Haiku (3 mars 2015)
Il salua –
l’étoile blanche en plein jour,
patienter jusqu’à la nuit
Haiku (1er mars 2015)
Il s’éveilla –
mars enfin à la fenêtre,
pluie d’hiver encore
Haiku (26 février 2015)
Il s’échappa –
ruelles désertes, flaques d’argent,
déjà minuit
Haiku (23 février 2015)
Il s’échappa –
entre les gouttes froides,
filer vers le printemps
Haiku (18 février 2015)
Gouttes de vin rouge –
nappe frissonne,
repas de reine et de roi
Haiku (17 février 2015)
Grand chêne gris foncé –
privé de bourgeons,
hiver interminable
Haiku (15 février 2015)
Il frissonna –
le feu éteint, cendres froides,
l’histoire à l’arrêt
Haiku (8 février 2015)
Il se laissa –
accrocher aux branches,
frôler l’eau froide en souriant
Haiku (6 février 2015)
Il se pinça –
ces flocons au-dessus des toits,
tiendront, tiendront pas…
Haiku (4 février 2015)
Il déblaya –
lambeaux glacés de neige sale,
tant d’enfants déçus
Haiku (3 février 2015)
Il s’évada –
loin des plaines et villes blanches,
retrouver l’Afrique
Haiku (30 janvier 2015)
Il sursauta –
vent puissant et pluie du tonnerre,
tempête annoncée
Haiku (29 janvier 2015)
Il patienta –
s’envoler bientôt,
vers les phares du bout de la terre
Haiku (28 janvier 2015)
Il sursauta –
les vagues, juste en bas,
et ce mistral de fadas
Haiku (27 janvier 2015)
Il écouta –
mistral toujours furieux,
rêver de rivages chauds
Haiku (23 janvier 2015)
Il imagina –
lucioles douces aux paupières,
nuit tiède d’été
Haiku (22 janvier 2015)
Il s’approcha –
vitres glacées, dehors ce cri,
une chouette peut-être
Haiku (20 janvier 2015)
Il s’allongea –
juste frôler des doigts
le rivage des rêves
Haiku (18 janvier 2015)
Il s’émerveilla –
flocons par milliers les fleurs,
rêve de neige
Haiku (16 janvier 2015)
Il ouvrit l’œil –
les pleurs du ciel sur toits et volets,
se rendormir
Haiku (12 janvier 2015)
Il se replia –
ombres glacées au contour des tuiles,
rêver
Haiku (8 janvier 2015)
Il frissonna –
bourdon incessant partout,
endeuillé mais debout
Haiku (5 janvier 2015)
Il s’isola –
soubresauts tristes et glacés,
déjà trois mois demain
Haiku (3 janvier 2015)
Il s’écarta-
tocsin bientôt sur la ville,
l’accompagner en bas
Haiku (29 décembre 2014)
Il grelotta –
pierre fendre, gel, igloo,
mots d’hiver pour sans toit
Haiku (26 décembre 2014)
Il sursauta –
silence installé
partout,
paupières rêveuses
Haiku (23 décembre 2014)
Il frissonna –
flammes dansantes,
première flambée de l’année
Haiku (21 décembre 2014)
Il grelotta –
mistral s’offrait nuit blanche,
l’hiver en trombe
Haiku (9 décembre 2014)
Il s’allongea –
train demain jusqu’à Paris,
monter voir
Hokusai
Haiku (8 décembre 2014)
Il se recoucha –
toits et fenêtres tapotés,
pluie d’hiver partout
Haiku (1er décembre 2014)
Il se rentra –
chaussée humide et ombres grises,
le port désert
Haiku (27 novembre 2014)
Il cligna –
œil droit, œil gauche,
le phare de Planier complice
Haiku (25 novembre 2014)
Il éteignit –
sommeil et rêve de peu
une heure de l’après-minuit
Haiku (30 octobre 2014)
Il se percha –
nuages pommelés,
octobre s’effilochait
Haiku (24 octobre 2014)
Il se consuma –
heures filantes et noires,
valse d’automne
Haiku (11 octobre 2014)
Il égrena –
secondes et minutes creuses,
sommeil en fuite
Haiku (9 octobre 2014)
Il entendit –
La voix aimée,
voix tue à jamais
chemin de deuil
Haiku (24août 2014)
Il repartit –
sentiers, arbres et rafales,
guetter le hibou
Haiku (24août 2014)
Il accepta –
filer doux vers les draps,
dehors, mistral apaisé
Haiku (22 août 2014)
Il s’effaça –
bruine grise et fraîcheur sur la ville,
paupières maussades
Haiku (21 août 2014)
Il savoura –
l’outremer allongé sur la rade,
mère apaisée
Haiku (18 août 2014)
Il s’absenta –
le temps d’heures claires et calmes,
penser à dormir
Haiku (13 août 2014)
Il referma –
une à une les fenêtres,
première froidure de nuit
Haiku (13 août 2014)
Il s’en alla –
aube glissante et fraîche,
cheminer vers les arbres
Haiku (11 août 2014)
Il s’avança –
yeux clos et lèvres ouvertes,
guetter la noire fraîcheur
Haiku (9 août 2014)
Il laissa –
les toits s’égayer de gouttes,
papillon de nuit noyé
Haiku (8 août 2014)
Il attendit –
ciel noir sur les tuiles,
humer la tiédeur des flaques
Haiku (8 août 2014)
Il sursauta –
éclairs, tonnerre et rue trempée,
orage fugace
Haiku (7 août 2014)
Il se faufila –
ruelles calmes, rivière apaisée,
la nuit offerte
Haiku (7 août 2014)
Il s’offrit –
quelques fragments de sommeil frais,
dans la nuit déchirée
Haiku (5 août 2014)
Il se hissa –
escaliers en cascade douce,
rejoindre les draps frais
Haiku (4 août 2014)
Il émergea,
très courte nuit près de la mer,
repartir vers l’ouest
Haiku (3 août 2014)
Il respira –
coques, poulies, eau de mer,
le port glissait dans la nuit
Haiku (2 août 2014)
Il s’évada –
las de la chaleur lourde tombée du ciel,
dormir un peu
Haiku (28 juillet 2014)
Il s’éclipsa –
happé par les tendres remous,
de la nuit pluvieuse
Haiku (27 juillet 2014)
Il suffoqua –
pas un brin d’air autour des toits,
l’été sans pitié
Haiku (24 juillet 2014)
Il compta –
douze valses de cloche,
basculer vers un temps nouveau
Haiku (23 juillet 2014)
Il imagina –
main sur l’écorce tiède,
les chênes accueillants
Haiku (23 juillet 2014)
Il murmura –
crépuscule, océan,
les flots déjà évanouis
Haiku (20 juillet 2014)
Il ouvrit –
large la fenêtre sur l’orage,
des collines à la mer
Haiku (19 juillet 2014)
Il sursauta –
vent aux carreaux en rafales,
marins courage là-bas
Haiku (18 juillet 2014)
Il écouta –
abeilles en danse de nuit,
sur les lavandes
Haiku (18 juillet 2014)
Il ouvrit –
les fenêtres sur le matin bleuté,
l’air frais s’invita
Haiku (15 juillet 2014)
Il retrouva –
la ville caressée de lumière,
natale et chaude
Haiku (14 juillet 2014)
Il écouta –
les hirondelles en fète,
tiède la nuit catalane
Haiku (7 juillet 2014)
Il compta –
douze coups vers un jour nouveau,
bientôt passer la frontière
Haiku (1er juillet 2014)
Il s’étira –
étonné du silence,
juché sur les toits de la nuit
Haiku (27 juin 2014)
Il guetta,
l’orage radieux –
sur la ville gorgée de chaud
Haiku (21 mai 2014)
Il égrena –
gouttes fraîches sur le toit,
pétales de nuit blanche
Haiku (19 mai 2014)
Il se souvint –
hautes herbes et odeurs d’été hier,
grands champs brûlants
Haiku (15 mai 2014)
il aperçut –
lueur vive près des gouttières,
la lune vigilante
Haiku (14 mai 2014)
Il grelotta –
lune pleine pas encore,
comme un frisson là-haut
Haiku (13 mai 2014)
Il frissonna –
vent mauvais glacé sur les toits
frêles façades
Haiku (11 mai 2014)
Il tituba –
vapeurs de nuages d’alcool,
ruelles nues peuplées d’ombres
Haiku (9 mai 2014)
Il grelotta –
toits tapissés de silence,
matin à petits pas
Haiku (26 avril 2014)
Il grelotta –
tout étonné de cette pluie,
caresse aux volets
Haiku (25 avril 2014)
Il tituba –
parois et sol fragiles,
fatigue de printemps
Haiku (22 avril 2014)
Il respira –
la face vers le large,
embruns légers à l’horizon
Haiku (12 avril 2014)
Il savoura –
gorge souple, papilles lestes,
fraîcheur de la nuit
Haiku (10 avril 2014)
Il s’installa –
terrasse et mer juste là,
l’horizon étoilé
Haiku (9 avril 2014)
Il se lança –
marcher, avancer, frôler,
y croire encore
Haiku (6 avril 2014)
Il s’émerveilla –
trompette douce et calme,
terrasse enfin tiède
Haiku (5 avril 2014)
Il marcha –
fleuve apaisé,
courant puissant attendu par la mer
Haiku (3 avril 2014)
Il s’approcha –
une à une les gouttes,
près des musiques éphémères
Haiku (3 avril 2014)
Il colla –
le nez à la vitre, debout
rossignol du matin
Haiku (30 mars 2014)
Il s’éclipsa –
petits pas, souffle ample,
avant qu’il ne soit plus tard
Haiku (27 mars 2014)
Il éteignît –
plus un bruit dehors,
rien que la rivière déchaînée
Haiku (22 mars 2014)
Il retrouva –
toits luisants, chemins humides,
crachin froid de printemps
Haiku (16 mars 2014)
Il disparut –
couette profonde et douce peau,
nuit paisible ensemble
Haiku (15 mars 2014)
Il écouta –
le mistral secouer les jardins,
la lune impassible
Haiku (9 mars 2014)
Il s’attarda –
terrasse fraîche et romarin,
demie lune sur les toits
Haiku (7 mars 2014)
Il se promena –
mère à côtés,
merveilleuse enfant émerveillée
Haiku (27 février 2014)
Il s’éloigna –
happé par les murmures des toits,
dans la nuit froide
Haiku (27 février 2014)
Il s’approcha –
fenêtre froide et dehors,
un répit pour la pluie
Haiku (23 février 2014)
Il se baigna –
mimosas inondés de couchant,
crépuscule odorant
Haiku (22 février 2014)
Il retrouva –
la cloche, la rivière,
mais la chouette restait muette
Haiku (17 février 2014)
Il s’approcha –
gouttes lestes à la fenêtre,
tempête en embuscade
Haiku (15 février 2014)
Il descendit –
grand port juste là,
mer apaisée, lune éveillée
Haiku (14 février 2014)
Il frissonna –
la tempête à fond,
plus un gardien sur les phares
Haiku (13 février 2014)
Il entraperçut –
la lune pleine et blanche,
l’encre obscure l’avala
Haiku (13 février 2014)
Il frissonna –
la tempête à fond,
plus un gardien sur les phares
Haiku (11 février 2014)
Il sentit –
l’appel du Fuji au toit blanc,
là-bas l’heure du lever
Haiku (9 février 2014)
Il soupira –
au bout des rails, d’autres rails
la nuit déjà installée
Haiku (7 février 2014)
Il avança –
rares lumières, phares fugaces
train de nuit
Haiku (5 février 2014)
Il imagina –
jeter sa vie à la poubelle,
le deuil approchait
Haiku (30 janvier 2014)
Il tendit –
main vers la pluie,
tout près des grandes marées il en rêva
Haiku (29 janvier 2014)
Il referma –
chapitre de vieil écrit,
place aux semailles de mots
Haiku (28 janvier 2014)
Il s’échappa –
douce obscurité,
vers les arbres où nichent les rêves
Haiku (27 janvier 2014)
Il lui sembla –
la grêle, là,
des persiennes ne filtrait que crachin
Haiku (26 janvier 2014)
Il tendit –
main par la fenêtre,
du gris partout, crachin disparu
Haiku (25 janvier 2014)
Il respira –
lentement,
la nuit l’absorba comme un fantôme
Haiku (23 janvier 2014)
Il écouta –
la mer taper les rochers,
mistral en embuscade
Haiku (17 janvier 2014)
Il éteignit –
au lointain, le roulis, les marins,
et lui à quai
Haiku (14 janvier 2014)
Il éteignit –
à travers les volets mouillés,
la lune paisible
Haiku (13 janvier 2014)
Il compta –
toc toc gouttes entêtées,
le feu éteint dans le poêle
Haiku (12 janvier 2014)
Il s’éclipsa –
dimanche en fuite,
déjà la pluie tapotait le toit
Haiku (11 janvier 2014)
Il sursauta –
oreille tendue vers dehors,
le retour de la chouette
Haiku (11 janvier 2014)
Il accepta –
les draps frais l’attendaient,
côtoyer les rêveries
Haiku (9 janvier 2014)
Il émergea –
le plancher craquait dehors,
à peine un souffle frais
Haiku (6 janvier 2014)
Ce rai doré à travers les arbres –
les jours rallongent,
nos vies avancent
Haiku (3 janvier 2014)
Les cloches, soudain –
le tocsin sans doute,
le premier mort de 14
Haiku (2 janvier 2014)
Il entendit –
les volets claquer,
ces maisons vides, désespérantes
Haiku (2 janvier 2014)
La cloche, là –
n’hésite jamais,
le passé bouge encore
Haiku (1er janvier 2014)
Gouttes tièdes –
les promeneurs grimacent,
parmi les arbres nus
Haiku (1er janvier 2014)
Il se souvint –
nuages immenses là-bas,
insensibles au temps qui fuit
Haiku (30 décembre 2013)
Il referma –
paupières usées de lumière,
l’obscurité chuchotait
Haiku (27 décembre 2013)
Il s’ébroua –
surpris par une averse fraîche,
surgie des collines
Haiku (27 décembre 2013)
Il s’éclipsa –
cerné par les remous,
la barque offerte au large
Haiku (27 décembre 2013)
Il huma –
la pinède exhalait fort,
les caresses de l’hiver
Haiku (26 décembre 2013)
Il se pencha –
face au mistral sauvage,
la ville tremblait de rafales
Haiku (23 décembre 2013)
Il guetta –
du fond du lit,
la tempête annoncée
douce impatience
Haiku (19 décembre 2013)
Il laissa –
la pluie l’asperger de gris,
gouttes tièdes sur Marseille
Haiku (18 décembre 2013)
Il se retourna –
lune éclatante,
compagne de nuit clairsemée
Haiku (15 décembre 2013)
Madiba retourne en terre natale.
Paix à son âme.
Au revoir là-haut.
Haiku (14 décembre 2013)
Il dégusta –
la pluie fine et fraîche,
sur les tuiles assoupies
Haiku (13 décembre 2013)
Il guetta –
l’arrivée de la pleine lune,
elle se cachait encore un peu
Haiku (12 décembre 2013)
Il égréna –
douze coups au clocher voisin,
s’endormir en paix
Haiku (11 décembre 2013)
Il se posa –
draps tièdes, le silence autour,
rêves sonores
Haiku (6 décembre 2013)
Il s’allongea –
treize lettres d’or brillaient au ciel,
Nelson Mandela
Haiku (1er décembre 2013)
Il s’éveilla –
dehors, la cloche fidèle,
l’hiver à portée de doigts
Haiku (1er décembre 2013)
Il s’assoupit –
happé vers les rêveries,
las des mots sans mystère
Haiku (1er décembre 2013)
Il décida –
prendre congé de Chopin,
laisser la nuit l’absorber
Haiku (30 novembre 2013)
Il écouta –
Nocturne opus 62,
Chopin l’accompagnait
Haiku (29 novembre 2013)
Il écouta –
cloches dehors,
flambée de chêne dedans,
paisible
Haiku (29 novembre 2013)
Il arriva –
près de l’océan,
bien loin de la mer,
nouvelle vie
Haiku (28 novembre 2013)
Il regretta –
parti le silence délicat,
partie la neige
Haiku (28 novembre 2013)
Il s’éveilla –
nul oiseau à la fenêtre,
la neige s’installait
Haiku (27 novembre 2013)
Il s’endormit-
nul oiseau à la fenêtre,
la neige s’annonçait
Haiku (24 novembre 2013)
Il renonça –
les phrases se voilaient,
rejoindre le livre des rêves
Haiku (24 novembre 2013)
Il approcha –
un léger souffle de bise,
longeait encore les murs
Haiku (22 novembre 2013)
Il lança –
des écharpes de nuit glacée,
sur les sentiers du sommeil
Haiku (21 novembre 2013)
Elle scruta –
Marseille sans neige,
ma mère en rêverait
âme d’enfant
Haiku (21 novembre 2013)
Il s’éveilla –
pas un souffle sur les branches,
la neige jouait
Haiku (21 novembre 2013)
Il scruta –
là-haut nuages et lune tremblante,
neige annoncée
Haiku (19 novembre 2013)
Il savoura –
petits clics dans les feuilles,
gouttes de paix pour la nuit
Haiku (18 novembre 2013)
Il fila –
repu de sons et d’images douloureuses,
songer un peu
Haiku (18 novembre 2013)
Il se lança –
petit matin picoté de pluie,
nul oiseau dehors
Haiku (12 novembre 2013)
Il s’éloigna –
clavier dodo,
rdv avec Pierre Lemaitre
Haiku (12 novembre 2013)
Il grelotta –
maison vide et silencieuse,
premières gelées
Haiku (8 novembre 2013)
Il éteignit –
l’aéroport bougeait encore,
voler tôt demain
Haiku (7 novembre 2013)
Il se coucha –
soupe de légumes prête,
un roman l’attendait
Haiku (6 novembre 2013)
Il savoura –
l’arbre bruissait du vent doux
le croissant de lune souriait
Haiku (5 novembre 2013)
Il découvrit-
Une chaise vide,
Ai Weiwei retenu en Chine
Haiku (3 novembre 2013)
Il s’éclipsa –
dans la nuit sans lune,
retrouver les mots de papier
Haiku (2 novembre 2013)
Il lança –
Nocturnes de Chopin en boucle
là-bas, Planier acquiescait
Haiku (26 octobre 2013)
Il sursauta –
éclairs et tonnerre sur les toits,
orage bienfaisant
Haiku (25 octobre 2013)
Il compta –
deux fois la cloche, à côté,
demain encerclait la nuit
Haiku (24 octobre 2013)
Il se décida –
refermer les yeux,
Afrique et Chine là-bas
Haiku (22 octobre 2013)
Il sortit –
le crépuscule s’installait,
partout l’air tiède riait
Haiku (22 octobre 2013)
Il aperçut –
les lueurs du jour là-bas,
pensées et rêves de Chine
Haiku (21 octobre 2013)
Il respira –
balcon tiède d’automne,
octobre ne veut pas vieillir
Haiku (20 octobre 2013)
Il décida –
paupières lourdes,
respirer profond
entrer en rêves
Haiku (19 octobre 2013)
Il savoura –
l’extrême douceur d’octobre
et alla dormir nu
Haiku (18 octobre 2013)
Il s’installa –
face aux fentes claires des volets,
la lune rodait
Haiku (16 octobre 2013)
Elle s’installa –
berceuse sur chaque tuile,
la pluie d’automne
Haiku (15 octobre 2013)
Il scruta –
les toits, la pluie s’invitait,
la nuit se berçait de gouttes
Haiku (15 octobre 2013)
Il savoura –
douceur de l’air,
apaisante pénombre d’octobre
Haiku (14 octobre 2013)
Il mit –
Grande Polonaise, mi bémol majeur
indispensable Chopin
Haiku (13 octobre 2013)
Il réécouta –
quelques Nocturnes,
le vent se fit silencieux
Haiku (12 octobre 2013)
Il sursauta –
un coup un seul au clocher,
écrire gomme le temps
Haiku (11 octobre 2013)
Il s’assoupit –
bercé par la bruine douce,
loin du mistral natal
Haiku (10 octobre 2013)
Il renifla –
capucines d’automne et pensées,
dans la nuit fraîche
Haiku (10 octobre 2013)
Il récita –
ses vers préférés,
à ses cils dansaient des étoiles
Haiku (9 octobre 2013)
Il aperçut –
une ombre bouger sur les branches,
la chouette osait
Haiku (9 octobre 2013)
Il s’évapora –
sous les feuilles baignées,
de l’étrange lueur lunaire
Haiku (6 octobre 2013)
Il compta –
douze coups et soudain,
la nuit redevint promesse
Haiku (5 octobre 2013)
Il prit congé –
les yeux ouverts sur tant de mots,
de couleurs rêvées
Haiku (3 octobre 2013)
Il sursauta –
là-bas, sur quelque branche,
hululait une chouette
Haiku (2 octobre 2013)
Il écouta –
dehors, pas un pas,
pas un souffle,
seule la cloche osait
Haiku (1er octobre 2013)
Il se résolut –
aller au lit,
où rode déjà le lendemain
Haiku (28 septembre 2013)
Il s’avança –
draps ouverts, corps fourbu,
l’heure de visiter l’obscur
Haiku (26 septembre 2013)
Il s’installa –
dans la nuit tiède et silencieuse,
rêver ici
Haiku (24 septembre 2013)
Il se prépara –
partir vers le couchant,
rejoindre sa bien-aimée
Haiku (23 septembre 2013)
Il s’échappa –
las des murmures vides,
goûter aux mots paisibles
Haiku (21 septembre 2013)
Il salua –
les étoiles évanescentes,
et la lune fit ses adieux
Haiku (18 septembre 2013)
Il se sentit –
happé par le halo,
là, les arbres tremblaient
Haiku (18 septembre 2013)
Il prit le temps –
collé à la vitre,
de s’inviter au bal des nuages
Haiku (17 septembre 2013)
Il se faufila –
jusqu’au balcon baigné de lune,
et s’endormit
Haiku (16 septembre 2013)
Il plongea –
au creux de l’obscurité,
dehors la lune s’arrondît
Haiku (15 septembre 2013)
Il s’envola –
empli des goûts de la fête,
la revoir bientôt
Haiku (14 septembre 2013)
Il contempla –
étoiles clairsemées,
promesse d’une nuit apaisée
Haiku (13 septembre 2013)
Il observa –
les cernes bleutées, autour des cimes,
caresse de lune
Haiku (13 septembre 2013)
Il questionna –
l’obscurité teintée d’orange,
la lune bleuissait
Haiku (13 septembre 2013)
Il sourit –
au croissant de lune sage,
comme une image orange,
Haiku (13 septembre 2013)
Il s’agenouilla –
devant la nuit outremer,
baigné de fraîcheur
Haiku (11 septembre 2013)
Il s’assoupit –
porté par le souvenir des lucioles,
du mois d’août
Haiku (11 septembre 2013)
Il choisit –
s’abandonner sans retenue,
dans la tiédeur des songes
Haiku (11 septembre 2013)
Il osa –
se vêtir de mots,
les yeux ouverts,
la nuit s’invitait
Haiku (10 septembre 2013)
Il résista –
chaque parcelle de seconde,
tintait telle une cloche fine
Haiku (10 septembre 2013)
Il accepta –
paupières lourdes,
corps alangui,
passer à demain
Haiku (10 septembre 2013)
Il s’accrocha –
aux rameaux frais du tilleul,
puis fit place au songes
Haiku (10 septembre 2013)
Il imagina –
mille vies possibles,
mille visages devinés,
ici-bas
Haiku (10 septembre 2013)
Il plongea –
immense et bleu,
l’océan étalé en majesté
Haiku (9 septembre 2013)
Il arriva –
sous un ciel étoilé,
où trainaient quelques nuages,
las
Haiku (8 septembre 2013)
Il attendit –
attendit encore,
l’orage qui ne venait pas
Haiku (8 septembre 2013)
Il avala –
encore quelques gorgées de tristesse,
et s’envola
Haiku (8 septembre 2013)
Il noya –
spleen intense,
dans le frais souvenir des rires d’enfants
Haiku (7 septembre 2013)
Il s’éclipsa –
happé par les draps frais,
et les mots de son livre
Haiku (7 septembre 2013)
Il sursauta –
dehors, la pluie semblait jouer,
mirage nocturne
Haiku (6 septembre 2013)
Il choisit –
s’allonger côté fenêtre,
en quête d’un brin d’étoile
Haiku (5 septembre 2013)
Elle réapparut –
entre neige tibétaine et Icare empêtré,
nuit belle
Haiku (5 septembre 2013)
Il frotta –
longuement ses paupières,
dehors, la nuit l’appelait,
les fermer
Haiku (5 septembre 2013)
Il guetta –
le glissement de la fraîcheur,
juste là,
fenêtre ouverte
Haiku (4 septembre 2013)
Il s’effaça –
le jour nouveau se glissait,
jusque sous ses pores
Haiku (3 septembre 2013)
Il sourit –
parfois les mots se traînent,
respirer, recommencer
Haiku (3 septembre 2013)
Il s’effaça –
loin des soubresauts du jour,
rejoindre la nuit douce
Haiku (3 septembre 2013)
Il se demanda –
les cicatrices d’avant,
ornent-elles la peau du présent ?
Haiku (2 septembre 2013)
Il s’interrogea –
septembre venu,
que reste-t-il des rires de l’été ?
Haiku (1er septembre 2013)
Il s’allongea –
apaisé par l’obscurité,
en route vers demain
Haiku (1er septembre 2013)
Il éteignit –
lumières scintillantes,
bougies et lanternes dorées
Haiku (31 août 2013)
Il s’inclina –
hélé par la nuit,
plus de lucioles, lune envolée
Haiku (31 août 2013)
Il s’immergea –
face au blanc des rochers,
bercé par mille nacres
Haiku (31 août 2013)
Il se souvint –
le long du rivage noir,
des pêcheurs égarés
Haiku (31 août 2013)
Il s’affala –
minuit passé,
ville éveillée,
nuit au pays
Haiku (29 août 2013)
Il éteignit –
même pas une once de lune,
pour éclairer sa nuit
Haiku (27 août 2013)
Il s’échappa –
happé par les ondes douces,
bercées par les tilleuls
Haiku (27 août 2013)
Il salua –
regard fier et timide –
photos et fossettes belle
Haiku (27 août 2013)
Il suivit –
des yeux les papillons de nuit,
se perdre dans le noir
Haiku (27 août 2013)
Il aperçut –
ombres fuyantes sous les arbres,
deux sans logis,
Haiku (27 août 2013)
Il chuta –
ses ronflements affleuraient,
il était temps de dormir
Haiku (26 août 2013)
Il s’arrêta –
ému par le visage de Lou,
quinze jours à peine
Haiku (25 août 2013)
Il s’allongea –
paupières mi-closes,
dehors coulait la fontaine
Haiku (24 août 2013)
Il applaudit –
orage tiède,
odeur boisée des chemins,
août se meurt
Haiku (23 août 2013)
Il s’éveilla –
première clarté fraîche,
l’automne presque à nos portes
Haiku (21 août 2013)
Il lut –
relut encore ce conte –
il sonnait bien, rêve de pluie
Haiku (21 août 2013)
Il ferma –
paupières nues, lumière à travers,
volets ouverts sur la lune,
Haiku (20 août 2013)
Il imita –
rondeur de lune avec ses lèvres,
les yeux embués de paix
Haiku (18 août 2013)
Il regarda –
tourner les aiguilles,
dehors, la lune se moquait
Haiku (17 août 2013)
Il vit –
avions de nuit,
demain les enfants repartent,
déjà, hélas
Haiku (17 août 2013)
Il croisa –
lune, tableau de Klee, avions,
inventerre nocturne
Haiku (16 août 2013)
Il s’éclipsa –
happé par la nuit noire –
demain s’approchait, hélas
Haiku (16 août 2013)
Il réalisa –
l’existence des ondes,
belles, douces, aux quatre coins
Haiku (16 août 2013)
Il apprivoisa –
le grillon du volet de gauche,
puis s’endormit
Haiku (16 août 2013)
Il décida –
d’éteindre et goûter,
les chuchotements de la nuit
Haiku (15 août 2013)
Il entendit –
fenêtre ouverte,
onduler le cri de la chouette
Haiku (15 août 2013)
Il songea –
au chaud sur les draps,
tant d’autres sur des cartons,
dans les rues
Haiku (14 août 2013)
Il croisa –
lucioles autour du cimetière,
esprit des disparus
Haiku (13 août 2013)
Il écrivit –
encore un peu, puis,
ouvrit la page de sa nuit
Haiku (13 août 2013)
Il remarqua –
l’homme assis sur le trottoir,
béret presque vide
Haiku (13 août 2013)
Il ouvrit –
grande la fenêtre,
Marseille partout dehors,
Haiku (12 août 2013)
Il écouta –
souffles profonds, rythme lent,
enfants au pays des rêves
Haiku (11 août 2013)
Il s’allongea,
enfants dans le sommeil,
les rejoindre maintenant
Haiku (8 août 2013)
Il imagina –
neige haute,
le refuge dessous,
et lui dedans
Haiku (8 août 2013)
Il redescendit –
sentier cascades fleurs,
paisible montagne
Haiku (7 août 2013)
Il inspira –
puis sourit au ciel,
sous le charme de ses enfants
Haiku (5 août 2013)
Il attendit –
le retour des enfants,
précieuses retrouvailles
Haiku (5 août 2013)
Il émergea –
dans la chaleur ,
réveillé par une cigale
Haiku (5 août 2013)
Il s’allongea –
sieste précieuse,
bénir l’ombre fraîche
Haiku (5 août 2013)
Il cligna –
de l’œil à chacune des étoiles,
les mêmes qu’à Kamaïshi
Haiku (4 août 2013)
Il respira –
le ciel ouvert,
absorber la beauté du monde
Haiku (3 août 2013)
Il s’interrogea –
les étoiles filantes d »août,
où meurent-elles ?
Haiku (1er août 2013)
Il écouta –
avion là-haut, comme un tonnerre feutré,
repartir
Haiku (31 juillet 2013)
Il fixa –
les courbes et les pics,
horizon mauve, matin rêvé
Haiku (30 juillet 2013)
Il pensa –
l’âme survit aux lames,
aux blâmes et aux larmes
Haiku (29 juillet 2013)
Il applaudit –
le tonnerre majuscule,
orage bienfaisant
Haiku (28 juillet 2013)
Il se déshabilla –
lit frais, cigales en pause,
ronfler maintenant
Haiku (28 juillet 2013)
Il sourit –
fenêtre ouverte,
en face sur le tilleul,
un rossignol
Haiku (27 juillet 2013)
Il s’allongea –
vert cru, vert foncé
rameaux vers l’azur,
sous les chênes
Haiku (27 juillet 2013)
Il se posa –
face aux arbres et aux étoiles,
rosé frais, nuit douce
Haiku (24 juillet 2013)
Il s’affaissa –
draps tièdes et coussin frais,
l’heure des rêves en grand
Haiku (23 juillet 2013)
Il se décida –
malgré l’éclat de la lune,
oser dormir
Haiku (22 juillet 2013)
Il tourna –
regard vers la fenêtre,
l’obscurité à pas feutrés
Haiku (22 juillet 2013)
Il salua –
main juste caressante,
la lune ronde et rousse
Haiku (21 juillet 2013)
Il pensa –
leur sourit-elle aussi,
tout là-bas, la lune pleine ?
Haiku (21 juillet 2013)
Il regarda –
les enfants repartir,
triste,
vivement début août
Haiku (18 juillet 2013)
Il s’écroula –
journée d’orages,
à peine un peu d’air
pour porter la nuit
Haiku (17 juillet 2013)
Il respira –
air frais sous les tilleuls,
orné de milliers d’étoiles
Haiku (16 juillet 2013)
Il insista –
silence envahissant,
volets clos,
cœur au ralenti
Haiku (16 juillet 2013)
Il traîna –
lourd et courbatu,
soudain très vieux,
nuit noire le happa
Haiku (15 juillet 2013)
Il s’abreuva –
corps ensoleillé,
nuit tiède,
sommeil lancinant
Haiku (14 juillet 2013)
Il soupira –
champs mauves abandonnés,
lavandes en jachère
Haiku (11 juillet 2013)
Il longea –
champs de lavande,
blés ondoyants,
Provence aimée
Haiku (11 juillet 2013)
Il frissonna –
fenêtre ouverte,
chambre face au ciel
rêver sa nuit
Haiku (9 juillet 2013)
Il écouta –
tonnerre là-haut,
gouttes sur les toits,
orage au loin
Haiku (5 juillet 2013)
Il savoura –
quai ensoleillé,
le premier jour de vacances
Haiku (5 juillet 2013)
Il réalisa –
envolé dans ses pensées,
yeux clos
déjà demain
Haiku (3 juillet 2013)
Il se glissa –
draps chauds de juillet,
nuit courte,
l’été en fuite
Haiku (3 juillet 2013)
Il écouta –
chuchotement des feuilles,
trempées par l’arrosoir
Haiku (3 juillet 2013)
Il compta –
étoiles par milliers,
ciel ouvert,
bientôt les filantes
Haiku (1er juillet 2013)
Il prononça –
fenaisons, moissons,
faux, blés dorés
mots de saison
Haiku (1er juillet 2013)
Il accueillit –
juillet bleuté,
l’autre face de l’an
déjà las
Haiku (29 juin 2013)
Il vit –
étoiles pâles,
promesse de cieux constellés
cet été
Haiku (28 juin 2013)
Il s’arrêta –
souffle lent,
cœur au ralenti
la nuit l’invitait
Haiku (27 juin 2013)
Il sursauta –
sommeil déjà tout autour,
dehors, la fontaine
Haiku (26 juin 2013)
il se souvint –
… par les soirs bleus d’été,
j’irai sur les sentiers…
Rimbaud
Haiku (23 juin 2013)
Il lança –
miettes fraîches,
herbe mouillée de rosée,
oiselets
Haiku (23 juin 2013)
Il entendit –
les rafales monter du sud,
vent de nuit,
branches fraîches
Haiku (23 juin 2013)
Il se prépara –
orphelin de Mandela,
tristesse du futur
Haiku (22 juin 2013)
Il huma –
parfum draps propres là-bas,
hommes et femmes sans toi
Haiku (22 juin 2013)
Il s’allongea –
pause fraîche sous l’arbre,
seuls,
grillons et pleine lune
Haiku (22 juin 2013)
Il cligna –
là-haut,
la première lune d’été,
compagne éternelle
Haiku (22 juin 2013)
Il s’agenouilla –
là, en face,
luisait la première lune d’été
Haiku (21 juin 2013)
Il aperçut –
nids d’hirondelles,
toits de la prison
l’été aussi ici
Haiku (21 juin 2013)
Il accueillit –
le souffle doré,
à sa porte,
l’été bleuté
Haiku (20 juin 2013)
Il traversa –
villages vides,
volets refermés
sur quelles nuits ?
Haiku (19 juin 2013)
Il redouta –
l’imperceptible passage,
du tiède au chaud
Haiku (19 juin 2013)
Il lança –
miettes de pain aux oiseaux,
petit matin bleu clair
Haiku (18 juin 2013)
Il ouvrit –
yeux, fenêtres
goûter l’éveil des oiseaux,
là, tout autour
Haiku (18 juin 2013)
Il guetta –
l’instant magique,
les toutes premières lueurs de l’aube
Haiku (17 juin 2013)
Il huma –
géraniums chauds de soleil,
aspergés par l’arrosoir
Haiku (17 juin 2013)
Il se courba –
soleil lourd et large,
ombre rare /
envie de calanque
Haiku (17 juin 2013)
Il traversa –
campagne ciel étoilé,
foins encore chauds
l’été, enfin
Haiku (16 juin 2013)
Il attendit –
tarmac bouillant, retard
déjà nuit
avion vers l’est
Haiku (14 juin 2013)
Il égréna –
douze coups,
marquer le passage
demain déjà là
Haiku (14 juin 2013)
Il sursauta -gémissements timidesjouissance, douleurmystère noir
Haiku (14 juin 2013)
Il écouta –
le vieux flûtiste,
béquille, vin rouge
notes en boucle
Haiku (14 juin 2013)
Il observa –
porteurs, glaneurs, mendiants, boubous
le marché remballe
Haiku (14 juin 2013)
Il imagina –
les bateaux dans l’autre sens,
Africa Dream Again
Haiku (14 juin 2013)
Il atterrit –
brumes légères,
air tiède
tout prés, l’océan
Haiku (13 juin 2013)
Il écouta –
les martinets noirs,
festin au ras des cimes
joie du soir
Haiku (13 juin 2013)
Il ralentit –
l’ouest, là-bas,
caresse de lumière
avant la fin du jour
Haiku (13 juin 2013)
Il résista –
paupières lourdes,
rêves à fleur
demain écrire
Haiku (11 juin 2013)
Il s’émerveilla –
croissant de lune pâle
minuscule fil d’argent
Haiku (9 juin 2013)
Il huma –
air tiède sous le tilleul,
bientôt un autre jour
pas sommeil
Haiku (8 juin 2013)
Il écouta –
grenouilles joyeuses,
oiseaux légers
parfum d’été
Haiku (7 juin 2013)
Il se pencha –
fenêtre tiède
volets ouverts
crépuscule bleuté
Haiku (4 juin 2013)
Il sourit –
un avion dans le ciel,
poursuit sa route
la mort, plus tard
Haiku (30 mai 2013)
Il s’allongea –
draps frais,
silence installé
grenouilles dehors
Haiku (30 mai 2013)
Mer-cimetière –
L’homme sage et courageux
Repart au combat
Haiku (29 mai 2013)
Il remarqua –
pluie envolée
nuit installée
là-bas l’aube rose
Haiku (29 mai 2013)
Il imagina –
un large pont de lumière,
ici et Kamaïshi
Haiku (29 mai 2013)
Il contempla –
coquelicots charmants,
rouge du soleil levant
Haiku (28 mai 2013)
Il tenta –
imaginer regards,
soleil levant
amis laissé là-bas
Haiku (28 mai 2013)
Il sourit –
gouttes tièdes,
nuages noirs, soleil
guetter l’arc en ciel
Haiku (27 mai 2013)
Il lut –
scènes tragiques,
mille cercueils
tsunami Kamaïshi
Haiku (27 mai 2013)
Il tituba –
escaliers noirs,
yeux lourds
pourtant pleine lune
Haiku (26 mai 2013)
Il patienta –
crépuscule bruyant,
passagers tristes
avion retour
Haiku (25 mai 2013)
Il but –
tasse de thé vert,
pas sommeil
au Japon, déjà le jour
Haiku (24 mai 2013)
Il écouta –
pluie grincements,
volets affolés
rêve de désert
Haiku (24 mai 2013)
Il chercha –
nuit noire,
rameaux agités
pleine lune absente
Haiku (24 mai 2013)
Il grelotta –
pluie glacée,
gouttes rafales
printemps fantôme
Haiku (24 mai 2013)
Il repartit –
moins loin aujourd’hui,
avion vers l’ouest
enfants chéris
Haiku (23 mai 2013)
Il somnola –
nuit noire là-bas,
ciel clair ici
jetlag encore
Haiku (22 mai 2013)
Il frissonna –
lune presque pleine,
dressée vers où ?
soleil levant
Haiku (22 mai 2013)
Il scruta –
cîmes de mai
encore enneigées
vénéré Fuji
Haiku (22 mai 2013)
Il sortit –
coquelicots timides,
là-bas, tulipes dignes
Haiku (21 mai 2013)
Il revit –
déesse Canon,
juchée tout là-haut
blanche muette
Haiku (21 mai 2013)
Il bâilla –
journée ensoleillée,
comme à Tokyo
ne rien oublier
Haiku (20 mai 2013)
Il soupira –
jardins verts,
maisons debout
loin traces tsunami
Haiku (20 mai 2013)
Il cilla –
fenêtre ouverte,
lumière dorée
orage de printemps
Haiku (18 mai 2013)
Il atterrit –
se remettre aux couleurs d’ici
plaisir nostalgie
Haiku (17 mai 2013)
Il s’endormit –
quitter le Japon,
rentrer au pays
semaine gravée
Haiku (16 mai 2013)
Il partit –
crépuscule cœur gros,
adieu Kamaïshi
ce soir Tokyo
Haiku (15 mai 2013)
Il grelotta –
brouillard soudain,
disparus fantômes
Haiku (15 mai 2013)
Il s’éveilla –
lumière rose,
Kamaïshi tôt
soleil levant
Haiku (13 mai 2013)
Il se recueilla –
l’océan,
tant de disparus
Japon au coeur
Haiku (13 mai 2013)
Il s’émerveilla –
cerisiers en fleur,
tant de poèmes
beau Japon
Haiku (12 mai 2013)
Il aperçut –
rizières luisantes,
montagnes basses
vers Kamaïshi
Haiku (12 mai 2013)
Il arriva –
nuit tiède,
langue étrange
patrie du haiku
Haiku (12 mai 2013)
Il se pencha –
hublot frais,
serpent orangé
les côtes du Japon
Haiku (11 mai 2013)
Il cilla –
lumières jaunes,
dernière nuit en Chine
demain Japon
Haiku (10 mai 2013)
Il sursauta –
sirène en bas,
trafic encore
Shanghai nerveuse
Haiku (9 mai 2013)
Il s’arrêta –
vendeur de rue
lys roses blanches
nuit sur Shanghai
Haiku (8 mai 2013)
Il regarda –
buildings trafic,
Shanghai non-stop
maintenant dormir
Haiku (7 mai 2013)
Il lut –
poésie chinoise,
douceur, là
demain temple Bouddha
Haiku (6 mai 2013)
Il se sêcha –
pluie, gris,
bruit platanes aussi
Shanghai vivante
Haiku (4 mai 2013)
Il réalisa –
si loin Shanghai,
si proche aussi
planète amour
Haiku (4 mai 2013)
Il se prépara –
matin ici
là-bas plus tard
Chine partir
Haiku (3 mai 2013)
Il laissa –
querelles mots vides,
mondes refaits
retrouver Bashô
Haiku (2 mai 2013)
Il se rentra –
nuit installée,
pluie froid ici
demain Marseille
Haiku (2 mai 2013)
Il savoura –
Médoc rouge,
Depeche Mode
papilles à l’affût
Haiku (2 mai 2013)
Il écouta –
l’Américain,
cour Japonaise
puis mastication
Haiku (2 mai 2013)
Il aperçut –
vignes pêchers,
premiers coquelicots
le printemps
Haiku (1er mai 2013)
Il se coucha –
rires enfants,
jeux paroles
journée au soleil
Haiku (1er mai 2013)
Il s’assoupit –
la côte non loin,
vagues rêvées
Méditerranée
Haiku (30 avril 2013)
Il s’éveilla –
ville à l’arrêt,
mendiants poubelles
vrai cauchemar
Haiku (30 avril 2013)
Il écouta –
la rue les cris,
piétons désemparés
la nuit nue
Haiku (29 avril 2013)
Il écouta –
rues désertes,
flaques sable
Valencia España
Haiku (28 avril 2013)
Il sombra –
route longue,
tinto goûteux
España retrouvée
Haiku (27 avril 2013)
Il avala –
café noir olé,
sud à traverser
ce soir España
Haiku (26 avril 2013)
Il oublia –
palabres et bruits,
Je me souviens
l’instant Perec
Haiku (26 avril 2013)
Il se posa –
grenouilles dehors,
piano dedans
l’heure de Chopin
Haiku (25 avril 2013)
Il bâilla –
la lune encore
pleine et ronde et blanche
bientôt demain
Haiku (24 avril 2013)
Il se lava –
doigts un à un,
roman Frégni
lire au calme
Haiku (24 avril 2013)
Il écouta –
craquement léger,
beurré salé
radis printemps
Haiku (24 avril 2013)
Il s’arrêta –
rires au loin,
coin d’azur nuages
belle journée
Haiku (24 avril 2013)
Il observa –
saignées troncs d’arbres,
tatouages colorés
traces d’amour
Haiku (22 avril 2013)
Il écouta –
fontaine encore vivace,
nuit fraîche
au loin la mer
Haiku (22 avril 2013)
Il ferma les yeux –
cantate Bach,
douce Allemagne
paix précieuse
Haiku (22 avril 2013)
Il sursauta –
l’orage sur les toits,
écho profond
là-bas la mer
Haiku (21 avril 2013)
Il s’apaisa –
pluie rasades,
dimanche en fuite
voyages proches
Haiku (21 avril 2013)
Il écouta –
Polonaise Chopin,
crépuscule noir
passé précieux
Haiku (21 avril 2013)
Il écrivit –
face au ciel d’ici,
mescle de mots
Izzo nous manque
Haiku (21 avril 2013)
Il se coucha –
textes mots partagés,
musiques
Soupe aux livres
Haiku (19 avril 2013)
Il vacilla –
demie lune là-haut,
vent du diable
sol natal
Haiku (19 avril 2013)
Il pleura –
piano, Wang Wei
poésie douce
Chopin et Chine
Haiku (19 avril 2013)
Il s’émerveilla –
tout autour toits roses
coques, mats sonnants
Vieux-Port
Haiku (18 avril 2013)
Il s’arrêta –
silence en poudre,
étoiles vives
nuit étendue
Haiku (18 avril 2013)
Il soupira –
rues dorées
ombre fuyante
sans toit desséchés
Haiku (18 avril 2013)
Il avala –
colère rentrée,
France misérable
homophobie
Haiku (18 avril 2013)
Il dressa –
nez vers le ciel,
écharpes blanches
avions vers la Chine
Haiku (18 avril 2013)
Il sortit –
nez dehors,
claire fraîcheur
battements d’ailes
Haiku (17 avril 2013)
Il inspira –
ventre ventre,
yeux fermés enfin
nuit bienvenue
Haiku (17 avril 2013)
Il bâilla –
terrasse fumets,
huile d’olives
faim de mérou
Haiku (16 avril 2013)
Il renifla –
toile fraîche,
couteaux pinceaux
couchant à peindre
Haiku (16 avril 2013)
Il rangea –
scènes noires,
pleurs fureur stupeur
vite embellir le monde
Haiku (16 avril 2013)
Il répondit –
mots enserrés,
images à hurler
jusqu’où espérer ?
Haiku (15 avril 2013)
Il éteignit –
pouls furieux,
images obscènes
l’humanité s’enfuit
Haiku (15 avril 2013)
Il espéra –
dehors l’air encore bouillant,
bientôt le crépuscule
Haiku (15 avril 2013)
Il se souvint –
coups de règles,
pourquoi peau hurlante
loin l’enfance
Haiku (15 avril 2013)
Il émergea –
thé au lait,
ciel sans nuage
matinée de printemps
Haiku (14 avril 2013)
Il se souvint –
jeux joyeux,
paroles de père
dimanche évanoui
Haiku (14 avril 2013)
Il patienta –
avion à l’arrêt,
enfants au chaud
retour au pays
Haiku (12 avril 2013)
Il chercha –
ciel vide de nuages,
ombre absente
le printemps autour
Haiku (12 avril 2013)
Il s’assoupit –
bruines, marées,
pensées, violettes
montagne à la mer
Haiku (11 avril 2013)
Il savoura –
Bordeaux carmin,
les papilles à vif
ivresse douce
Haiku (10 avril 2013)
Il éternua –
frisquet l’air,
azur clair sur les tuiles
caresse du jour
Haiku (10 avril 2013)
Il reposa –
tasse blanche
lèvres bouillantes
caffè stretto
Haiku (10 avril 2013)
Il cilla –
morsure d’azur vif,
vert cru sur les arbres
encore sommeil
Haiku (9 avril 2013)
Il sortit –
toiles et pinceaux,
perdu face au ciel
teint d’incendie
Haiku (9 avril 2013)
Il s’arrêta –
marches fraîches
jonchées de pétales
palais rêvé
Haiku (9 avril 2013)
Il se tourna –
nuages lents,
gris et blanc essaimés
bourgeons naissants
Haiku (9 avril 2013)
Il scruta –
assis sur la cime,
l’horizon déployé
sieste douce
Haiku (8 avril 2013)
Il s’allongea –
les cils vers le ciel,
brise éphémère
nuit claire
Haiku (8avril 2013)
Il s’envola –
rossignol des parcs,
vieux au tai chi
Shanghai bientôt
Haiku (7 avril 2013)
Il inspira –
dehors arbres calmes,
lit ouvert aux rêves
nuit offerte
Haiku (7 avril 2013)
il sentit –
paupières alanguies,
mots étouffés
la vie défile
Haiku (7 avril 2013)
Il se souvint –
poissons et ressac,
rochers brûlants
enfance douce
Haiku (7 avril 2013)
Il se posa –
arbres solides,
jours évanouis
souvenirs vivaces
Haiku (7 avril 2013)
Il sourit –
brume évanouie
clarté du jour
au pied des cerisiers
Haiku (6 avril 2013)
Il sursauta –
risées fraîches
sur sa face endormie
pluie par surprise
Haiku (5 avril 2013)
Il soupira –
des voitures partout,
gaz et klaxons
bourgeons ignorés
Haiku (5 avril 2013)
Il vit –
femmes à caniche,
fardées pincées
au sol herbes jaunies
Haiku (5 avril 2013)
Il s’attabla –
soleil sur l’assiette,
au coin de la rue
une enfant la main tendue
Haiku (4 avril 2013)
il sortit –
pluie par surprise,
fenêtres absentes
journées closes
Haiku (3 avril 2013)
Il sortit –
pluie par surprise,
fenêtres absentes
journées closes
Haiku (3 avril 2013)
Il se tut –
oui, des oiseaux là,
vitres pourtant closes
crépuscule
Haiku (3 avril 2013)
Il respira –
l’azur vif d’avril
tremblait comme une feuille nue
Haiku (3 avril 2013)
Il somnolait –
ce gris partout,
dilué parmi les risées
ivre de pluie
Haiku (2 avril 2013)
Il aperçut –
rameaux taillés
petits bourgeons timides
sève à l’arrêt
Haiku (1er avril 2013)
Il sentit –
ses doigts si rêches,
le manque tout autour
coupure
Haiku (1er avril 2013)
il sourit –
un signe doux
tout contre ses cils
Lili toujours là
Haiku (1er avril 2013)
il frémit –
soudain privé
de leurs tendres regards
séparation
Haiku (31mars 2013)
il vit –
l’ombre du sequoia
cachée dans la nuit,
saisons passées
Haiku (31 mars 2013)
Il ouvrit l’œil –
et l’autre aussi,
ses enfants dormaient encore
rêves pour leurs vies
Haiku (30 mars 2013)
il ferma l’œil –
et l’autre aussi,
la vie parlait encore
aux lèvres du sommeil
Haiku (30 mars 2013)
Il attend –
le passage vers l’été,
en silence
l’oiseau frissonne
Haiku (30 mars 2013)
il contempla
le séquoia trembler,
en bas
les lucioles rêvaient
Haiku (30 mars 2013)
Il réalisa –
en silence,
le jour rare
était devenu hier
Haiku (29 mars 2013)
Il grelotta –
à l’abri pourtant,
peau baignée de gouttes
pluie de nuit
Haiku (28 mars 2013)
Il dit –
une heure de vol,
partir chérir ses enfants
odeur du temps
Haiku (28 mars 2013)
Et il accueillit la nuit –
l’oreille dressée,
silence sur l’eau noire
Haiku (28 mars 2013)
Il se demanda –
jusqu’où le brouillard,
le ciel gris
mélancolie
Haiku (26 mars 2013)
Éteindre, il se dit –
guetter l’instant de la plongée,
larmes de pluie
Haiku (26 mars 2013)
Dormir, il pensa –
grenouilles dehors
vagabonds dehors
tristesse des nuits
Haiku (26 mars 2013)
Il émergea –
parmi les crabes et les algues,
enfance douce
le sel des rochers
Haiku (25 mars 2013)
Il s’étonnait de la lune –
presque rousse,
ombre noire et crue
douce comme une caresse
Haiku (24 mars 2013)
Il demanda –
mon ange blond,
d’où me parles-tu,
d’où me regardes-tu ?
deuil profond
Haiku (24 mars 2013)
Loin des cris honteux à Paris –
chez moi,
le rouge-gorge et la mésange
célèbrent
le retour de la pluie pour tous
Haiku (24 mars 2013)
La vagabonde muette,
allongée sur un banc
le dos tourné au port
non loin de la Joliette
Haiku (23 mars 2013)
Gouttes qui tapotez la mer
sans bruit,
que savez-vous de l’effroi
des sans toit
face à la froideur de la nuit ?
Haiku (23 mars 2013)
Il décida de goûter en douceur
ces minuscules secondes,
dévasté par l’immense saleté des siècles
Haiku (22 mars 2013)
Les volets sifflent et tremblent,
l’air vif dévale des collines –
le sol natal
Haiku (22 mars 2013)
Veilleurs de nuit
en place
Grues bleues
en place
Banques
en place
Habitants du quartier
déplacés
Euroméditerranée
Haiku (22 mars 2013)
Smartphones,
grand-mères aphones
cagoles défoncées
Belsunce – Arenc tramway
Haiku (22 mars 2013)
Joliette,
pot de fleur au balcon
en face des façades
rachetées par les fonds de pension
Haiku (20 mars 2013)
Les cils juchés sur le toit des nuages
il guette déjà l’aube,
impatient et sage
Haiku (20 mars 2013)
Il regarda dehors,
aspiré à voix basse
par l’étrange lueur des bourgeons
Haiku (19 mars 2013)
Cents et mille pas dehors
au plus noir de la rue
là où ils n’existent plus,
les hommes perdus
Haiku (19 mars 2013)
Il ne savait nommer
les chants des oiseaux
mais sifflait comme un pinson
Haiku (18 mars 2013)
La ville s’englue,
sale et fermée aux ombres
des vagabonds qui errent sans toit ni foi
Haiku (17 mars 2013)
La pluie fend la nuit sans pitié,
petites touches claires et froides
sur les planques ventées des sans abri
Haiku (16 mars 2013)
Marseille pluvieuse,
les kalach silencieuses
Revoir un printemps au Vieux Port
Haiku (15 mars 2013)
Ce ciel gorgé d’étoiles,
promet aux errants dévastés
une nuit de froidure et de sanglots rentrés
Haiku (15 mars 2013)
Il dort près de l’océan,
apaisé par le tempo des vagues
mon fils joueur d’échecs
Haiku (15 mars 2013)
Les bourrasques rauques raclent les rochers.
Habitués, les crabes s’accrochent
et bavent
Haiku (14 mars 2013)
Le vent givré frappe les barques
Secoués d’écume, les pêcheurs rêvent de large,
Silencieux
Haiku (14 mars 2013)
Les paupières empesées,
il s’étonne d’avancer si tôt
sur le chemin brumeux du sommeil
Haiku (13 mars 2013)
Une nuit d’encre
fige le chant des oiseaux
dans les bois où s’écoulent les heures
Haiku (13 mars 2013)
Se frotter les yeux de sommeil
et découvrir tapis au fond,
des milliers de pixels psychédéliques
Haiku (12 mars 2013)
Le ciel laiteux
comme un soupçon polaire
au-dessus des monts et des cimes
Haiku (6 mars 2013)
Les volets claquent
et le vent glace la carcasse
de l’hiver qui se meurt
Près du feu (29 janvier 2013)
Fumées grises qui grimpez aux cieux
Que charriez-vous des rires et des mots
Échangés en secret près du feu
Par les mères et leurs marmots
Fumées blanches qui vous juchez là-haut
Que savez-vous des sons et des vers
Transportés par le vent d’hiver
Vers les pays où il fait chaud
Fumées bleutées des feux de bois
Surtout ne cessez jamais vos voyages
Vers les sommets et les nuages
Fumées bleutées des feux de bois
Etoiles de l’Univers (15 janvier 2013)
Ô Étoiles de l’Univers
Que savez-vous des tragédies humaines
Les voyez-vous voguer à fleur de plaine
Ignorez-vous les cris de la mer
Étoiles juchées si haut que nos cœurs s’éparpillent
Connaissez-vous les larmes
et les couteaux
Des peuples errants levés si tôt
Et des enfants privés de billes
Ô Étoiles de l’Univers
Brillez et brillez toujours
Pour faire renaitre l’amour
Ô Étoiles de l’Univers
La gruas (10 avril 2012)
Cuando gritan las gaviotas
Alrededor de las gruas
Los trabaradores del puerto
Se recuerdan del tiempo de grandes fiestas
Cuando se fabricaban las gigantes barcas
En Valencia y en Marsella.
La luna (9 avril 2012)
Cuando se cae la luna
Sobre los techos de la ciudad
Aparecen los fantasmas de un pasado sin edad.
Se marchan los capirotes, aplauden los niños
Y escuchan los pasos ligeros
En la calle llena de perigrinos
Y cuando desaparece la luna en direccion del mar
Siento de nuevo en mi pecho
Que la vida es eterna, tragica y espectacular.
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C’est la justesse,je crois,qui produit cet apaisement. Chaque élément à sa juste place. Ce qu’on appelle la présence. Etre là. Et pas ailleurs.
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Présents chaque jour, oui. Merci de les partager
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haikus qui accompagnent le quotidien, je les retrouve.
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douceur du haiku
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Merci beaucoup. Les haikus apaisent, c’est vrai. Ils font rêver aussi parfois.
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De bon matin lectures apaisantes .
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