Quel jour de lumière –
merveilleuse rencontre,
Roméo cadeau.
Capriccio 1 de Alfredo Piatti – Carol Tsai
Quel jour de lumière –
merveilleuse rencontre,
Roméo cadeau.
Capriccio 1 de Alfredo Piatti – Carol Tsai
Bauduen vêtu de blanc hier rare merveille comme une offrande d’anniversaire pour Mémé native du village l’imagine enfant six sept ans pas plus à la charnière entre les deux siècles passés nez rouge cache-nez autour des oreilles longue tresse qui dépasse sabots de bois gorgés de paille la vois bien dévaler Rue Longue vers l’école avec ses copines s’offrir quelques glissades sur la neige déjà verglacée dans la descente qui rejoint Rue Grande les chutes sur les fesses et les éclats de rires aussi clairs et joyeux les doigts gourds gelés après le ballet de boules de neige puis le porte-plume douloureux à saisir au moment d’oublier les jeux écrire avec peine les phrases dictées par la maîtresse quelques taches violettes sur la page le froid du plancher au plafond malgré le poêle à bois au beau milieu de la classe le concert d’atchoum de reniflades l’échappée des yeux à travers les vitres de la fenêtre vers les petits oiseaux perdus dans tout ce blanc jusqu’aux cimes des arbres puis la cloche sonne la récréation sortir grelotter dans la petite cour enveloppée de blanc se réchauffer les pieds les jambes le corps en tapant les sabots sur la neige chanter en chœur aussi quelques comptines pour se donner du courage et après la classe lorsque le soir approche déjà remonter à la maison enveloppée de cette lumière mate descendue des toits ne pas s’attarder se sentir seule au monde parmi les maisons silencieuses où traîne invisible l’odeur du bois brûlé en chemin se perdre entre deux rêves ou deux prières le retour rapide du soleil pour redonner au paysage son visage connu ou des cascades de neige à flocons épais comme des noix pour que s’installe le mystère jusqu’aux vacances et que durent les glissades et les rires clairs de retour à la maison là-haut Mémé choisit la baguette de fée toute blanche comme par miracle elle enveloppera de merveilleux l’ordinaire des jours.
Photo de ci-haut @GilbertBagarre
Un QR code vient de tomber sur mon WeChat adressé par Élise et Guillaume les documentalistes du Lycée français de Shanghai Campus de Pudong ai passé là-bas le treize octobre dernier une journée de belles et fortes rencontres avec les collégiens autour de mon dernier livre Il s’appelait Alphonse Richard, le premier Dignois tué à la Grande Guerre le QR code porte une toute petite photo en son cœur la couverture du livre je l’identifie ce code et j’arrive sur Arte Radio c’est l’audio blog Lire en fête Shanghai Pudong je clique commence à écouter et là les larmes me viennent les élèves du LFS ont lu et enregistré mon livre de la première à la dernière page c’est magique une merveille de cadeau je vous le fais partager juste avant de me rendre au Collège Maria Borrély de Digne-les-Bains où des élèves de troisième m’attendent pour une rencontre autour d’Alphonse Richard le Dignois.
L’Audioblog dédié à Alphonse s’écoute aussi ici : http://audioblog.arteradio.com/blog/3048055/lire_en_fete_shanghai_pudong?sortBy=date-asc&pageNumber=0
J’ai reçu un très joli cadeau
avais commandé une surprise à Joachim Séné
séduit par sa formule magique de Nuit à la demande
hier-matin, la Nuit 65 m’attendait dans la boîte aux lettres
écrite à la main rien que pour moi
enveloppée d’un carton bordeaux
accompagnée d’une photo prise un matin de septembre 2015
au métro Gabriel Péri, ligne 13
cette Nuit 65, l’auteur la publia le 27 septembre 2015 sur son site
n’ai pas résisté au désir de la lire à voix haute
pour prolonger la découverte et tenter d’approcher de près la musique de ses mots
Découvert cette merveille sur le blog Perles d’Orphée, de Lelius, que je vous donnais à entendre avant-hier. Là, c’est la sublime voix de la roumaine Maria Raducanu que j’ai envie de partager. Elle interprète Cristina. Enregistrée en Corse avec son quartet en février 2010. Douceur et sensibilité extrèmes. Un cadeau dédié à mes deux filles, Zoé et Noémie, qui se sont retrouvées à Shanghai cette nuit et qui vont passer trois semaines ensemble, avant leur retour en France.
La langue japonaise est aussi une découverte sonore étonnante. Aucune piste qui mène à un quelconque sens si l’on ne l’a pas étudiée. Lorsque je l’écoute, je suis privé de tout point de repère, alors, je m’y perds et je suis fasciné. Comme par exemple par cette promenade à Beppu, une ville thermale du Japon. Le document est titré Hadaka.