Au crépuscule, accompagné Marius à son entraînement de foot. Quelques oiseaux aux premières loges du stade bordé de grands arbres et de quelques rues, avec le trafic routier en bruit de fond.
oiseaux
Duo matinal de hiboux
Apaisant. Fascinant. Merveilleux échange que ce duo de hiboux grands-ducs enregistré sous la pluie du petit jour par Martyn Stewart, spécialiste de fieldrecording naturaliste.
Une hirondelle en hiver
https://soundcloud.com/nobutosuda1101/a-swallow-in-winter
Un son d’hiver. Un nom d’oiseau. Alors que depuis deux jours ici dans le sud s’échappe de la buée de nos bouches lorsque nous parlons, j’ai voulu partager cette évocation poétique d’une hirondelle par Nobuto Suda. Le compositeur japonais nous entraîne en douceur dans le proche basculement vers l’hiver. Les hirondelles, elles, ont déjà pris le chemin de l’Afrique. Pour prolonger cette écoute, découvrir la richesse des oiseaux du Japon sur oiseaux.net et se replonger dans la lecture de haikus de grands maîtres japonais, Issa, Buson, Bashō, ou Sôseki
Sur l’aile du vent
Légère et lointaine
L’hirondelle
Natsume Sôseki (1867-1916)
Hirondelle, d’après Kano Naonobu (1607–1650)
Le silence noir sur le chemin tournant
De Serge Marcel Roche, l’auteur de ce poème Le silence noir, je sais peu de choses sinon qu’il vit en Afrique centrale. Peu importe après tout. Ce qui compte, c’est la beauté brute et grave qui imprègne ses textes. C’est l’ancrage bouleversant de ses mots et de ses vers sur la terre d’Afrique. Continent oublié, sacrifié, abandonné souvent, après tant d’années de pillage et de colonisation, l’Afrique de Serge Marcel Roche marche debout. Droite et fière. Douloureuse et légère à la fois. Et puis il y a les oiseaux. Ces oiseaux magnifiés par toute la tendresse du poète. Je n’oublie pas non-plus qu’il a publié Génésie et Lignages, deux oeuvres disponibles en téléchargement sur son site Chemin tournant. J’ignore dans quel pays vit Serge Marcel Roche mais je sais que c’est au bord d’un fleuve.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=ct5ZoFUC7Vc]
Serge Marcel Roche se rencontre aussi sur Twitter @Chemintournant
Approcher le Gabian du rocher noir
Ouvrir les fenêtres à l’automne
Ouvrir grandes ses fenêtres et respirer la campagne ariégeoise. Se retrouver face aux arbres avec plein d’oiseaux dedans. Savourer ce beau matin d’automne. Se dire qu’en bas, sur l’autre moitié du globe, le printemps installe son empreinte sur la terre comme au ciel. Rêver de s’envoler pour l’Argentine ou le Chili. Imaginer le Cap Horn. Revenir ici-bas la tête dans les nuages.
Les hirondelles du soir
En attendant le crépuscule, les hirondelles s’égayent au-dessus de toits. Haut elles volent. Leurs trissements descendent en flèche jusqu’aux maisons. Le temps d’une becquée à leurs petits et les voilà qui se lancent à nouveau vers les nuages où volent d’autres oiseaux. Plus gros et bien moins mélodieux.
Des oiseaux et des avions
Petit matin au sud de Paris hier matin. Un jardin en face de la chambre. De beaux arbres ouverts au vent de pluie, et des oiseaux heureux comme tout. Malgré le passage des avions tout là-haut. Entendre les oiseaux dès le réveil me met en joie pour la journée. Entendre les avions me donne encore un peu plus la bougeotte. Attise mon désir de voyage.
Les oiseaux du petit matin
Profusion d’oiseaux africains. Ils sont même réveillés avant le muezzin et son appel à la prière.
Livres de ma vie / Haiku. Issa #2
Une vie d’errance à observer le monde. Issa ne cessa de contempler la nature. À l’âge de 28 ans, il partit pour un pèlerinage à travers son pays. Crâne rasé et vêtu d’une simple robe. Il marcha pendant 7 ans. Entouré de fleurs, de vent et d’oiseaux.
« Hirondelles du soir
et pour moi un lendemain
sans le moindre but »
« Dans les fleurs de thé
ils s’amusent à cache-cache
les petits moineaux ! »
« Viens donc avec moi
et amusons-nous un peu
moineau sans parents »
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