
À deux pas du vieux temple –
l’accueil et les saveurs,
pour quelques yuans.

À deux pas du vieux temple –
l’accueil et les saveurs,
pour quelques yuans.
Qu’importe le trafic –
avant de repartir,
petite sieste.

Du matin jusqu’au soir –
les yeux dans le noir,
le cri de mon erhu.

Pas encore à l’école –
sans doute l’an prochain,
j’apprendrai l’anglais.

Dis-moi, Grand Timonier –
cette Chine des livres,
est-ce une antiquité ?

Comme au village autrefois –
notre lopin de terre,
en plus petit.

Je pose avec elles –
les fesses au grand air,
pas besoin de couches.

Nos maisons rasées –
contre quelques liasses,
bientôt, de grands immeubles.

Au pied de l’immeuble –
encore en chantier,
nos chambres d’ouvriers.

Savourons, ma belle –
encore un peu,
demain, retour caserne.