Le feuillleton Jean-Michel l’organiste autodidacte #3 « je ne sais pas, je cherche »

organiste7

Jean-Michel ne se voit pas les dimanches à la messe il s’entend
ou plutôt son jeu s’entend mêlé aux paroles et prières
il est l’organiste remplaçant de la paroisse
lorsque le curé a besoin de lui il arrive se met à son instrument et joue tout là-haut
parfois Jean-Michel vient maintenir en souffle de vie l’orgue de l’autre église de la commune
c’est là que je l’ai accompagné
admiratif de cet homme cent pour cent autodidacte
une matinée musicale façon feuilleton audio en trois épisodes

Les trois épisodes

J’ai filmé Jean-Michel à son orgue

intimidé il fut mais pas inhibé

 

Le bonus vidéo se regarde ici 

 

Jean-Michel est aussi un amoureux des perroquets

 

Le feuilleton Jean-Michel l’organiste autodidacte #2 « je demande pardon à Bach »

organiste3

Jean-Michel ne se voit pas les dimanches à la messe il s’entend
ou plutôt son jeu s’entend mêlé aux paroles et prières
il est l’organiste remplaçant de la paroisse
lorsque le curé a besoin de lui il arrive se met à son instrument et joue tout là-haut
parfois Jean-Michel vient maintenir en souffle de vie l’orgue de l’autre église de la commune
c’est là que je l’ai accompagné
admiratif de cet homme cent pour cent autodidacte
une matinée musicale façon feuilleton audio en trois épisodes

L’épisode #1 « j’ai avancé à ma façon »

Demain l’épisode #3 « je ne sais pas, je cherche »

 

Bach, Candice et Sama

grues

Pas un jour sans Bach violoncelle seul les six suites m’accompagnent en écriture Rostropovich Casals bien sûr et Queyras au jeu moins lyrique moins romantique disons davantage protestant l’écoute religieusement et l’emmène avec moi regarder les grues passer là-haut près des des traces fugaces laissées par les avions

un peu de Twitter aussi juste ce qu’il faut pour rester connecté avec celles et ceux dont j’aime la petite musique et justement hier un tweet de Candice Nguyen exilée à Montréal pour combien de temps je ne sais quand reviendra à Marseille reviendra-t-elle mystère mais savoir que tout le temps où je veux quand je veux sa merveille de site m’est ouverte

 

et donc ce tweet qui ouvre la curiosité « Un après-midi avec Sama, la DJ qui a ramené la techno en Palestine » et là je clique découvre l’interview de l’artiste dans Noisey son courage son engagement sa liberté de ton et en quelques minutes par la magie du Web passe du Québec à Ramallah en me disant que Twitter quand même c’est chouette j’écris quand même parce que souvent las me trouve devant la foire aux egos on s’aime mais surtout on aime qu’on nous aime vous me comprenez hein mais bon avec Candice c’est un autre feeling jamais déçu suis par sa curiosité sa poésie et son talent pour partager voilà à mon tour je partage avec plaisir les morceaux de Sama découverts alors que la nuit tombe ici qu’il commence à faire froid dehors moins beaucoup moins qu’à Montréal mais tellement chaud dedans comme à Ramallah cette musique c’est de la régalade.

https://soundcloud.com/sama_saad

 

Que ma joie demeure

creche

Bientôt l’heure de baisser le rideau
cacher la petite crèche
en plus, l’herbe aux lentilles fane
faut débarrasser, tourner la page
bien envelopper la grange et les santons
les protéger un à un
Lou Ravi d’abord, Jésus à la fin
papier journal puis paille puis carton puis armoire tout au fond
demander pardon
penser au rachat
Noël loin, déjà si loin

que ma joie demeure.

Jesus bleibet meine Freude de Johann Sebastian Bach par le Tölzer Knabenchor

 

 

L’amour de la musique à la machine

Bien sûr, vous avez reconnu Eye of the Tiger, la chanson du groupe Survivor, conçue en janvier 1982 pour le film Rocky 3. L’interprétation est signée MIDIDesaster. L’instrument est une imprimante matricielle. Ce compositeur, c’est mon ami Fañch, blogueur de Radio Fañch qui l’a déniché parmi les tweets de Guillaume Decalf, @noctuelles_ Merci à eux pour la découverte. Bon, je sais pas vous, mais personnellement en ce qui me concerne pour ma part, je ne le trouve pas très gracieux ce son de machine, pas très mélodique, un peu crispant même pour les oreilles. Reconnaissons tout de même à son créateur un vrai tempérament ingénieux. Iconoclaste même, surtout lorsqu’il ose s’attaquer à la mythique Toccata et fugue en ré de Jean-Sébastien Bach. Voici la version interprétée à l’orgue. J’avoue ne pas être suffisamment calé en grande musique pour savoir si à l’époque, Bach était lui aussi un compositeur qui bousculait les canons et les codes. Si vous avez de l’info sur le sujet, je suis preneur 🙂