À force de subir le tocsin
tu te noues de dedans
vieux platane troué de chagrin
tes bras déployés cherchent
le peu de sève qu’il reste
à offrir à la croix
pourtant sans avoir l’air
tu arbores étonné
de petits rameaux verts
puisse le printemps t’offrir
oiseaux sur le feuillage
et souffles de désir
Une image saisissante de ce que l’homme peut faire de la nature qui l’entoure…
Oui, puisse le printemps nous offrir cela…
Je me suis souvenu soudain de la petite Laïka, mais elle n’était pas venue faire une tournée en France…