Le cœur des Marseillais, mais pas que…

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Chaque année, le 26 mai est une date à part. Une date anniversaire. 27 ans que ça dure. 26 mai 1993. Je me souviens de Marseille, ma ville, en liesse comme je ne l’avais jamais vue ni entendue. À Munich, l’OM devient champion d’Europe de football. À jamais le premier club français à soulever la Coupe aux grandes oreilles. Grâce à Basile Boli. Ce coup de tête magistral qui loge le ballon dans les cages du grand Milan. 27 ans. Une éternité. Mais un bonheur et une fierté qui restent. En profondeur. L’OM c’est le club de ma ville. C’est aussi le club dont ma mère porta les couleurs. Mais oui…

 

L’OM c’est le club d’une ville ouverte sur le monde depuis plus de vingt-six siècles. Une ville de migrations, d’allées et venues. D’arrivées, d’installations, de départs, de retours. Pour une heure ou pour toujours. Parfois le temps d’un match. À Marseille comme en son Vélodrome, on est accueilli d’où que l’on vienne. Même de Paris…

 

Trois petits tours et puis revient (35) C’était si bon de se taquiner…

 

Contribution #16 Et puis, petit bonus, j’accueille aujourd’hui l’enregistrement que m’a envoyé Paule, de Salies-de-Béarn : Le P’tit Quinquin, chanson traditionnelle du Nord. Je suis sûr que Francis appréciera. Merci beaucoup.

 

(À demain 8h30…)

Les mots pour le dire

« Ça va peut-être te sembler idiot, ou déplacé, ou les deux, mais je t’avoue que ça commence à me manquer de regarder le foot à la télé, de me poser devant un bon match avec du beau jeu, des actions de classe, de l’intensité, de la virtuosité, des buts de folie, comme le Liverpool de Mohammed Salah et de Sadio Mané, tiens par exemple ! Oui,ce spectacle-là me manque, je le confesse. Ce que j’ai peut-être encore davantage hâte de retrouver, c’est de pouvoir se chambrer en souriant avec Francis l’épicier, comme au temps d’avant… Lui, il est pour Lille. Normal, c’est un CHTI, Francis. Et moi je suis pour l’OM, évidemment ! Avant – j’allais dire autrefois – qu’est-ce que c’était bon de prendre le temps de bavarder, entre une pesée de légumes et une découpe de fromage. Oui, c’était si bon de se taquiner, d’être gentiment chauvins, de rigoler un bon coup en parlant ballon. Aujourd’hui, dans son alimentation, il faut se tenir à distance, il y a d’autres clients qui attendent dehors, il faut aller vite, tous deux derrière nos masques, lui à sa caisse derrière la petite cloison en plexiglas, nous n’avons plus le temps de nous poser, plus le temps de prendre le temps. Dis-moi, ça te fait ça à toi aussi ?« 

René Malleville, mémoire vive de l’OM

René Malleville, c’est d’abord une voix au service d’un accent. Cet accent du peuple de Marseille, sa ville d’adoption. Natif de Carcassonne, René est arrivé chez nous à l’âge de 9 ans et ne nous a plus quittés. Il a soufflé ses 67 bougies ce lundi dans le studio de France Bleu Provence, lors du Club Foot Marseille, l’émission animée par Tony Selliez et dont René est l’un des chroniqueurs-débatteurs, aux côtés d’André de Rocca. C’est là que j’ai fait sa connaissance il y a quelques semaines. Supporter truculent, passionné, enthousiaste, excessif, drôle, prompt à hausser le ton lorsque son OM ne l’a pas régalé, René Malleville est l’une des mémoires vive et vivantes de ce club à nul autre pareil. Pour prolonger cette interview, allez donc faire un tour sur le phocéen.fr, le site 100% OM qui accueille chaque semaine la minute de René. Et si comme moi vous aimez suivre les matches de l’OM à la radio, savourez Lorient – OM ce mardi à partir de 19 heures sur France Bleu Provence. Tony Selliez le commentera en direct du stade du Moustoir.

Le Club Foot Marseille est sur Facebook.

René Malleville est sur Twitter @renemalleville

Tony Selliez aussi @TSelliez

Le rêve foot de Demba

Alors que reprend ce week-end le championnat de France de football – placé cette année encore sous le signe du fric roi – une pensée pour Demba, jeune joueur sénégalais rencontré sur la plage de Mbour. Son rêve de devenir professionnel en Europe, il ne le réalisera sans doute jamais. Peut-être vaut-il mieux qu’il ne fasse pas le voyage, qui s’apparente bien souvent à un parcours très périlleux pour tant de footballeurs africains. Pour un Didier Drogba ou un Samuel Eto’o, combien de joueurs exploités, menés en bateau, victimes de trafiquants sans foi ni loi ?

Le match de tirs au but avec Alexandre et Clément

J’ai toujours été très nul au foot. Toujours pris beaucoup plus de plaisir à regarder les matches qu’à y participer. – Pieds carrés, me lançaient mes copains du lycée. Alors je sortais du terrain et me rattrapais au hand ou au basket. Hier avec mes deux petits-fils, j’ai fait gardien de but. La partie fut serrée. Je me suis régalé. Ils ne m’ont pas demandé de quitter la pelouse.

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Alexandre et Clément se payent un petit foot sur canapé

Juste avant de monter à la sieste, mes deux petits-fils se sont lancés dans une partie de foot sur le canapé du salon. Doigts shooteurs équipés d’embouts. Un vert, un bleu. Petit ballon confectionné avec la cire d’un Babybel. Un vrai match sur un vrai terrain de jeu. En plus, il y a eu plein de buts et l’arbitre fut impartial. Of course.

Les pénos d’Argentine – Pays-Bas avec mon fils Marius / Barcelona #1

Dans un bar à tapas de Barcelone, n’avons pas assisté à un grand match hier-soir entre Argentins et Néerlandais. Peu d’occasions, peu de créativité, peu de jeu vers l’avant comme mon fils et moi aimons le football. Mais bon,  nous avons tout de même tenu jusqu’à la séance de tirs au but. Heureux de  voir l’Argentine de Messi se qualifier pour la finale du Mondial brésilien. Tapas délicieuses, grands écran de télé, ambiance très bon enfant dans cette bodega située non-loin du Camp Nou, le stade du Barça. Pas impossible que nous y revenions dimanche-soir pour assister à la finale. En espérant que Messi remporte le seul titre qui lui manque, celui de champion du monde.

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Algérie 2 – Allemagne 1, il y a 32 ans…

Pour se rafraîchir la mémoire, la bande son de ce fameux Algérie – République Fédérale d’Allemagne du 16 juin 1982. Majder et Belloumi offrent ce jour-là à leur pays une victoire historique face au futur finaliste du Mondial espagnol. C’était la toute première participation de l’Algérie à une Coupe du monde de football. Hier, l’équipe algérienne a écrit une nouvelle page de son histoire en se qualifiant pour la première fois en 8ème de finale du Mondial brésilien. Lundi prochain, elle retrouvera… l’Allemagne. Et si 32 ans après, les Fennecs remettaient ça ? Plus d’info sur le parcours de l’Algérie au Mondial 1982, c’est par ici.

Aux côtés des Algériens de Marseille, une formidable soirée de football

Historique. J’ai vécu une soirée de football mémorable ce dimanche-soir, aux côtés de Mohammed, Mounir et bien d’autres Algériens de Marseille. 32 ans que l’équipe nationale algérienne n’avait plus gagné de match en Coupe du Monde. Depuis le 24 août 1982 et un 3-2 face au Chili ! 32 ans d’attente et de frustration effacés par cette victoire 4 – 2 contre la Corée du sud. Je n’oublierai pas l’émotion des supporters algériens. Je n’oublierai pas non-plus la liesse qui s’est emparée du centre de Marseille après le coup de sifflet final. Une pensée pour mon ami Yassine Bouzar, monteur et documentariste à France Culture, dont je vous ai présenté ici le magnifique travail auprès de la jeunesse algérienne. L’un de ses personnages, Nadir l’Algérois dit Papouf, doit être très heureux et très fier depuis hier-soir.

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Marina, passion ballon

Descendre en ville en bus – à Marseille, d’où que l’on parte pour rejoindre le centre, on descend en ville –  et croiser Marina, 14 ans,  avec ses copains Ibrahim et Mohammed. Paquets de chips en main, maillots du Barça et de l’OM sur le dos. De retour de leur entraînement de ballon – ici, nous disons jouer au ballon plutôt que jouer au foot, aller au ballon plutôt qu’aller au stade – ils sont tous trois de bonne humeur.

BONNEVEINE

De retour au quartier, passé devant le stade  où s’entraînent les équipes du Sporting Club Montredon Bonneveine. Je me suis souvenu du magnifique portfolio de Patrick Artinian publié sur Mediapart : « Football tout terrain à Marseille » – hélas sans la moindre footballeuse – dont voici  l’une des 20 photos.

ART_Marseille00072_0© Patrick Artinian

Adeus Eusebio

Eusebio, l’ancien footballeur international portugais de légende est donc parti l’autre nuit à l’âge de 71 ans. Je me souviens de ses matches à la télé lors de la Coupe du monde 66. J’étais captivé par ses courses, ses appels de balle et son sens du but phénoménal. Des buts, il en marqua 733 au cours de sa carrière. Tous commentés à la radio et à la télé par de tonitruants Goooooooooool Gooooooool Gol !

Eusebio Da Silva Ferreira dit Eusébio était né au Mozambique, ancienne colonie du Portugal. Surnommé la Panthère noire en raison de ses qualités athlétiques hors normes, il fit l’essentiel de sa carrière au Benfica Lisbonne, où il signa à 19 ans et remporta en 1962 la Coupe d’Europe des clubs champions face au Real Madrid. En 1965, Eusebio devint le premier joueur noir à être sacré Ballon d’or, une récompense décernée à l’époque par le magazine France Football au meilleur joueur européen.

Ses plus beaux buts se visionnent ici

Chez le coiffeur algérien

De passage à Marseille, je me suis fait un petit plaisir : aller chez le coiffeur arabe. Même lorsque je n’en ai as vraiment besoin, je me rends rue Vincent Scotto, à deux pas du Marché des Capucins  si cher à Jean-Claude Izzo. De l’autre côté de la Canebière en descendant vers le cours Belsunce, la rue regorge de salons de coiffure tenus par de jeunes algériens. J’en apprécie la gentillesse. En plus, ce sont des as de la tondeuse, du rasoir et du ciseau. Et l’ambiance est toujours joyeuse. Depuis mardi et la qualification de l’Algérie pour la Coupe du monde de football 2014, les coiffeurs algériens ont encore plus la banane. Et ils écoutent en boucle la télé. Hier, c’était Canal Algérie.
L’Algérie ira au Mondial brésilien

Virage Sud

J’ai mis le temps mais bon, j’ai commencé à digérer un peu la défaite de l’OM mercredi-soir face à Arsenal. Celà dit, je ne peux m’empêcher d’imaginer ce qu’aurait donné cet OM – Arsenal avec Didier Drogba ou avec Mamadou Niang… L’OM l’aurait sans doute gagné… Et avec le public du Vélodrome, ça aurait fait du bruit ! Encore plus de bruit que celui – déjà très riche en décibels – enregistré par Nico, « envoyé spécial » au Vélodrome. Nico est un adepte de Twitter au quotidien. Très très sympa. Merci beaucoup à lui pour cette minute sonore intense au coeur du Virage Sud.
Nico sur Twitter @Soul_Brotha
 Le site de l’OM
Le très bon article de So Foot après la défaite de l’OM

Le Brésil entre tifo et carton rouge

On ne l’avait pas vu venir depuis la vieille Europe. Un mouvement populaire très puissant secoue le Brésil, attisé par la Coupe des Confédérations de football, à un an du Mondial au pays de Pelé et Neymar.  Les Brésiliens touchent du doigt que leur gouvernement a engagé plus de 11 milliards d’euros pour financer la Coupe du monde 2014 alors que la majeure partie de la population souffre de la fragilisation des services publics : santé, éducation et transport, entre autres. Du coup, l’enthousiasme des commentateurs radio et télé ne peut masquer la colère de la rue.

L’analyse de Médiapart sur ce mouvement social inédit

Une victoire, mais… sur le site de Libé

Le fan parisien de l’OM

Il y a 20 ans jour pour jour, l’Olympique de Marseille devenait le premier club français – et toujours le seul et unique – à remporter la Coupe d’Europe des Clubs Champions. J’ai rencontré à Marseille un supporter parisien de l’OM. Tellement passionné qu’il s’est fait tatouer son épaule gauche aux couleurs du club marseillais
26 mai 1993, une tête de Basile Boli face au Milan AC, juste avant la pause, permettait à l’équipe entrainée par Raymond Goethals de soulever la fameuse coupe aux grandes oreilles.

El Cant del Barça

Le Chant du Barça. Chanté à tue-tête par le Nou Camp plein à ras-bord, c’est impressionnant. Je l’ai vécu il y a quelques années. Je n’ai pas oublié. Aujourd’hui, encore moins…
Tot el camp / Tout le stade
És un clam / Est une clameur
Som la gent blaugrana / Nous sommes les gens blaugrana
Tant se val d’on venim / De n’importe où nous venons
Si del sud o del nord / Soit du sud soit du nord
Ara estem d’acord / Nous sommes tous d’accord
Estem d’acord / Nous sommes d’accord
Una bandera ens agermana / Un drapeau nous rassemble

Blaugrana al vent / Blaugrana au vent
Un crit valent / Un cri courageux
Tenim un nom que el sap tothom / Nous avons un nom que tout le monde connaît
BARÇA BARÇA BAAAARÇA !!!

Jugadors / Joueurs
Seguidors / Supporters
Tots units fem força / Tous unis nous sommes forts
Són molts anys plens d’afanys / Ce sont beaucoup d’années pleines d’efforts
Són molts gols que hem cridat / Ce sont beaucoup de buts que nous avons criés
I s’ha demostrat s’ha demostrat / Et il a été démontré on a démontré
Que mai ningú no ens podrà tòrcer / Que jamais personne ne pourra nous tordre

Blaugrana al vent  / Blaugrana au vent
Un crit valent / Un cri courageux
Tenim un nom que el sap tothom / Nous avons un nom que tout le monde connaît
BARÇA BARÇA BAAAARÇA !!!

Le site du FC Barcelone en français http://www.fcbarcelona.com/fr

Jouer au foot avec Marius

J’ai toujours été nul au foot. Pieds carrés. Au lycée, mes copains me toléraient dix minutes sur le pré. Pas plus. Ils m’invitaient ensuite à couper les citrons sur la touche. Avec mon fils Marius, les parties durent plus longtemps et sont bien plus amusantes.

Petit détail : Marius n’a pas hérité de mon phénoménal talent footballistique… et je suis toujours aussi nul…

 

L’OM, ma mère et moi

Oui je l’avoue, j’aime l’Olympique de Marseille, LE club de ma ville. Ce sentiment, comment échapper aux banalités pour le décrire ? Allez, je me lance. J’aime l’OM d’abord parce que ma maman y joua dans sa jeunesse. Oui, ma mère fut Olympienne !

Ce club qui est le premier de France à avoir remporté la Coupe d’Europe des clubs champions – cela fera 20 ans le 26 mai prochain – je l’aime aussi parce qu’il me fait souvent faire le yoyOM, comme hier en fin d’après-midi devant OM – VA sur Canal+. J’ai d’abord été frustré par la faiblesse du jeu proposé, la frilosité, le manque de créativité, le piètre spectacle offert. Droit au but, la devise, escapée je ne sais où. J’ai râlé devant mon poste, j’ai marronné. Et puis soudain en toute fin de match, la petite étincelle qui change tout. Le sourire revient et prend le pas sur la frustration. Rod Fanni s’arrache pour donner la victoire à l’OM et j’applaudis comme un fada. Soulagé. Heureux comme tout.

C’est ça l’OM. Décourageant et enthousiasmant. Horripilant et magnifique. Mesquinous et grandiose. Affligeant et bluffant. Plein de contradictions. A l’image de Marseille. Tout simplement vivant. A échelle humaine.

Il me faut aussi confesser la honte que je ressens souvent en écoutant ces chants minables monter des virages du Stade Vélodrome

Lorsque je suis au stade, j’avoue que ce spectacle-là m’afflige, quand bien même les plus idiots des supporters du PSG entonnent eux aussi des chants « anti marseillais ». Dimanche-prochain, je serai bien évidemment à fond derrière l’OM qui monte à Paris défier le PSG. J’espère une victoire bien sûr. Mais j’attends surtout que les joueurs se souviennent de ce que disait ma mère, la volleyeuse olympienne : pour elle comme pour ses copines au maillot blanc, « c’était d’abord jouer » qui comptait.

Je vous recommande le très connaisseur site SoFoot. On y parle football d’une façon décalée, avec humour et finesse, ce qui me plaît beaucoup.

Sénégal # 6 Moïse, coach de Lionceaux

Moïse est l’entraîneur des jeunes footballeurs de Saly-carrefour, l’un des quartiers de cette station balnéaire de la Petite Côte, au sud de Dakar. Depuis 2007, son école de foot est gratuite pour tous les enfants. Les résultats sont là mais les moyens manquent à l’appel…

La plupart des joueurs professionnels sénégalais ont commencé sur le sable des stades de leur quartier, à l’image de Mamadou Niang  – champion de France avec l’OM en 2010 – natif de Matam, dans le Sénégal oriental. L’ancien capitaine marseillais a été sélectionné 55 fois dans l’équipe des Lions de la Téranga et a donc entendu 55 fois l’hymne sénégalais

« Le Lion rouge, ou Pincez tous vos koras, frappez les balafons », c’est le titre de cet hymne composé par le 1er Président sénégalais, Léopold Sédar Senghor

 » Le lion rouge a rugi.
Le dompteur de la brousse
D’un bond s’est élancé,
Dissipant les ténèbres.
Soleil sur nos terreurs, soleil sur notre espoir.
Debout, frères, voici l’Afrique rassemblée

Refrain :
Fibres de mon cœur vert.
Épaule contre épaule, mes plus que frères,
O Sénégalais, debout !
Unissons la mer et les sources, unissons la steppe et la forêt !

Salut Afrique mère, salut Afrique mère.
Sénégal toi le fils de l’écume du lion,
Toi surgi de la nuit au galop des chevaux,
Rend-nous, oh ! rends-nous l’honneur de nos ancêtres,
Splendides comme ébène et forts comme le muscle
Nous disons droits – l’épée n’a pas une bavure… »

Texte de Léopold Sédar Senghor (1906 – 2001 )
Musique  de Herbert Pepper ( 1912 – 2001 )

Foot solidaire est une association créée en 2012 pour aider les jeunes joueurs africains victimes souvent d’agents malhonnêtes et de clubs peu regardants sur l’éthique…

Sénégal # 5 Lionceaux de la Téranga

Entraînement de football sur le petit stade du quartier de Saly-carrefour. 120 gamins sur le sable, des cages de fortune, 1 seul ballon. Priorité au jeu.

L’Espanyol de Barcelone – l’autre club de la capitale catalane avec le Barça – a lancé une académie de football  à Dakar (programme sur 4 ans : 2010 – 2014).