Izzo, Marseille, la lumière et la mer

Il y a 14 ans jour pour jour, le 26 janvier 2000, Jean-Claude Izzo disparaissait. Il avait 54 ans. Je pense souvent à lui. Lorsque je retourne à Marseille. Lorsque je suis loin de ma ville natale aussi. Je n’ai pas oublié qu’il m’encouragea à continuer à écrire, lors d’une brève rencontre en 1997 avant une émission de télévision. Je garde bien présente l’émotion que me procura la lecture de ses livres. Notamment Les marins perdus et Le soleil des mourants. Ce matin, j’ai ressorti de ma bibliothèque un petit livre Librio que m’offrit ma fille aînée Noémie en juin 1999 : Méditerranées, une anthologie présentée par Michel Le Bris et Jean-Claude Izzo et proposée à l’occasion du Festival Etonnants voyageurs 1998. 13 auteurs s’y côtoient. Entre autres Amin Maalouf, Malika Mokeddem, Erri de Luca et Jean-Claude Izzo. Marseille, la lumière et la mer est le titre de son texte. En voici un extrait, lu pour vous et accompagné du jazz mélancolique de Thelonius Monk qu’Izzo aimait tant.

Vous aurez reconnu This is my story, this is my song du génial pianiste américain.

Jean-Claude Izzo (1945-2000), Marseille au noir, c’est le titre de l’émission que France Culture consacra à l’auteur marseillais en Novembre 2007.

Le site officiel de Jean-Claude Izzo, c’est par ici.

 

Adeus Eusebio

Eusebio, l’ancien footballeur international portugais de légende est donc parti l’autre nuit à l’âge de 71 ans. Je me souviens de ses matches à la télé lors de la Coupe du monde 66. J’étais captivé par ses courses, ses appels de balle et son sens du but phénoménal. Des buts, il en marqua 733 au cours de sa carrière. Tous commentés à la radio et à la télé par de tonitruants Goooooooooool Gooooooool Gol !

Eusebio Da Silva Ferreira dit Eusébio était né au Mozambique, ancienne colonie du Portugal. Surnommé la Panthère noire en raison de ses qualités athlétiques hors normes, il fit l’essentiel de sa carrière au Benfica Lisbonne, où il signa à 19 ans et remporta en 1962 la Coupe d’Europe des clubs champions face au Real Madrid. En 1965, Eusebio devint le premier joueur noir à être sacré Ballon d’or, une récompense décernée à l’époque par le magazine France Football au meilleur joueur européen.

Ses plus beaux buts se visionnent ici

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Il y a 99 ans jour pour jour, Jean Jaurès était assassiné en plein Paris. Professeur agrégé de philosophie, député socialiste, fondateur du journal L’Humanité, le Tarnais était un pacifiste résolu, farouche opposant à la guerre de 14 qui s’annonçait. Jaques Brel a consacré une immense chanson à Jaurès. Voici la reprise de Zebda.

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Jaurès commémoré par le journal l’Humanité

La Fondation Jean Jaurès

Le site Jaurès Info

Jaurès à l’Assemblée Nationale

 

Je kiffe ces kids

Ecoutez donc ces minots rendre un hommage plein de vie au toujours vivant – et sans doute éternel – Nelson Mandela. Bluffé, je suis par leur ton, leur style, leur talent. Madiba le serait tout autant, j’en suis sûr.
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Ces kids-là s’appellent Mehdi Meklat et Badroudine Saïd Abdallah. Quatre ans qu’ils s’expriment dans l’émission « Comme on nous parle » sur France Inter, aux côtés de Pascale Clark.
On les retrouve aussi dans cet article des Inrocks

La voix de Stéphane Hessel

Stéphane Hessel n’est plus. Je suis triste, alors je vais faire court. Je n’oublierai pas sa voix ferme, empreinte de douceur et ses mots gorgés d’humanité

Hessel militant de l’indignation, notamment contre la dictature des marchés financiers

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« Résister, à mon époque, c’était facile », disait Hessel, tout en s’interrogeant sur l’indicible horreur de la déportation, qu’il avait vécue dans sa chair

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Jusqu’au bout, Stéphane Hessel resta fidèle à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qu’il contribua à rédiger. Il aimait répéter que « plus de liberté ne fait jamais de mal »

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Parmi les hommages rendus à l’auteur de « Indignez-vous », celui de France Culture

La rédaction de Mediapart se souvient

Sur le site du journal Libération

Sur le site du quotidien espagnol El Pais