Feuilles, pierre et arbres, menu langage

Dans le grand vent sur l’allée verte, des feuilles de chêne caressent un vieux pont de pierre. Autrefois y passaient des locomotives. Un peu plus loin, deux arbres se mêlent, se frottent et gémissent, indifférents au chant de quelques oiseaux.

anciennevoieferréerL’allée verte, ancienne voie ferrée, entre Salies-de-Béarn et Escos.

En contrebas, le travail des hommes.

champsetsillons

 

Le Béarn trempé, le Saleys déchaîné

J’ai quitté Marseille et son mistral pour retrouver le Béarn et sa pluie qui tombe sans discontinuer depuis plus de 24 heures. Voici le bonjour sonore que m’a adressé le Saleys lorsque j’ai ouvert l’une des portes-fenêtres de la maison, il y a cinq minutes.

A priori, le Saleys ne devrait pas sortir de son lit, contrairement à d’autres rivières béarnaises. Le Béarn va rester en vigilance orange jusqu’à 16 heures.

Salies-de-Béarn et son Saleys pris en photo ce matin par Chantal, ma compagne, c’est par ici.

Là-bas, des oiseaux rares

Aujourd’hui, je vous invite à vous envoler vers le le Costa Rica pour découvrir des oiseaux rares dénichés dans des parcs nationaux par Irvic D’Olivier. Le spectacle sonore est offert par Arte Radio. Déroutant et envoûtant.

Cette carte postale a été enregistrée en mars 2013 et mixée par Christophe Rault. C’est une production de l’ACSR, l’Atelier de Création Sonore Radiophonique, une structure qui oeuvre depuis Bruxelles à la sensibilisation à la création sonore radiophonique.

Soleil d’hiver et temps calme à Kyoto

Prendre le temps de laisser le soleil d’hiver jouer à travers les branches et le feuillage. L’invitation est signée Nobuto Suda, musicien japonais établi à Kyoto.

https://soundcloud.com/nobutosuda1101/winter-sunshine-filtering

Voici son tout dernier opus, où s’écoute le « temps calme » qu’il fait à Kyoto, où « rien ne se passe ».

https://soundcloud.com/nobutosuda1101/the-weather-of-the-day-was-too

Avec Nobuto Suda, nous avions voyagé jusqu’aux pieds du Mont Fuji. C’était en novembre dernier.

Une pensée pour mon ami poète Francis Royo, amoureux du Japon et peut-être un peu dans le dur ces dernières heures… c’est ce que je ressens en lisant son dernier Dires :

« sagesse de l’arrachement. folie de la conscience. qui dois-je donc étouffer pour m’avouer ainsi. cruauté bel œil d’or »

Dans une forêt du Japon

C’est l’histoire de Japonais poètes et ingénieux. En pleine forêt, sur la pente d’une colline, ils ont construit un xylophone. A son sommet, ils ont posé une boule de bois et puis ils l’ont lâchée. Musique !

 Vous avez reconnu Jésus que ma joie demeure de Jean-Sébastien Bach. En fait, chaque lamelle du xylophone a été taillée en forme de V pour maintenir la balle et ensuite la laisser s’échapper dans le bon tempo pour jouer la bonne note ! Ce xylophone en pleine forêt est digne des chefs d’œuvres des Compagnons du tour de France.

Près du ruisseau

Je veux y croire. Encore fragiles ces chants d’oiseaux, mais plus vraiment pétrifiés par la froidure de l’hiver. Libérés du poids des journées courtes. Le printemps approche. Je veux y croire
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