Un mois jour pour jour que Maman est partie.
Sur le chemin de deuil que j’arpente depuis, fleurissent des textes qu’elle écrivit.
– Écris et vis, me disait-elle souvent lorsqu’elle découvrait mes écrits.
Les siens résonnent de tout ce qui la rendait belle.
En voici deux, signés Lulu.
C’était Lucette.
La couverture tricotée
La tricoteuse est-elle morte ?
Des jours, des mois, pour tresser en couleur
Les fils de la chaleur.
Aujourd’hui ses doigts glissent encor
À cet album vivant.
Le hachoir de Mémé
La demi-lune au mur éclaire
Le vieux moulin Peugeot d’antan
Éclaire aussi le labeur de la fourche accrochée
Et le vieux fer à repasser le temps.