Osmanthus, ma belle et délicate
tu emplissais l’air de la ville
depuis tes branches ornées de ce jaune fragile
tendues au-dessus du sol encore tiède des jardins et des parcs
resplendissais en grappes petites
presque cachées à l’abri de larges feuilles
brillantes comme le désir de voir s’éterniser l’automne
Osmanthus
Guì Huā
en boucle réciter la douce musique de ton nom
langues mêlées
savourer le son latin et le chinois
humer du bout des doigts ton parfum citronné
paupières closes
et me réveiller à tes pieds.