Le Journal japonais de Richard Brautigan. Découverte douce et sensuelle. Pendant plus de six mois, en 1976, l’écrivain américain découvrit le Japon et se prit d’une immense passion pour l’Empire du soleil levant. L’esprit des maîtres du Haiku hante ce recueil de poésie. J’y navigue souvent. La nuit notamment. Lorsque mes pensées s’envolent vers mes amis laissés au Japon. Pour prolonger cette écoute, découvrir le travail délicat de Margaux Fédensieu, les douze baies rouges.
Sons de chaque jour
Catégorie pour les articles de l’ancien site « Sons de chaque jour »
Une minute et des poussières à Naples
Naples. Quartier populaire de Montedidio. Erri de Luca* en a fait un merveilleux roman. Nous y cheminons aux côtés d’un adolescent de 13 ans qui découvre la vie, le monde du travail, les sentiments amoureux. Ce jeune garçon sans prénom se raconte en écrivant son quotidien dans un long rouleau de papier, chéri comme un confident. Chapitres courts. Poésie à chaque page. Personnages gorgés d’humanité dans ce Naples des années 50 qui ressemble tant au Panier marseillais de mon enfance.
* Erri de Luca est poursuivi par la justice pour son soutien à un mouvement de refus de la ligne TGV Lyon-Turin, la TAV.
Un bol de pop chinoise
Un bazar chinois en plein Marseille. De la pop musique au mètre. Made in Beijing. Sans doute une chanson d’amour. Si c’était en français, je dirais que c’est de la soupe. Mais là, la chanson me fait voyager. Bientôt retourner là-bas.
Le feuilleton du parler marseillais #3 Les gros mots
Le parler marseillais est fait aussi de mots grossiers. Pierre Échinard, membre de l’Académie de Marseille, en connaît quelques uns. (à suivre)
Le feuilleton du parler marseillais #2 La pile ; Bader
La pile. Bader. Deux mots choisis par Pierre Échinard, membre de l’Académie de Marseille, pour continuer de nous raconter le parler marseillais tel qu’il est présenté dans le Dictionnaire du Marseillais, publié il y a bientôt dix ans. (à suivre)
Le feuilleton du parler marseillais #1 Peuchère
Peuchère. Le pauvre. Jean Échinard est l’un des auteurs du remarqué Dictionnaire du Marseillais, publié il y a près de dix ans. Historien, membre de l’Académie de Marseille, il a co-signé l’ouvrage riche de plus de 300 pages consacrées au parler de Marseille du début du XXe siècle à nos jours. Pendant 8 jours, Jean Échinard viendra nous raconter quelques mots choisis de ce parler populaire encore bien vivace dans sa (ma) ville natale. (à suivre)
Les fūrin du matin
Le temple Honmonji. Sud de Tokyo. Dans le vent du matin tintent les fūrin, ces petits carillons au son délicat. À leur battant, il est de coutume d’accrocher un petit morceau de papier sur lequel on a écrit un haiku.
« Les fleurs de cerisiers tombées,
le temple appartient
aux branches. »
Yosa Buson
Les fūrin du matin
Le temple Honmonji. Sud de Tokyo. Dans le vent du matin tintent les fūrin, ces petits carillons au son délicat. À leur battant, il est de coutume d’accrocher un petit morceau de papier sur lequel on a écrit un haiku.
« Les fleurs de cerisiers tombées,
le temple appartient
aux branches. »
Yosa Buson
Soudain, Bob Marley au coin de la rue
Sortie de cinéma. Fin d’après-midi. Ils sont trois et se régalent à reprendre Bob, le roi du reggae. Quelques pièces sur la housse de la guitare. Une quasi indifférence, mis à part l’homme, juste en face. Il danse les yeux fermés aux côtés de Marley.
En attendant la fonte des neiges
De l’eau à profusion. Jaillissement brut sur les pierres. Les oiseaux n’osent approcher. La neige décore encore les branches. Guetter la délivrance. Patienter en relisant les haikus des grands maîtres.
« Dans la vieille mare
a coulé une sandale
tombe la neige fondue. »
Buson
« Si tienne est la neige
tu penses, légère elle sera
sur ton chapeau. »
Kikaku