Repartis les enfants
joues chaudes et douces
cheveux picotés de bruine
baisers vite envolés
le quai soudain délaissé
les rails muets
les yeux vides
le monde enfui
Sans savoir pourquoi
j’aime ce monde
où nous venons pour mourir
Natsume Sôseki (1867-1907)
On vient pour caresser ces joues chaudes et douces des enfants (et des grands, ajouterais-je même, présomptueuse que je suis)
Ne jamais
se lasser de s’enlacer
« Natsume Sôseki (1867-1907) »
L’histoire inlassablement bégaie…