Il s’ébrouait près des herbes hautes lorsque je l’ai surpris, le grand cygne au plumage blanc neige. Solitaire. Le port altier. Il croisait au ras de la rive. Je l’ai salué. Il m’a dévisagé un court instant est s’en est allé. D’abord à contre courant, puis vers l’aval. Sans se retourner. Alors j’ai fredonné le Cygne de Camille Saint-Saëns. Quand je serai grand, j’apprendrai à la jouer sur mon violoncelle cette merveille de mélodie, extraite du Carnaval des animaux.
Le cygne – Gautier Capuçon
c’est fou Eric ce que nous ferons quand nous serons grands (l’ennui est que je rapetisse drastiquement et inexorablement 🙂
merci
Tenter chaque jour de ne jamais laisser rapetisser ses rêves 🙏