Zoé chante en wolof

Zoé, ma fille cadette, a vraiment du talent : en deux temps trois mouvements, elle est capable de chanter en wolof

L’extrait interprété par Zoé est « Pullo Ardo » de Youssou Ndour, de l’album Rokku Mi Rokka

Fleurs blanches teintées de vert 日本

Nobuto Suda est un artiste japonais établi à Kyoto, créateur d’ambiances sonores. Il les conçoit comme des poèmes. J’apprécie la douceur et la mélancolie qui émane de ce morceau : « of white flowers tinged with green »
Nobuto Suda est l’un des 37 artistes de la scène Post Rock & ambient qui ont composé des morceaux rassemblés dans l’album « More hope for Japan« , suite au séisme et au tsunami qui ont ravagé le nord est du Japon le 11 mars 2011.

La nuit de pleine lune 日本

Connaissez-vous le dessin de la nuit de pleine lune ? Non ? Vous ne pourrez plus le dire après avoir écouté ce morceau
L’artiste est japonaise. Miho Watarai 渡会美帆 vit à Shizuoka.
Elle est sur Twitter @raizo357

En pensant aux amis de Kamaïshi 日本

Pas un jour sans que je pense à mes amis japonais de Kamaïshi.
Aujourd’hui, c’est en musique que je leur envoie un salut fraternel.
 Ecouter de la musique traditionnelle japonaise dur Deezer

Le lundi au soleil levant

Je ne suis pas vraiment fan de Cloclo. Jamais été touché par ses chansons. Ni amusé. Mais comme je suis tout sauf sectaire, je m’amuse à écouter cette version japonaise du tube « Le lundi au soleil ». Extrait
Le chanteur s’appelle Saeki Kenzo. Il a aussi sorti un album de reprise de quelques chansons de Gainsbourg, intitulé « L’homme à la tête de sushi ».

Le fan parisien de l’OM

Il y a 20 ans jour pour jour, l’Olympique de Marseille devenait le premier club français – et toujours le seul et unique – à remporter la Coupe d’Europe des Clubs Champions. J’ai rencontré à Marseille un supporter parisien de l’OM. Tellement passionné qu’il s’est fait tatouer son épaule gauche aux couleurs du club marseillais
26 mai 1993, une tête de Basile Boli face au Milan AC, juste avant la pause, permettait à l’équipe entrainée par Raymond Goethals de soulever la fameuse coupe aux grandes oreilles.

Punk God, rock dissident chinois. 中国

PunkGod est un groupe de rock underground chinois. Blacklistés par les autorités chinoises car extrèmement critiques envers le régime de Pékin, ses membres ont demandé l’asile politique en Suède. Depuis bientôt vingt ans, ils affirment des convictions très fortes en faveur des droits de l’Homme et de la démocratie. J’ai découvert l’existence de PunkGod sur Twitter. Ce qui a attisé ma curiosité, c’est que ce groupe est apprécié de l’artiste chinois Ai Wei Wei – 艾未未 – auquel le régime de Pékin fait bien des misères depuis quelques années. Ecoutez ce morceau qui déménage !

PunkGod est la transcription en anglais du chinois Pan-Gu, qui provient du premier être vivant selon l’ancienne mythologie chinoise.

 

日本 Hietsuki Bushi, c’est joli

Pour prolonger mon récent séjour au Japon, je cherche des sons de là-bas, musicaux entre autres. J’ai découvert le groupe Omokoda, qui mixe des chansons folkloriques traditionnelles japonaises et de la musique électronique. J’adore. Voici un extrait du morceau Hietsuki Bushi
La superbe vidéo de Hietsuki Bushi sur YouTube, réalisée avec l’artiste Soichi Terada

日本 En musique vers le Mont Fuji

J’ai découvert ça en fouinant sur le web : la route qui mène au Mont Fuji joue de la musique quand on roule dessus. Des rainures sur le bitume ont été disposées de telle façon que les pneus deviennent créateurs de musique
La musique ainsi jouée est « Miagete goran yoru no hoshi wo », une chanson japonaise interprétée par Kyo Sakamoto, chanteur des années 60, décédé en août 1985 dans l’un des pires accidents aériens de l’histoire, celui du Vol 123 de Japan Airlines.

Germaine, 102 ans

Germaine est une vieille dame étonnante, ancienne employée des Postes. Plus que centenaire.  A la retraite depuis 42 ans… Elle s’exprime avec vigueur et sourire. La mémoire toujours vive.

Un grand merci à Margaret pour cette belle rencontre avec l’une de nos aînées.

L’orage de printemps

Un orage éclate soudain au coeur du printemps
Foudre de printemps –
elle joue dans le ciel
sans descendre sur terre
Fukuda Kineo

Japon #8 日本 : la jeune fille de Kamaïshi

Naoko a décidé de s’investir pour la reconstruction de Kamaïshi sa ville natale, très durement touchée par le tsunami du 11 mars 2011.

La page Facebook du Projet de Promotion les Échanges Internationaux à Kamaïshi (KIEPProject)

 

Japon #7 日本 : la langue japonaise

Au Japon, dans le bus, le train ou le métro, les passagers ont droit à de longs messages d’accueil aux sonorités étonnantes propres à la langue japonaise

A mon oreille de profane, la langue japonaise ne sonne pas comme une langue asiatique, à l’image du chinois par exemple. Voici un site qui permet de découvrir cette langue « agglutinante » selon les spécialistes, contrairement aux langues »à flexion » comme le français ou l’espagnol et aux langues « isolantes, comme le chinois ou le vietnamien.

Japon #6 日本 : le crieur du métro de Tokyo

Dans le métro de Tokyo ce soir, j’ai été attiré par ce cri qui ressemble à un bonzai d’appel de muezzin

En fait, ce cri émane d’un homme en uniforme bleu avec casque rond sur la tête, tout aussi bleu. C’est un employé du métro qui passe sa journée près d’un escalier, et qui prévient ainsi les usagers de l’existence d’une marche. Au Japon, dans les bus, le métro et dans les gares, le service au public n’est pas un mot lâché en l’air. Le ticket n’est pas donné mais le personnel est présent et le client bien accompagné. Qu’il soit ou non Japonais.

Japon #5 日本 : à la cantine universitaire de Morioka

Les Japonais sont très organisés. Ceci se vérifie dans la vie quotidienne, notamment à la cantine de l’Université de Morioka, au nord-est du Japon, où j’ai déjeuné ce midi

Japon #4 日本 : les pêcheurs de Kamaïshi retrouvent la mer et les coquillages

Les pêcheurs du petit port de Osaki Sirahama, à Kamaïshi, ont fait ce mercredi 15 mai leur toute première récolte d’huîtres et de coquilles Saint-Jacques depuis le tsunami de mars 2011. Je les ai accompagnés en mer

Merci mille fois à Momomi Tachida pour la traduction.

Pour la première fois, donc, depuis mars 2011, ces pêcheurs japonais du Pacifique ont pu envoyer leur production au grand marché de Tokyo. La vague géante a tué l’un de leurs camarades et détruit 95% de leur flotte. Seulement 30 de leurs 130 maisons ont été épargnées.

Japon #3 日本 : les oiseaux de Kamaïshi

Ce matin de très bonne heure, j’ai marché jusqu’au domaine maritime de Kamaïshi, à quelques centaines de mètres de mon hôtel. J’ai entendu en chemin de drôles d’oiseaux au chant répétitif  – en fait, la petite sonnerie qui équipe les feux verts de la ville – et puis des oiseaux en vrai, qui chantaient non-loin des bateaux et des travailleurs du port arrivant à l’embauche, dans ce port dévasté par le tsunami de mars 2011 puis reconstruit.

J’ai posté cette bulle sonore sur Bobler, hier-soir depuis le domaine portuaire de Kamaïshi.

 

Japon #2 日本 : Kamaïshi 2 ans après le tsunami

Nous sommes à Kamaïshi, au Centre de prévention des risques sismiques où les habitants se sont rués après le tremblement de terre – magnitude 9.6 sur l’Echelle de Richter – qui a frappé le Nord-est du Japon le 11 mars 2011. Plus de deux cents d’entre eux y ont trouvé la mort lorsque la vague de 18 mètres de haut a déferlé sur Kamaïshi. Ce bâtiment est resté en l’état depuis. La municipalité veut le conserver en hommage aux victimes.
Deux autels y sont d’ailleurs installés où notamment les familles des victimes et des disparus viennent se recueillir. Ayumi AOYAMA raconte

J’ai posté cette bulle sonore sur Bobler, devant le Mémorial du tsunami, dressé face à l’Océan Pacifique.

 

Japon #1 日本 : bulle sonore

Bobler est en panne. Cette application qui me permet d’envoyer des bulles sonores d’où je veux depuis mon Iphone, ne fonctionne pas à Tokyo. Mon hôtel est pourtant doté de la wifi… Alors, voici ce que voulais raconter hier-soir dès mon arrivée dans la capitale japonaise
Juste avant d’atterrir sur l’aéroport de Tokyo Narita, j’ai rédigé ce petit haiku :
Il se leva –
avion plein, yeux rougis
loin Shanghai
ici Tokyo

Shanghai #7 上海 : le JT

J’ai regardé le JT de la CCTV. Diffusé le soir à 19 heures et 21 heures sur toutes le chaînes chinoises. A partir de 23 heures, une édition différente est proposée, avec un couple de présentateurs
Pour se plonger un peu plus dans ce JT chinois et notamment avoir un aperçu des sujets traités, voici la bulle sonore que j’ai postée sur Bobler

Shanghai #6 上海 : sons de parc

Dans le parc central de la Ville Neuve à Shanghai, j’ai été attiré au détour d’un bois par ce ronflement étrange émis par une joueuse de diabolo, kongzhu en chinois
J’ai aussi apprécié, assis sur un banc aux côtés de l’un de ses vieux copains, un joueur de erhu, qu’on appelle aussi violon chinois

Shanghai #5 上海 : le balayeur de nuit

En pleine ancienne Concession française à Shanghai, j’ai croisé dans la Huangshan Lu – la rue Huanshan- un balayeur de nuit qui traînait sa petite pelle métallique, avec son balai dans l’autre main.
La nuit à Shanghai, l’on croise aussi des trieurs de déchets. Hommes et femmes. Affairés à même de trottoir à entasser bidons plastique, cartons et ferrailles à l’arrière de gros tricycles. Voici la diapositive sonore que je leur ai consacrée sur l’application Bobler

Shanghai #4 上海 : au temple bouddhiste

En plein coeur de Shanghai, à deux pas des rues dédiées aux boutiques de luxe et à un trafic automobile gigantesque, surgit un somptueux temple bouddhiste doré : le Temple de la Paix Tranquille. C’est le plus grand de la ville. Visité sous la pluie. Fréquenté par de nombreux Chinois, de tous âges.
A la sortie de l’un des lieux de prière devant l’une des statues, une jeune Chinoise se confie sur sa foi en Bouddha

*** Un grand merci à ma fille aînée Noémie pour cette interview et pour la traduction.***

En Chine, le Bouddhisme a été importé par des marchands et des missionnaires au 1er siècle de notre ère. Il fait partie des « Trois Enseignements » aux côtés du taoïsme et du confucianisme, auxquels on peut ajouter la doctrine officielle du Parti communiste. L’Empire du Milieu compte plus de 13.000 temples et près de 200.000 bonzes et bonzesses.

Shanghai #3 上海 : le cours de tennis

En plein quartier de l’ancienne Concession française à Shanghai, un cours collectif de tennis dispensé en plein air au club de Changning. La rue jouxte ce club. Les immeubles l’entourent.
Aujourd’hui, plus de 14 millions de Chinois pratiquent le tennis. En 2011, Li Na est devenue la première Chinoise à remporter un tournoi du Grand Chelem aux Internationaux de France à Roland Garros. Selon l’agence Chine nouvelle, 95 millions de Chinois ont regardé la victoire de Li Na en direct à la télévision nationale.

Shanghai #2 上海 : mamans et nounous bavardes

Certains enfants chinois ont bien de la chance : après l’école, ils s’amusent dans de spacieuses salles de jeu, sous le regard de leurs mamans, de leurs grands-mères ou de leurs nounous. Toutes très bavardes…

Shanghai #1上海 : dans le taxi

Ce matin, pour éviter d’être trempé par la pluie tiède mais nourrie qui arrosait Shanghai, j’ai pris le taxi. Dépaysant. Un peu stressant aussi, malgré la musique, parce que les Chinois conduisent au klaxon. Les piétons passent après. Et le code de la route bien après.

La voix que vous venez d’entendre à la radio est celle d’une animatrice qui dispense des conseils santé. En l’occurrence ce conseil alimentaire :  il est recommandé de manger des aliments amers, pour chasser l’humidité qui est en soi.

Selon le site d’info french.news.cn, 50.000 taxis circulent à Shanghai. Jour et nuit, ils nourrissent eux aussi le flot gigantesque du trafic de la capitale économique de la Chine.

Le son du départ

Dans quelques heures, je m’envole pour Shanghai. J’y séjournerai une semaine. Ensuite, je passerai une semaine au Japon. J’ignore s’il me sera possible de blogger au quotidien comme je le fais depuis maintenant plus de quatre mois, notamment parce qu’en Chine, l’accès à internet est assez contrôlé. Je tenterai, bien évidemment. Je continuerai d’exercer ma curiosité pour tous les sons, tous les bruits, toutes les paroles, toutes les musiques. Je ne cesserai pas d’enregistrer. Si je ne parvenais pas à publier, patience. Retour au pays dans quinze jours. D’ici là, prenez soin de vous. Et bon vent

Valencia #6 : L’Oceanogràfic

L’Oceanogràfic de la Cité des Arts et des Sciences de Valencia est le plus grand aquarium d’Europe, où sont représentés les principaux écosystèmes marins de la planète. Ambiance sous l’un des tunnels géants d’où l’on contemple poissons, requins, raies géantes et murènes, entre autres.

Valencia #5 : Jesus, le retraité indigné

A Valencia, j’ai croisé une manifestation de retraités devant la mairie. Une bonne vingtaines de femmes et d’homes, membres du collectif iaioflautas, qui rassemble les retraités indignés, mobilisés avant tout pour leurs enfants et petits-enfants. Jesus est l’un d’entre eux. Il raconte
Le site du collectif iaioflautas

Valencia #4 : la salsa à l’Arribart

Au-dessus du port de Valencia, modernisé pour accueillir la Coupe de l’America, ambiance salsa au soleil, aux terrasses de l’Arribar
Ce lieu est fréquenté par la jeunesse de la ville, qui vient profiter du soleil et de la vue imprenable sur les yachts et les installations portuaires. Les anciens valencians regrettent le temps béni où les bâtiments de l’America’s Cup ne masquaient pas la vue sur le port. Leur port.

Valencia #3 : les voix de la colère

Pas loin de 100.000 personnes dans les rues de Valencia en ce 1er mai, pour dire non à la politique d’austérité et de coupes sombres menée par le gouvernement Rajoy. Syndicats, partis de gauche et mouvements de chômeurs et de retraités ont défilé pendant des heures dans les rues de la ville.

Pendant cette manifestation, sur le réseau social Bobbler, j’ai envoyé deux pastilles sonores enregistrées au coeur du défilé :

la première

la seconde