Se perdre ici en bord de mer
loin des champs et des semences folles
se réfugier près des rochers
rouges du seul désir
que dure quelques heures encore
le baiser salé des embruns
depuis que la mer est mer
de sa lumière et de ses sons
elle sait les gestes qui apaisent
pourvu qu’elle n’oublie jamais de consoler
l’âme des êtres égarés