
Bêchage d’automne –
récoltes rêvées,
sur ce lopin perdu.

Bêchage d’automne –
récoltes rêvées,
sur ce lopin perdu.

Jamais ne tremblent –
ma main et mon pinceau,
pour raconter nos vies.

Au pied de la grande pagode –
chaque jour,
fleurit notre amour.

Après la journée d’école –
jouons un peu,
à cache-cache.

Au foyer du quartier –
les cadors s’entrainent,
moi, j’attends mon tour.

Au pied de la Grande Librairie –
je murmure,
le verbe oublier.
Halloween ou Nouvel An –
le bal des clics,
à la moindre occasion.

Du travail à la pelle –
incessants, les chantiers,
dans la ville pieuvre.

Tous ces kilomètres –
depuis tant d’années,
Shanghai en long et en large.

Peu de billets jetés –
sur la table de jeu,
mais beaucoup de mots.