Zoé, ma fille cadette, a vraiment du talent : en deux temps trois mouvements, elle est capable de chanter en wolof
L’extrait interprété par Zoé est « Pullo Ardo » de Youssou Ndour, de l’album Rokku Mi Rokka
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Zoé, ma fille cadette, a vraiment du talent : en deux temps trois mouvements, elle est capable de chanter en wolof
L’extrait interprété par Zoé est « Pullo Ardo » de Youssou Ndour, de l’album Rokku Mi Rokka
PunkGod est un groupe de rock underground chinois. Blacklistés par les autorités chinoises car extrèmement critiques envers le régime de Pékin, ses membres ont demandé l’asile politique en Suède. Depuis bientôt vingt ans, ils affirment des convictions très fortes en faveur des droits de l’Homme et de la démocratie. J’ai découvert l’existence de PunkGod sur Twitter. Ce qui a attisé ma curiosité, c’est que ce groupe est apprécié de l’artiste chinois Ai Wei Wei – 艾未未 – auquel le régime de Pékin fait bien des misères depuis quelques années. Ecoutez ce morceau qui déménage !
PunkGod est la transcription en anglais du chinois Pan-Gu, qui provient du premier être vivant selon l’ancienne mythologie chinoise.
Un grand merci à Margaret pour cette belle rencontre avec l’une de nos aînées.
Naoko a décidé de s’investir pour la reconstruction de Kamaïshi sa ville natale, très durement touchée par le tsunami du 11 mars 2011.
La page Facebook du Projet de Promotion les Échanges Internationaux à Kamaïshi (KIEPProject)
Dans le métro de Tokyo ce soir, j’ai été attiré par ce cri qui ressemble à un bonzai d’appel de muezzin
En fait, ce cri émane d’un homme en uniforme bleu avec casque rond sur la tête, tout aussi bleu. C’est un employé du métro qui passe sa journée près d’un escalier, et qui prévient ainsi les usagers de l’existence d’une marche. Au Japon, dans les bus, le métro et dans les gares, le service au public n’est pas un mot lâché en l’air. Le ticket n’est pas donné mais le personnel est présent et le client bien accompagné. Qu’il soit ou non Japonais.
Les Japonais sont très organisés. Ceci se vérifie dans la vie quotidienne, notamment à la cantine de l’Université de Morioka, au nord-est du Japon, où j’ai déjeuné ce midi
Les pêcheurs du petit port de Osaki Sirahama, à Kamaïshi, ont fait ce mercredi 15 mai leur toute première récolte d’huîtres et de coquilles Saint-Jacques depuis le tsunami de mars 2011. Je les ai accompagnés en mer
Merci mille fois à Momomi Tachida pour la traduction.
Pour la première fois, donc, depuis mars 2011, ces pêcheurs japonais du Pacifique ont pu envoyer leur production au grand marché de Tokyo. La vague géante a tué l’un de leurs camarades et détruit 95% de leur flotte. Seulement 30 de leurs 130 maisons ont été épargnées.
Ce matin de très bonne heure, j’ai marché jusqu’au domaine maritime de Kamaïshi, à quelques centaines de mètres de mon hôtel. J’ai entendu en chemin de drôles d’oiseaux au chant répétitif – en fait, la petite sonnerie qui équipe les feux verts de la ville – et puis des oiseaux en vrai, qui chantaient non-loin des bateaux et des travailleurs du port arrivant à l’embauche, dans ce port dévasté par le tsunami de mars 2011 puis reconstruit.
J’ai posté cette bulle sonore sur Bobler, hier-soir depuis le domaine portuaire de Kamaïshi.
Nous sommes à Kamaïshi, au Centre de prévention des risques sismiques où les habitants se sont rués après le tremblement de terre – magnitude 9.6 sur l’Echelle de Richter – qui a frappé le Nord-est du Japon le 11 mars 2011. Plus de deux cents d’entre eux y ont trouvé la mort lorsque la vague de 18 mètres de haut a déferlé sur Kamaïshi. Ce bâtiment est resté en l’état depuis. La municipalité veut le conserver en hommage aux victimes.
Deux autels y sont d’ailleurs installés où notamment les familles des victimes et des disparus viennent se recueillir. Ayumi AOYAMA raconte
J’ai posté cette bulle sonore sur Bobler, devant le Mémorial du tsunami, dressé face à l’Océan Pacifique.
*** Un grand merci à ma fille aînée Noémie pour cette interview et pour la traduction.***
Certains enfants chinois ont bien de la chance : après l’école, ils s’amusent dans de spacieuses salles de jeu, sous le regard de leurs mamans, de leurs grands-mères ou de leurs nounous. Toutes très bavardes…
Ce matin, pour éviter d’être trempé par la pluie tiède mais nourrie qui arrosait Shanghai, j’ai pris le taxi. Dépaysant. Un peu stressant aussi, malgré la musique, parce que les Chinois conduisent au klaxon. Les piétons passent après. Et le code de la route bien après.
La voix que vous venez d’entendre à la radio est celle d’une animatrice qui dispense des conseils santé. En l’occurrence ce conseil alimentaire : il est recommandé de manger des aliments amers, pour chasser l’humidité qui est en soi.
Selon le site d’info french.news.cn, 50.000 taxis circulent à Shanghai. Jour et nuit, ils nourrissent eux aussi le flot gigantesque du trafic de la capitale économique de la Chine.
Dans quelques heures, je m’envole pour Shanghai. J’y séjournerai une semaine. Ensuite, je passerai une semaine au Japon. J’ignore s’il me sera possible de blogger au quotidien comme je le fais depuis maintenant plus de quatre mois, notamment parce qu’en Chine, l’accès à internet est assez contrôlé. Je tenterai, bien évidemment. Je continuerai d’exercer ma curiosité pour tous les sons, tous les bruits, toutes les paroles, toutes les musiques. Je ne cesserai pas d’enregistrer. Si je ne parvenais pas à publier, patience. Retour au pays dans quinze jours. D’ici là, prenez soin de vous. Et bon vent
Pas loin de 100.000 personnes dans les rues de Valencia en ce 1er mai, pour dire non à la politique d’austérité et de coupes sombres menée par le gouvernement Rajoy. Syndicats, partis de gauche et mouvements de chômeurs et de retraités ont défilé pendant des heures dans les rues de la ville.
Pendant cette manifestation, sur le réseau social Bobbler, j’ai envoyé deux pastilles sonores enregistrées au coeur du défilé :