Catherine
La boulangère et son mari
Et puis Gertrude ma cousine
Souriront quand je passerai
Je ne saurai plus où me mettre
Tu seras loin Je pleurerai
J’en mourrai peut-être
Guillaume Apollinaire (1880 – 1918)
*La danse du Faux-Lion du Sénégal
La danse du Faux Lion – Simb en wolof, la langue la plus parlée au Sénégal – est organisée dans toutes les régions du pays, à certaines grandes occasions comme la fête de l’indépendance ou la fête de la jeunesse ainsi que lors des grandes vacances par exemple.
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A l’origine, le Faux-Lion est un rite de possession qui remonte à l’époque où le Sénégal était couvert de forêts peuplées d’animaux sauvages. La légende veut que le chasseur qui survivait à une attaque de lion devenait une personne étrange qui perdait la tête. Pour le soigner, les guérisseurs procédaient alors à des rituels de « possession ». Aujourd’hui, le jeu du Faux Lion est une animation de rue très populaire au pays de la Téranga.
Prière aux masques
Recueil : « Chants d’ombre »
Masques! Ô Masques!
Masques noirs masques rouges, vous masques blanc-et-noir
Masques aux quatre points d’où souffle l’Esprit
Je vous salue dans le silence!
Et pas toi le dernier, Ancêtre à tête de lion.
Vous gardez ce lieu forclos à tout rire de femme, à tout sourire qui se fane
Vous distillez cet air d’éternité où je respire l’air de mes Pères.
Masques aux visages sans masque, dépouillés de toute fossette comme de toute ride
Qui avez composé ce portrait, ce visage mien penché sur l’autel de papier blanc
A votre image, écoutez-moi!
Voici que meurt l’Afrique des empires – c’est l’agonie d’une princesse pitoyable
Et aussi l’Europe à qui nous sommes liés par le nombril.
Fixez vos yeux immuables sur vos enfants que l’on commande
Qui donnent leur vie comme le pauvre son dernier vêtement.
Que nous répondions présents à la renaissance du Monde
Ainsi le levain qui est nécessaire à la farine blanche.
Car qui apprendrait le rythme au monde défunt des machines et des canons?
Qui pousserait le cri de joie pour réveiller morts et orphelins à l’aurore?
Dites, qui rendrait la mémoire de vie à l’homme aux espoirs éventrés?
Ils nous disent les hommes du coton du café de l’huile
Ils nous disent les hommes de la mort.
Nous sommes les hommes de la danse, dont les pieds
reprennent vigueur en frappant le sol dur.
*Le marché de Salies s’installe
Chaque jeudi à Salies-de-Béarn au petit matin, la place du Bayaa accueille les commerçants du marché.
Chacun monte son étal, déballe ses cageots, installe ses produits.
Les premiers acheteurs ne tarderont pas à arriver.
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Un Jurançon 93
Aux couleurs du maïs,
Et ma mie, et l’air du pays :
Que mon coeur était aise.
Ah, les vignes de Jurançon,
Se sont-elles fanées,
Comme ont fait mes belles années,
Et mon bel échanson ?
Dessous les tonnelles fleuries
Ne reviendrez-vous point
A l’heure où Pau blanchit au loin
Par-delà les prairies ?
Paul-Jean Toulet
Poète béarnais (1867-1920)
*L’arrivée du train électrique
A chaque fois qu’un train entre en gare, je me remémore mon tout premier face à face avec une locomotive fumante et sifflante, prête à partir, en bout de quai, gare Saint-Charles à Marseille. J’étais petit – 5 ans peut-être – à la fois effrayé et émerveillé. Au fil du temps, les machines ont perdu de leur beauté mais leur musique est toujours aussi fascinante.
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« Il faut beaucoup d’efforts pour ne pas se figurer que le cheval de fer est une bête véritable. On l’entend souffler au repos, se lamenter au départ, japper en route; il sue, il tremble, il siffle, il hennit, il se ralentit, il s’emporte »… « D’énormes raquettes d’étincelles jaillissent à tout moment de ses roues ou de ses pieds, comme tu voudras, et son haleine s’en va sur vos têtes en beaux nuages de fumée blanche qui se déchirent aux arbres de la route. »
Victor Hugo (1802 – 1885)
*Le quartier du Panier à Marseille repère de la « pègre internationale »
Le 23 janvier 1943 à Marseille, l’armée allemande et la police de Vichy dirigée par René Bousquet menèrent une vaste rafle dans les quartiers du centre-ville : l’Opéra, le Panier et le Vieux Port. Des milliers de personnes, dont 250 familles juives furent arrachées de leur logement. 1.642 hommes, femmes et enfants furent déportés vers le camp de Sobibor. Il suffit de regarder cette photo pour imaginer le bruit des talons sur le pavé, la voix des soldats, le claquement des portes des wagons et le sinistre cri de la locomotive conduisant tous ces malheureux vers l’horreur absolue des camps de la mort.
Quelques jours après cette rafle, le 1er février 43, les nazis firent procéder à la destruction du quartier du Panier, qualifié de « chancre de l’Europe » et de « repère de toute une pègre internationale ». Voici comment le JT de l’époque, France Actualités, osait raconter cet évènement, sur 56 petites secondes…
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Vous pouvez retrouver ce document en images sur le site de l’Institut National de l’Audiovisuel. La Fondation pour la mémoire de la Shoah et le Mémorial de la Shoah œuvrent pour transmettre cette mémoire, notamment auprès des jeunes
*Quand Philippe Pujol mène à Jean-Claude Izzo
Écouté Philippe Pujol parler des quartiers Nord de Marseille ce vendredi soir sur Canal + Honnête, digne, sensible face à Yann Barthès. Pas une once de cliché sur notre ville. Fierté. À la fin de l’interview, j’ai repensé à Jean-Claude Izzo. Un ancien du journal La Marseillaise lui aussi. Izzo, le créateur de Fabio Montale, le flic romantique et tourmenté de Total Khéops, Chourmo et Soléa, l’auteur entre autres des Marins Perdus et du Soleil des mourants. Je sais que si j’écris, il y est pour beaucoup. Il m’a donné confiance. M’a répété fonce, fonce, écris, lorsque je doutais. Je me dis que peut-être, Philippe Pujol lui doit aussi un peu (beaucoup ?) Alors, réécoutons la voix d’Izzo, écrivain et poète, dans l’émission que France Culture lui avait consacrée en 2007. Jean-Claude Izzo y parle peu mais il parle … du bonheur
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Autre pépite émouvante extraite de cette émission : Izzo évoque son travail d’écrivain
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Jean-Claude Izzo était aussi parolier de chansons. Ecoutez celle-ci, Nighthawks de Jean-Guy Coulange, inspirée du fameux tableau d’Edward Hopper
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Seize ans après sa disparition, Jean-Claude Izzo conserve une dimension mythique. Ses aficionados qui viennent à Marseille se rendent sur les lieux où vivent ses romans et leurs personnages. C’est un sillon de lumière profond qu’il a creusé à travers ses romans et ses poèmes. Un sillon dans lequel d’autres auteurs ont pu semer leurs graines pour raconter Marseille, les Marseillais, leurs galères, leurs espoirs et leurs bonheurs.
*La mer à Malmousque
Fermez les yeux ! La mer est là, juste à côté. Vous êtes à Malmousque, avec vue sur les îles d’Endoume, en pleine rade de Marseille.
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*Marseille, Porte du Sud
» Allez à Marseille. Marseille vous répondra.
Cette ville est une leçon. L’indifférence coupable des contemporains ne la désarme pas. Attentive, elle écoute la voix du vaste monde et, forte de son expérience, elle engage, en notre nom, la conversation avec la terre entière.
Un oriflamme claquant au vent sur l’infini de l’horizon, voilà Marseille.
Elle double son port d’un arrière-port. Ses Compagnies de navigation lancent chaque année des paquebots plus beaux que des châteaux.
Les autres grandes nations font cependant davantage. Aidons Marseille dans sa montée. Toute l’Italie est derrière Gênes pour le pousser. La France ne connaît de Marseille que Marius et le mistral… »
Albert Londres (1884 – 1932)
*L’Œil de Sainte-Lucie
Sur le Vieux-Port de Marseille, on trouve du poisson, des coquillages et L’oeil de Sainte-Lucie.
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L’oeil de Sainte-Lucie est l’opercule d’un « biou », une sorte de bigorneau dont la coquille est ronde, d’où le nom que lui donnent les pêcheurs de Méditerranée. En nacre orangée, cet opercule est conservé comme porte-bonheur, glissé dans un porte-monnaie, une tirelire ou un tiroir-caisse. Il peut aussi être serti et porté comme bijou protecteur qui éloigne le « mauvais oeil ».