Juste le temps
de lever les yeux
et les voilà disparues
les grues sauvages
de retour des pays chauds
après à peine
deux mois d’hiver
Ce moment fugace de contemplation
m’a évoqué
deux haïkus
Une pierre pour oreiller
j’accompagne
les nuages
Taneda Santoka
( 1882 – 1939 )
Rien qui m’appartienne
sinon la paix du coeur
et la fraîcheur de l’air
Kobayashi Issa
( 1763 – 1828 )