Sur la mer du soir
Les ultimes coups d’ailes
Avant les grands pins
Iboly, par Mitsoura
Chantait tranquille quand l’ai aperçue
juchée sur le cyprès
prenait le frais
attendait peut-être l’orage
se préparait déjà à l’arrivée du crépuscule, qui sait
à pas lents ai avancé vers elle
alors, s’est tue
sa longue queue oscillait dans le concert du soir approchant
petites rafales de tramontane et chants des grenouilles
ai tenté de lui parler
et pie s’est envolée vers le soleil
Hier-soir, le mistral s’est levé et le petit carillon de bambou s’est agité sur la terrasse. Il m’a attiré dehors alors que je commençais à chercher le sommeil. Avant de m’endormir, j’ai écrit ces quelques lignes, à retrouver par ici.
Ce matin, le mistral dort encore. Le carillon s’est tu. Il a laissé la place aux oiseaux.