Poulpito

Poulpito c’est mon poto
Son papa s’appelle Marco
Sa maman s’appelle Nono
Poulpito fait du judo et aime beaucoup faire dodo
Quand il marche, quand il parle et quand il joue, ce minot est rigolo

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Le marché de Digne-les-Bains

Le marché de Digne-les-Bains s’installe sur la place De Gaulle tous les mercredis et samedis matin.
En ce moment, il fait assez froid sur les Alpes de Haute-Provence.
N’empêche, les commerçants non-sédentaires et les clients se retrouvent en vieux habitués, pour vendre, acheter et discuter.

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Le marché de Provence est devenu l’un des symboles régionaux en Provence Alpes Côte d’Azur.
C’est un événement marquant de la vie de la ville ou du village qui se présente comme une célébration de l’identité locale, une cérémonie collective dont chacun est à la fois acteur et spectateur, un lieu de rencontre où tout le monde est traité sur un pied d’égalité et dont personne n’est exclu.
Certains marchés remontent au Moyen-Age. Leur but premier était de simplifier l’approvisionnement des villes et des villages, et accessoirement de se tenir informés des dernières nouvelles.

Source : Wikipédia

La marche

Sur les chemins offerts par le parc de la Campagne Pastré, nous avons fait une belle promenade, mon fils Marius et moi, parmi les pins et le long du canal de Marseille.

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 » Marcher, c‘est aller au bout de soi-même tout en allant au bout du monde.

C’est redécouvrir l’homme qui prenait ses jambes à son cou lorsque le ciel lui tombait sur la tête.

C’est geler en même temps que les pierres du chemin.

Griller au feu du soleil.

Partir à l’aube en pleine forme pour revenir sur les genoux en pleine nuit.

Marcher, c’est rencontrer des créatures qu’on ne verrait nulle part ailleurs.

Marcher, c’est aussi aller nulle part sans rencontrer personne.

C’est se mettre en vacances de l’existence.

C’est exister en dehors des vacances.

Marcher, c’est réussir à dépasser son ombre.

C’est pouvoir se doubler soi-même en s’envoyant un gentil salut au passage.

 Marcher, c’est caresser le sol, le flatter, l’amadouer.

Une manière de se mettre la terre dans la poche avant qu’elle ne se referme à jamais.

 Marcher, c’est être dans le secret des dieux.

C’est écouter à leurs oreilles et entendre avec eux des bruissements, des murmures qu’on croyait éteints.

 Marcher, c’est se mêler à la conversation des arbres, aux commérages des oiseaux, aux persiflages des reptiles.

C’est se fondre dans la nature, se couler au fond du moule.

 Marcher, est-ce que cela ne serait pas, en définitive, tourner avec ses pieds, au pas à pas, page après page, le grand livre de la vie ? ».

Extrait de « Fou de la marche » de Jacques Lanzmann

Le marché s’installe

Chaque jeudi à Salies-de-Béarn au petit matin, la place du Bayaa accueille les commerçants du marché.

Chacun monte son étal, déballe ses cageots, installe ses produits.

Les premiers acheteurs ne tarderont pas à arriver.

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Un Jurançon 93
Aux couleurs du maïs,
Et ma mie, et l’air du pays :
Que mon coeur était aise.

Ah, les vignes de Jurançon,
Se sont-elles fanées,
Comme ont fait mes belles années,
Et mon bel échanson ?

Dessous les tonnelles fleuries
Ne reviendrez-vous point
A l’heure où Pau blanchit au loin
Par-delà les prairies ?

Paul-Jean Toulet

Poète béarnais (1867-1920)