San Sebastián à marée basse
retrouver le calme des soirs longs et doux
prendre son temps
se dire que l’océan est un don du monde
nuit et jour, soir et matin
lui rendre grâce
et oser croire encore aux lendemains
lendemains
Terre debout
Terre debout
toi aussi jour et nuit prépares les lendemains
surtout, qu’ils s’en souviennent
les veilleurs des VillesDebout
tu travailles après les soins des hommes
tes sillons absorbent la sueur versée
tes grains et tes mottes tremblent
remuée, sarclée, bêchée, labourée, ensemencée
prête es
à remplir nos pauvres bouches en jachère
terre nourricière
terre d’avant
terre de nos ancêtres sans frontières
terre de nos désirs d’après