En ce 8 mai, peu importe l’oubli de la cédille
sur le ruban de la gerbe de roses et d’œillets
je n’ai pas oublié que mon père communiste
m’expliqua la Résistance
me parla des fusillés
me désigna l’Affiche rouge
m’apprit l’Internationale
me raconta Berlinguer
me lut Bertold Brecht
me montra Picasso
me chanta Jean Ferrat
m’emmena au Père Lachaise
me fit lire l’Huma
avec le marteau et la faucille
et avec la cédille
à Parti Communiste Français
Il est hélas dommage que le PCF ait perdu depuis plus que la cédille… (même le marteau et la faucille disparurent un jour de la « une » de « l’Huma ») !
Je partage votre constat, Dominique. Avec un zeste d’amertume et de tristesse…
Berlinguer, ma grand-mère votait pour lui, et priait pour lui. Un condensé d’Italie. Urli, mon amour de mari a fait de magistrales photos de lui.