Le temps d’appuyer sur enregistrer, le temps pour ma fille Zoé de prendre la photo, le petit train de nuit était déjà loin, avalé par la nuit pluvieuse.
son
La toilette de bébé Bouddha
Je ne suis pas bouddhiste. Mais j’ai apprécié la quiétude et la sérénité rencontrées dans les temples dédiés à Bouddha, lors de mes voyages
en Chine et au Japon. Hier, j’ai déniché ce son accompagné de cette belle phrase : faire la vaisselle c’est comme faire la toilette de bébé Bouddha. Ces mots proviennent du moine bouddhiste vietnamien Thich Nhat Hanh. Des milliers d’autres sons du monde entier s’écoutent sur aporee.org.
La foreuse géante
Inquiétantes parfois les machines créées par les humains. Cette foreuse géante m’a fait un peu peur l’autre jour. Comme une méga roulette affairée à triturer les dents de la terre.
Arnaud Maisetti et la résistance des jours
Il met des mots là où je n’y parviens pas. Je reste sans voix face à ce regard aigu posé sur le temps qui file. Sur le décor et les humains qui défilent dans la ville. Sa ville. Ma ville. Marseille. Notre ville. Lire et relire Arnaud Maisetti et puis se lancer à voix haute. Oser. Penser aux êtres chers. Convoquer le printemps. Se languir des journées interminables de l’été. Rêver d’île blanche. De chaleur. Sur la plage et dans le cœur des humains qui résistent. Pour prolonger cette lecture, se rendre sur les carnets d’Arnaud Maisetti.
L-OH, magicienne numérique
L-OH est le nom d’artiste de Véronique. Peintre numérique elle est. Se promène si souvent aux côtés des skaters et riders marseillais qu’elle les photographie et lance son tour de passe passe, une fois chez elle, pour leur recréer un monde. À partir de demain vendredi 13 et pour un mois, elle expose ses créations à la galerie associative « Antre de Monde » à Marseille. Facile à dénicher le lieu. C’est au 40, rue Estelle, au creux des escaliers du Cours Julien. Vendredi 13, ça va lui porter bonheur.
Fañch, un amour d’écriveur calligraphe
Je sais. Je suis un veinard. Mon ami Fañch, flibustier de Bretagne, radiophile comme c’est pas permis, je l’ai vu en vrai s’adonner à son autre passion : l’écriture, la calligraphie. Il a dessiné devant moi, comme ça, tranquille, un soir, à sa table de bois. Et il a parlé. Comme dans la vie. Très bavard l’ami. Je me suis régalé de le voir et de l’écouter. Fañch est un artiste au cœur immense. Radical. Engagé. Drôlissime. Suis sûr qu’un peu de Marseille vit en lui. Beaucoup même. Pagnol n’est pas bien loin dans le sang de ce Breton fier et humble, façonné aux grandes marées et aux lumières des phares qui émerveillent et rassurent. Pour prolonger, écouter Fañch parler radio avec Léa Minod, dans la matinale culturelle de Vincent Josse sur France Musique. Son blog, Radio Fañch, c’est par ici.
Sous le vent, écouter la mer au Phare du Minou
Couper des arbres, encore et encore
Les oiseaux semblent s’y être habitués. Pas moi. Je frémis chaque fois que rugit la tronçonneuse. Faut du bois pour la cheminée pourtant. Mais ce bruit me terrifie. Pense à ces larges et profondes zones du monde où les humains font mourir les arbres par centaines de milliers. L’Australie, le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Indonésie figurent parmi les pays où les pertes forestières sont les plus importantes. Les ravages environnementaux et sociaux sont de taille. Combat de titan pour que les forêts ne soient plus sacrifiées aux intérêts marchands.
Chez le serrurier
La fraîcheur éternelle d’Henri Gougaud
Il nous a émerveillés ce dimanche après-midi en clôture du Festival Longueur d’Ondes, à Brest. Henri Gougaud rien que pour nous, sur la scène du cabaret Vauban. Une bonne heure d’échanges avec Jean Lebrun autour de sa mémoire de conteur. Celui qui débuta à la radio avec Claude Villers ne résista pas au plaisir de nous raconter cette histoire africaine. Et nous au bonheur de l’écouter.