Du 22 juin 2011 au 22 juillet 2015, l’artiste chinois Ai Weiwei est resté en liberté conditionnelle et n’a pu quitter Pékin sans autorisation. Pendant cette période, il a disposé chaque jour un bouquet de fleurs fraîches dans le panier de sa bicyclette, devant son atelier de Pékin. L’artiste, militant des droits de l’Homme, y fut surveillé en permanence, privé de passeport et interdit d’expositions par les autorités chinoises. Ai Weiwei n’a jamais baissé pas la garde. Il a l’an passé supervisé une exposition de ses oeuvres dans l’ancienne prison d’Alcatraz, au large de San Francisco. Parmi elles, les portraits de 176 prisonniers célèbres réalisés en pièces de Lego. Un pied de nez à ceux qui le privaient de sa liberté. Une façon aussi d’exorciser son cauchemar. Parce que « personne ne peut arrêter l’art« , Ai Weiwei a choisi de résister pacifiquement, soutenu par nombre de citoyens dans le monde (sur Twitter, @aiww est suivi par 305.000 personnes). Solidaire de son combat, chaque jour, j’ai posté sur Twitter à son attention une photo de fleur(s). Voici un aperçu de la collection.
*** Ai Weiwei est également très présent sur Instagram. Il y chronique notamment le drame des réfugiés syriens à la rencontre desquels il s’est rendu sur l’île grecque de Lesbos.
从2011年06月22日起,艾未未每天在自己的车筐里都放一束鲜花。他在北京时不时地被监控并已失去了展览作品的自由以及自己的护照。可艾未未从未放弃过。他最近在位于旧金山附近的阿尔卡塔拉斯岛上筹办了一次展览。展览的作品当中有用拼块组成的176名囚犯的塑像。这是给剥夺他自由的人一个交代,对他来说也是一个摆脱噩梦的途径。正是因为“没有人能阻止艺术”,艾未未选择了没有暴力的对抗,也为此收到了全球无数人的支持(在Twitter上@aiww收到了305000人的关注)。本人是其支持者之一。我每天在Twitter上也会上传以花为主题的照片。以下就是一些例子。