Une fois les boîtes remplies, les entasser dans la lessiveuse. Remplir d’eau à ras bord et lancer la cuisson du pâté. (à suivre)
campagne
Le feuilleton des cochonnailles #4 Brasser la viande
Préparer le pâté. Hacher l’ail et les herbes, puis mélanger, brasser la viande dans une grande bassine. Avant la mise en pots. (à suivre)
Le feuilleton des cochonnailles #3 Peler l’ail
Pendant que le hachoir poursuit son œuvre, il faut peler des dizaines de gousses d’ail. Prendre des gants. Odeur tenace. (à suivre)
Le feuilleton des cochonnailles #2 Le hachoir
Une fois salée, cette viande il faut la hacher. Mécanique, ce bruit de gorge qui rend la chair à saucisses. (à suivre)
Le feuilleton des cochonnailles / #1 Le salage
Les cochonailles. Ce sera comme un feuilleton. Rite hivernal dans les campagnes. Ici en Béarn. N’entendrez pas le cochon hurler juste avant d’être abattu. N’a pas sa place ici, ce cri. Insupportable. Je sais qu’il a existé mais l’ai rangé sur l’étal des souvenirs honteux. L’histoire commence avec le salage de la viande. (à suivre)
Promener sur le sentier de pluie
Marché deux bonnes heures en pleine campagne sous la pluie. Sentier jonché de feuilles. Flaques. Boue. Châtaigners et pins. Quelques petites bambouseraies. Quelques troncs d’arbres assassinés. Longé des fossés gorgés d’eau et un séchoir à tabac abandonné. Un peu de houx, nombre de bourgeons d’hiver et d’oiseaux frigorifiés. Comment font-ils tous ceux qui n’ont pas de toit ?
Ouvrir les fenêtres à l’automne
Ouvrir grandes ses fenêtres et respirer la campagne ariégeoise. Se retrouver face aux arbres avec plein d’oiseaux dedans. Savourer ce beau matin d’automne. Se dire qu’en bas, sur l’autre moitié du globe, le printemps installe son empreinte sur la terre comme au ciel. Rêver de s’envoler pour l’Argentine ou le Chili. Imaginer le Cap Horn. Revenir ici-bas la tête dans les nuages.
Le petit grillon dans le champ
Campagne béarnaise. Une promenade à travers hameaux, champs et bois. Un petit grillon s’exprime, à peine troublé par le frissonnement des herbes hautes sous nos pas.
Sur un coteau, des vignes.
Renoncules
Une clairière longue en remontant
Labours de printemps
La maison natale de Roger
La mare. Aux canards, forcément.
Feuilles, pierre et arbres, menu langage
Dans le grand vent sur l’allée verte, des feuilles de chêne caressent un vieux pont de pierre. Autrefois y passaient des locomotives. Un peu plus loin, deux arbres se mêlent, se frottent et gémissent, indifférents au chant de quelques oiseaux.
L’allée verte, ancienne voie ferrée, entre Salies-de-Béarn et Escos.
En contrebas, le travail des hommes.
Jeudi en campagnes
Tailler. Couper. Raser. Désherber. Faire propre. Éliminer. Faire joli. Se débarrasser des mauvaises herbes. Des pousses indésirables. Nettoyer. Supprimer. Dans la campagne béarnaise hier après-midi, je me suis rappelé qu’il restait encore beaucoup de travail avant que dimanche, nous retrouvions le goût de chanter.
Barbelés et nuage
Tas de fumier
Prier et encore prier
Jachère