Des heures de peu

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Des heures de peu
le corps et la pensée en errance
parmi les vestiges d’en bas
et les signes d’en haut
rien ou pas grand chose
qui puisse dissiper
cet arrière-goût d’abysses
qui rode et s’insinue profond
malgré l’éclatante beauté du ciel
rien ou si peu
qui puisse consoler
de tous ces siècles
à traverser sans toi désormais
mon Jacques

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De haut en haut

Là-haut
entre neige et nuages
serais bien resté
jusqu’au départ silencieux
du dernier flocon
aurais bien cheminé
jusqu’au bout de l’hiver
sans effrayer les bêtes
me serais attardé entre les arbres
caché près des cascades
loin des horizons perdus
des violences lues
aurais ressuscité l’espérance engloutie depuis ton envol
serais peut-être passé tout près
des traces laissées par toi du temps de ta splendeur
lorsque tu avançais toi aussi par là-haut
entre neige et nuages
et souriais aux sommets

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Ouvrir les fenêtres à l’automne

Ouvrir grandes ses fenêtres et respirer la campagne ariégeoise. Se retrouver face aux arbres avec plein d’oiseaux dedans. Savourer ce beau matin d’automne. Se dire qu’en bas, sur l’autre moitié du globe, le printemps installe son empreinte sur la terre comme au ciel. Rêver de s’envoler pour l’Argentine ou le Chili. Imaginer le Cap Horn. Revenir ici-bas la tête dans les nuages.

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