C’est à entendre sur L’aiR NU

Comme un jeu, c’est. Pas un jeu de lumières. Ni un jeu de mots. Un jeu de sons, plutôt. Mieux : un jeu à partir de sons. C’est ça, oui. Ce jeu invite à créer ce qui émerge de soi-même après un plongeon et une immersion dans trois sons. Ces sons sont à choisir parmi la ribambelle que contient la sonothèque de L’aiR NU. L’aiR NU, c’est un site créé par un collectif d’autrices et d’auteurs qui se régalent à mescler les mots, les sons et les images. L’onglet « C’est entendu » est la porte d’entrée du jeu, elle ouvre sur le chemin vers les sons. Ensuite, on se laisse guider et surtout on écoute et puis on imagine. Je me suis lancé avec gourmandise dans ce jeu. Trois sons ont accouché d’un petit poème. C’est à entendre et c’est ici .

En promenant ma curiosité sur L’aiR NU, j’ai déniché de petites merveilles : Minutes papillon, les collages sonores de Christine Jeanney, à écouter et savourer ici.

Autre ravissement, les épiphanies poétiques de Pierre Ménard. Sonores et visuelles, elles se laissent approcher ici.

Bonne(s) écoute(s) !

Une vie avant MOTCHUS (8) des limaçons et un bada

 » A l’aïgo sau, leï limaçoun ! N’aven dei gros, e dei pichoun ! «  Le sel de MOTCHUS c’est aussi de voir ressurgir un souvenir d’enfance au détour d’une grille et d’un mot trouvé. Hier, après deux bonnes heures de prise de teston et de pêche infructueuse, cet aigo-sau est sorti de sa cachette et a de suite ressuscité la voix de la marchande de limaçons qui passait chaque semaine en bas de chez nous avec sa marmite sous le bras. Nous habitions rue du Docteur Frédéric Granier, dans le quartier d’Endoume. Après deux années passées dans un tout petit appartement au Panier – les deux premières de ma vie – nous avions déménagé pour venir vivre chez ma grand-mère maternelle Zoé..  » A l’aïgo sau, leï limaçoun ! N’aven dei gros, e dei pichoun !  » Je réentends Mémé Zoé le fredonner avec gourmandise ce refrain en provençal, sa langue maternelle, en descendant acheter ses limaçons.

MOTCHUS nous l’enseigne tous les jours depuis plus d’un an, le langage de Marseille ne saurait se résumer à quelques clichés pour quelques estrangers ou gens à accent pointu. En réalité, c’est bien plus sérieux que ça le parler marseillais. Pas vrai Pierre Échinard ?

Figurez-vous que mon Dictionnaire du marseillais fut victime – parmi tant d’autres livres – de l’inondation que nous avons subie chez moi en 2018. Je m’étais régalé de m’y promener. J’y avais découvert un moulon de mots, de définitions et de références. Il me servirait bien lorsque je rame fort le soir ou le matin en cherchant le MOTCHUS du jour. Il paraît qu’il est épuisé, mais mon petit doigt me dit qu’il y aurait encore moyen de se le procurer…

À la demande générale, comme c’est dimanche, voici un petit bada : le replay de ce feuilleton que j’ai pris plaisir de partager.

Bon, maintenant, je vous laisse, je m’en vais chercher le MOTCHUS du dimanche, très Mémé des Accates paraît-il ! Aïoli sur vous !

Une vie avant MOTCHUS (7)

Et si parmi les 1.800 mots que propose le Dictionnaire du marseillais, vous en choisissiez un, quel serait-il ? Vous me répondriez sans doute qu’ils vous plaisent et vous parlent tellement tous ces mots que ce serait péché d’en sortir un du lot. Pour Pierre Échinard, tout pareil. Lui, il en a choisi deux, bien jolis, que voici.

Pas encore remis de la pitoyable élimination de l’OM, j’en choisis deux moi aussi : pébrons et rointer

(à demain !)

Une vie avant MOTCHUS (6) et après l’OM…

Par souci d’économie d’énergie, je ne m’étendrai pas sur le caractère visionnaire du mot estramassé raconté hier ici. Je préfère rester poli. Après la cagade majuscule de notre OM, ce jeudi fut noir de honte et notre colère, Camelus Blah la décrit tellement bien dans sa Canebière Académie qu’il n’y a rien à rajouter. Aujourd’hui, c’est sur une autre institution marseillaise, l’un des mots emblématiques de notre parler que se penche Pierre Échinard.

(à demain !)

Les 400 coups de MOTCHUS

Quel est mon mot de Motchus préféré ? Cette question, je me la suis posée hier-soir à l’apéro, en réalisant que nous en sommes aujourd’hui mercredi 23 février 2023 à l’épisode 400 du jeu de mots marseillais / provençaux qui nous régale – nous sommes 10.000 aficionados – et nous rend quelquefois bien fadas. 400 mots proposés déjà ! 400 jours que nous actionnons nos pauvres neurones sur Twitter pour trouver LE mot, ZE mot !
Chaque jour à minuit, une grille de six lignes apparaît. Toute bleue. Une initiale sur la première mais parfois aucune. Six lignes, donc six tentatives pour trouver le motchus du jour, pas plus. Un strike, et c’est la gloire, certains diront la sègue. Six échecs et boudiou, c’est la honte !
Il a deux papas, ce Motchus lancé en janvier de l’année passée. Un manieur de mots, Médéric Gasquet-Cyrus – @MedericGC – alias Médé, socio-linguiste à l’Université d’Aix-Marseille et un as de l’informatique, DenisBeaubiat, – @ze_armavi – alias Ze bobs, professeur de mathématiques au lycée Diderot.
Louons bien fort leurs mérites s’il vous plaît ! Non seulement ils nous ont trouvé une occupation ludique, une régalade quotidienne, une sorte de rituel – à minuit tapantes pour certains, à pas d’heure pour d’autres, – mais en plus ils ont réussi à créer une bande, plus ou moins organisée, qui aime le partage, l’échange, et qui cultive un vrai sens de l’humour. Motchus est à l’image de Marseille. Dès que tu fréquentes la ville, tu deviens Marseillais. Dès que tu te prends au jeu, tu deviens Motchusien. Et quelle palette de caractères dans cette équipe, mâtin !
Tenez, chez mes petits camarades de jeu – toutes et tous se reconnaîtront – vous avez les vantards, qui s’en croient quand ils trouvent de suite et font les roulades; les râleurs, qui marronnent de longue et prétendent que le mot du jour n’est parlé que par la Mémé des Accates; les timides, qui postent leur grille presque dans l’anonymat, sans le petit commentaire ou le petit émoticon qui va bien; les compétiteurs, qui sont là pour la gagne rien que pour la gagne ou le podium; les perfectionnistes, limite pessimistes, qui prennent de suite le 19 pour aller se jeter aux Goudes lorsqu’ils trouvent le mot en plus de deux coups; les scientifiques, qui tiennent à jour la liste des mots déjà sortis et se penchent sur les couleurs des grilles des collègues avant de jouer eux-mêmes; les paisibles, qui accompagnent toujours leur tweet par « Bonne journée ! »; les olympiques, qui se soucient peu du nombre de coups qu’il leur faut pour trouver parce que l’essentiel c’est de participer, et puis l’artiste, qui utilise souvent des mots de Motchus dans ses hilarantes chroniques sur l’OM. J’en oublie sans doute des collègues, mais pas grave. Parce que Motchus, c’est devenu comme une petite famille, avec ses personnalités, ses humeurs, ses faiblesses et ses talents. Et c’est pour ça aussi que nous l’aimons, ce jeu.

Revenons à la question initiale. Des mots de Motchus que j’aime, il y en a tellement que j’ai vraiment du mal à dire si je préfère estrasse à radasse, peuchère à couilletti, vier à pachole, espanter à furer, cabestron à cagadou, néguer à rointer… c’est bon, j’arrête. En fait, je les adore tous, ces mots du parler marseillais, ce langage populaire de notre Marseille, la ville où je suis né et où j’ai passé plus de la moitié de ma vie. Donc, hier-soir, au moment de me servir un second jaune, la panne, incapable d’en ressortir un du lot. Alors, j’ai décidé de jouer l’esprit d’équipe et de faire mon curieux. J’ai mené ma petite enquête sur Twitter auprès des motchusiennes et motchusiens dont j’applaudis les exploits ou rigole des cagades chaque jour. Et qui me le rendent bien. Je leur ai posé la même question, tè ! Contrairement à moi, elles et ils ne se sont pas échappé(e)s. Bravo à toutes et tous !

Voici le podium : sur la plus haute marche: « pénéquet » cité trois fois. Médaille d’argent : « fadoli » et « rasbaille » mentionnés deux fois. Médaille de bronze pour une ribambelle de mots à une citation : estrasse, chichourle, jobastre, aïoli, barjaquer, aguinter emporquéger, estranssiner, regardelle, vier, alibofis, escagasser, accidenti, sègue, gobi, aouf, caganis, stoquefiche, empéguer, maufatan, embouligue, cagade, tant, boucan, jobastre, radaguer, spigaou, furer, sans oublier le désormais célébrissime ayaaaaaaaaa !

Allez, je vous aïolise toutes et tous et longo maï ! Et puisse Motchus continuer de nous régaler encore longtemps !
Il paraît que Médé a encore plus de 3000 mots dans son cabas…

Remerciements aux valables qui ont gentiment accepté de participer à ma petite enquête pour fêter les 400 coups de Motchus : @jmleforestier @jemabon @LeoPurguette @JF_Trucchi @jeanpaul_kopp @christelle_chat @CathRicoul @clauderenard777 @migarosi @c_simondebergen @MaxJeanselme @GariGreuOfficiel @MarseillaisG @PatouStVictor @ChristianBosq @intwittoveritas @DevictotBatrice @sylanalys @CelineCapponi @VitalMaladrech @annieday @CamelusBlaah @jomasque @13AJLP13 @Oli1973 @learn_to_swim @lmildonian @SJancy et @MicheleRubirola

Rappel utile (ou pas) Motchus se joue sur Twitter ou simplement en cliquant sur

www.motchus.fr

Bonus : les tee-shirts Motchus à la one again s’achètent à la boutchique
www.boutique.motchus.fr

Un vrai Umarell marseillais

Umarell. J’ai découvert ce mot l’autre jour sur Twitter. Ne l’avais jamais entendu, mais il me plaît car avec ses deux « l ». Il sonne comme un mot catalan, un terme de la grande famille de l’occitan. En fait, Umarell vient du dialecte populaire de Bologne et décrit les hommes retraités qui passent leur temps à observer les chantiers de travaux publics, les mains jointes dans le dos.

Mon Pépé Paul – décédé en 1990 à l’âge de 90 ans – fut un vrai Umarell marseillais Je me souviens de ses escapades quotidiennes en trolley dans les années 60-70. Avec sa carte de la RATVM* au tarif retraité, il sillonnait Marseille de ligne en ligne et de chantier en chantier. Tunnel du Vieux-Port, construction du métro, rien ne lui a échappé. Au repas du soir, il nous faisait un récit détaillé de ses découvertes. Parfois, au lieu de m’accompagner à la mer ou de m’emmener à la pêche, Pépé me conduisait sur l’un des chantiers qui lui faisaient tant briller les yeux. Nous restions deux trois heures à bader le ballet des ouvriers sur les marteaux piqueurs, les grues et les pelles mécaniques. Je me souviens que nous ne disions mot devant ce spectacle et qu’au bout d’un moment, sentant que je fatiguais et me lassais sans doute un peu, il me lançait en roulant les « r » – allez Érrric, c’est l’heurrre de rrrentrrrer  !

Les chapacans qui nous gouvernent ne sont pas à une vilenie près : ils viennent de décider que c’est désormais à 64 ans, pas avant, que les travailleurs pourront partir à la retraite et donc entamer, s’ils le désirent, une carrière d’Umarell. Je ne vois guère qu’une grève générale pour tenter d’empêcher ces nuisibles de continuer à bousiller la vie des gens.

*La RATVM, Régie autonome des Transports de la Ville de Marseille, est l’ancêtre de la Régie des Transports de Marseille, aujourd’hui Régie des Transports Métropolitains

Photo d’illustration @Wikipedia : le trolleybus de la ligne 63 qu’empruntait mon Pépé au départ de chacun de ses périples. Il montait au Terminus Église d’Endoume près duquel nous vivions.

Trois fois clic clac et puis s’en va (28) Au pays des jouets…

Garçon Souris : – Il paraît qu’on s’en va aujourd’hui…

Fille Souris : – On s’en va où ?

G. – On se lève et hop !

F. – Comment ça, hop ?

G. – Le magasin rouvre, quoi !

F. – On redevient essentiels ?

G. – Il paraît que oui

F. – Et le virus alors ?

G. – Tout pareil

F. – Tout pareil quoi ?

G. – Il est toujours là

F. – Rien ne change alors ?

G. – Si, Noël approche !

F.- On va revoir le soleil alors ?

G. – Peut-être

F. – Pas sûr ?

G. – Il faudra se faire acheter !

F. – Et si personne ne veut de nous ?

G. – Nous resterons cloîtrés au pays des jouets

F. – On est bien quand même ici sur nos petits fauteuils

G. – Mouais… ça manque de vie, tu ne trouves pas ?

F. – La vie, c’est donc dehors que ça se passe ?

G.- La vraie vie, ce n’est pas dedans

F. – La vraie vie, c’est au-dedans de soi aussi

G. – Oui, oui. Mais pas de dedans de soi sans le dehors

F. – Tu philosophes maintenant ?

G. – Depuis le printemps, j’ai appris ; nous avons eu le temps de réfléchir, non ?

F. – Donc là, toi tu dis Youpi Tralala ?

G. – Je dis Ouf, surtout !

F. – Ouf, tu sais, c’est fou à l’envers…

G. – Oui, oui, c’est fou ! À l’image de nos vies…

Oui Oui au Pays des Jouets – Générique

Contribution #25 J’accueille aujourd’hui les photos et les mots de Delphine. Mille mercis !

Sur les hauteurs de Foix. De là-haut, rien n’a changé…

En suspension, hors du temps, retrouver la foi, miracle de la nature. 
Rien n’a changé.
Un jour, un jour – Jean Ferrat chante Aragon

Remerciements chaleureux à Claude, Dany, Mimi, Dominique, Éric, Josie, Chantal S. C. , Anne, Noémie, Christine, Zoé, Chantal H. , Romain, Georges, Joss, Momomi, Toshiko, Paule, Annick, Franck, Mireille, Patricia et Delphine pour leur amicale participation au feuilleton, en photos et en mots. Ce fut un grand plaisir de lecture et de partage.

(À bientôt…)

Trois fois clic clac et puis revient (27) Des oui et deux non…

Oui, ils nous bastonnent. Oui, ils nous passent à tabac. Oui, ils nous contraignent. Oui, ils nous humilient. Oui, ils nous serrent la vis. Oui, ils n’ont pas de figure. Oui, ils nous pompent l’air. Oui, ils se croient tout permis. Oui, ils nous épouvantent. Oui, la casse va être terrible. Oui, nous nous souviendrons que nous avons eu peur. Oui, nous avons honte. Oui, nous sommes en colère. Oui, nous gardons la foi. Oui, la vie retrouvera un visage paisible. Oui, un jour, ça finira par passer. Oui, la route se dégagera bientôt. Oui, nous nous reprendrons à chanter et semer ensemble. Non, nous n’oublierons pas. Non, nous ne pardonnerons pas.

Esperanza – Ryon

Contribution #24 J’accueille aujourd’hui les photos et les mots de Patricia. Grand merci.

Il renferme bien des secrets, le lac où baigne mon village. Bien des souvenirs aussi. Du temps où nous vivions dans l’insouciance. Comme en apesanteur, dans cette Haute-Provence baignée des dieux. Mais l’accord parfait de ce ciel et de cette eau nous donne confiance en des jours plus souriants, plus paisibles, plus joyeux, plus légers. Comme au temps d’avant…

(À demain, 8h30…)

Trois fois clic clac et puis revient (26) Désir de mer…

Comme un soudain désir de mer, de flots, d’embruns, de vagues qui tapent, d’écume qui danse, de palmes et de tuba, de nage vers le large, d’yeux qui piquent, de rochers salés, de crabes qui pincent, d’algues qui glissent, d’arapèdes qui s’accrochent, de poissons qui promènent, de coquillages qui coupent, de bateaux qui croisent, de gabians qui crient, de soleil qui cuit, d’horizon qui se dégage. Désir, ô désir, calme-toi, mon ami ! Tempère-toi si tu le peux ! D’ici, la mer t’attend hélas bien au-delà des vingt kilomètres autorisés. Alors, prends le large autrement. Évade-toi sur d’autres voies et poursuis ton inlassable et pénible marche sur les sentiers de la patience…

Well You Needn’t – Thelonius Monk (Live à Paris 1961)

Contribution #23 Accueillons aujourd’hui les photos et le texte adressés par Mireille. Mille fois merci !

Malgré cette période difficile, je voudrais être optimiste car je me sens privilégiée tous les matins lorsque j’arpente toutes ces jolies petites rues du Roucas et que j’aperçois cette belle Méditerranée si bleue si calme et solitaire sans les bateaux. Je recharge mon esprit de positif et je reprends espoir. Alors je voulais partager ce moment de bonheur avec ceux qui n’ont pas cette chance. Bonne journée à vous tous !

(À demain, 8h30…)

Trois fois clic clac et puis revient (25) Essentiel Moment…

Le Moment. C’est un bien joli nom pour une librairie indépendante. Laure et Olivier, les libraires de la commune où je vis l’ont choisi. Avant le re-confinement, il m’aurait fallu l’écrire au pluriel parce que j’y passais du temps au Moment. Régulièrement. C’était essentiel de venir y flâner, échanger avec eux, s’entendre suggérer une lecture, conseiller un auteur, partager un coup de cœur, se laisser tenter et souvent acheter illico. Essentiel, oui. Depuis début novembre, ces moments se sont fait forcément moins nombreux et surtout très fugaces. Il a fallu se résoudre au clique et collecte. À chaque fois, entrer pour payer, prendre le(s) livre(s) puis ressortir dare-dare. Très frustrant pour eux comme pour moi. Mais bon, pas question de se couper les uns des autres. Le lien n’est pas rompu et c’est déjà ça. La pile de mes livres commandés par téléphone puis collectés s’est agrandie et ça n’est pas fini. Provisions pour l’hiver et les mois de claustration supplémentaires qui se profilent. Essentiel aussi de bien prendre la mesure de ce que l’adjectif non-essentiel – nos gouvernants n’ont quand même pas osé imposer d’en fabriquer des étiquettes en grosses lettres à coller sur les vitrines – a pu et peut encore provoquer comme colère, dégoût, sentiment d’injustice et d’humiliation chez Laure et Olivier tout comme chez tous les commerçants * contraints de rester fermés depuis toutes ces semaines, sauf pour le clic and collect. Et même si les librairies et autres commerces – à l’exception des restaurants et des bars – pourront rouvrir ce samedi 28 novembre, il est essentiel de ne pas oublier qui sont les responsables de cet abandon majuscule. Pas de pardon pour ces saboteurs de la culture et de notre vivre ensemble, qui permettent sans état d’âme dans le même temps à Amazon de continuer à étendre son réseau en France.

 

Essentielles – Ibrahim Maalouf

* Quitte à être mis à poil par le gouvernement, on a choisi de le faire nous-même !

Olivier s’est associé aux commerçant.e.s et artisans solidaires – qualifié.e.s de non-essentiel.le.s – qui ont choisi de protester et de résister aussi en photo, lors d’une séance de pose qui décoiffe. Sauras-tu le reconnaître ?

(À demain, 8h30…)