꧁ Écrire, partager ꧂

Expérimenter le rythme du carnet d’écriture. Du feuilleton parfois aussi.

Faire une place à mes écrits marseillais – peut-être seront-ils lus un jour à voix haute – donner un espace à ces textes non publiés en papier. L’essentiel n’est pas qu’ils le soient un jour. L’essentiel réside dans le partage sur les voies publiques offertes par le net. Carnets de Marseille, c’est cela. L’envie profonde de prolonger la vie de récits enfouis dans la mémoire de mes outils d’écriture, le Mac, l’iPad.

Il s’agit du désir de m’inscrire à petits pas modestes dans un espace d’écriture et de lecture numériques. Un espace de partage et d’échange que le Tiers Livre de François Bon ainsi que les Cosaques de frontières de Jan Doets m’ont donné envie d’ouvrir et de faire vivre.

Ici, je fais également une place à mes Jachères, poèmes quotidiens ou presque. Les poèmes accompagnent ma vie depuis mon enfance. J’en lis presque chaque jour. J’en écris. Souvent. Inspiré ou pas par des images. Depuis quelques mois, ces poèmes prennent parfois la forme de Haikus. C’est ainsi que je les appelle, en hommage à la poésie chinoise que ma fille Noémie me fit découvrir, ainsi qu’aux grands maîtres japonais de ces poèmes courts que j’adore, Issa, Buson, Bashō, entre autres. Les puristes me pardonneront de ne pas tout à fait entrer parfois dans leur norme d’écriture…

CarnetDeMarseille est un petit origami. À déplier à sa guise. À partager selon son envie.

Y placerai aussi les Livres de ma vie. Ceux qui m’ont nourri. Émerveillé. Les livres du passé comme du présent.

Mes mots chinois y trouveront eux aussi leur place, maintenant que me voilà lancé à petits pas patients sur le chemin de l’apprentissage de la langue chinoise.