Devant les paysages d’Odilon Redon

img_2532

Odilon Redon
sais pas pourquoi
pensais que c’était une dame
intrigué tout de même
par le on final du prénom
croyais donc que c’était une peintre
jusqu’à ce samedi aux côtés de ma fille Zoé
la découverte de l’exposition
« La nature silencieuse. Paysages d’Odilon Redon »
proposée par la Galerie du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux

img_2527

« né dans le Midi, avec un brin d’âme du Nord »
Odilon Redon découvrit la peinture à Paris à l’âge de sept ans
et fut un amoureux de la nature
« dans ses formes … dans le plus petit brin d’herbe,
l’humble fleur, l’arbre, les terrains et les roches,
jusqu’aux majestueuses cimes des monts. »

img_2518

avec Zoé, le voyage en paysages
fut une douceur charmante
un paisible émerveillement

img_2536

img_2525

img_2538

img_2552

img_2520

Pour prolonger la visite, c’est par ici .

Robert Schumann* – Arabesque en do majeur – par Evgeny Kissin

* Odilon Redon adorait Schumann depuis l’enfance.

Sensas, la Nuit africaine !

Chaque semaine, la revue digitale La Nuit m’apporte son lot d’enchantements. Le Numéro 16 qui vient de paraître déroule entre autres une large plage à l’Afrique, à ses sons et à ses mots. Fait connaissance avec l’écrivain et poète congolais Fiston Mwanza Mujila, qui vient de publier Tram 83, son tout premier roman. Ai découvert la sanza, cet instrument que l’on appelle aussi piano à pouces et sur lequel est jouée cette Sanza Nocturne de toute beauté. La Nuit nous éclaire sur Francis Bebey, le grand maître de la sanza pop, grâce à son fils Patrick. À lire ci-dessous.

SanzaPop1

SanzaPop2

N’oubliez pas que pour s’adonner chaque semaine à La Nuit, il est nécessaire de s’abonner. J’aime la profession de foi qu’affichent les fabriquants de cette revue : « Nous aimons l’idée d’avoir des vrais lecteurs plutôt que des visiteurs d’un clic. Nous préférons aussi nous vendre à eux plutôt qu’à la publicité. » 10 euros pour 3 mois, histoire de se faire une idée, n’allez pas me dire que c’est le bout du monde !

Quelles vacances à la Belle de Mai !

Les vacances de Monsieur Hulot. Première rencontre avec le chef d’oeuvre de Jacques Tati. Tourné en 1951 et 1952 et sorti en 53. Je n’étais pas encore né. Mes parents avaient à peine un peu plus de vingt ans. Quelles vacances ! Drôlissimes de la séquence inagurale – la gare et le départ en train vers le lieu des congés – à la séquence du feu d’artifice, juste avant la fin du film où Tati acteur sait souvent disparaître pour laisser toute la place au comique des autres personnages. La démocratisation du burlesque. Ces vacances, j’en ai savouré aussi la bande son. Richesse, finesse. Les mots superflus. Place au langage du corps. Au comique des mimiques et des attitudes. Le prochain film programmé, c’est Mon oncle, Oscar du meilleur film étranger siouplé ! Au fait, c’est au Gyptis ancien théâtre du quartier de la Belle de Mai à Marseille et désormais transformé en cinéma par la Friche – qu’avec Chantal nous avons découvert Tati. Au programme jusqu’à demain mardi, une intégrale Jacques Tati.