C’est vrai que je suis un para et que je ne crains personne.
Il pouvait compter sur moi lorsque nous arrivions quelque part et que ça brassait sévère aux abords des salles de meetings.
Il était attendu. Banderoles, affichettes et slogans y’avait :
« Le fascisme ne passera pas ! » je lisais.
Comprenais pas bien.
Connaissais pas le fascisme.
Jamais trop été à l’école, moi.
Je le protégeais, lui traçais sa route jusqu’à l’entrée et surveillais les allées et venues dans la salle, le calibre en veille dans son étui, là, côté cœur.
(à suivre)